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Citations de Cyril Pedrosa (172)


Je ne sais pas comment tu fais. Pour avoir envie d'adoucir le monde. J'ai l'impression que c'est comme...vouloir détourner le cours d'une rivière...en y déposant des grains de sable, un par un.
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Quel temps perdu. Les années ont passé, si vite, et cette peur soudaine de les avoir vécues en vain. Pourquoi faut-il prétendre ne jamais ressentir cette terreur, bien plus grande encore, qu'un jour, demain, tout s'arrête ? Pourquoi faut-il cacher ce que nous sommes, feindre de ne pas ressentir ce vertige ?
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Depuis cinquante huit ans, de l'intérieur de son corps, aussi fragile et modeste qu'il perçoive sa propre existence, il voit le monde se déployer autour de lui, au point de se laisser régulièrement berner par l'illusion d'être très précisément placé en son centre.
S'il en est ainsi pour chacun, notre perception des autres ne nous révèlera jamais ce qu'ils sont. Pas plus que ce reflet de lui-même aperçu dans le rétroviseur ne raconte ce qu'il est.
Nous sommes définitivement inaccessibles les uns aux autres.
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Je voudrais qu'on me pardonne mes erreurs, mais personne ne peut le faire. Il faut se contenter de son propre pardon.
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Ca, c'est une bonne question de philosophie.
"Est ce que je suis le pays où je suis né, ou est ce que je SUIS, peu importe le pays?..."
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- Je voudrais faire une révision de ma voiture, la vidange, ces trucs-là... C'est un "Kangoo". 
- Ici, toutes les voitures sont les bienvenues. Nous ne sommes pas là pour juger. 
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Personne ne m'avait dit qu'un jour j'aurais cinquante ans...
... et que tout à coup mes erreurs me sembleraient plus consolables que mes regrets.
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Cyril Pedrosa
L'âge d'or c'est la mémoire des combats des hommes pour leur émancipation.
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Rester seule. Ne dépendre de personne. Jamais. Aimer, c'est promettre, promettre c'est mentir, et beaucoup d'autres mots encore. Empilés les uns sur les autres. Comme les écailles d'une armure endossée pour un combat dont elle doutait pour la première fois qu'il vaille la peine d'être mené.
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- Vous avez remarqué qu'il y a vachement plus de gens en vélo partout ? C'est chouette.
- Ouais, c'est géniaaal ! À Paris ils roulent n'importe où et c'est encore plus le bordel qu'avant...
- Rhaaaa, t'exagères...
[...]
- Les gens sont pas prêts, c'est tout.
- Mais non ! Justement ! Avec Vélib les vélos ne sont à personne ET ils sont à tout le monde. C'est la fin de la propriété ! La Révolution !... Quoi ?
- Dis-lui toi... Moi ça me fait de la peine...
- Mais quoiii ?
- À Paris, les gens ont commencé à mettre des cadenas sur les Vélib pour que personne d'autre qu'eux ne puisse les prendre...
(Grand silence.)
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- Ce serait bien si tu pouvais passer un coup la tondeuse avant de partir !
- Mouais... Ça peut attendre encore un peu.
- Je me demande pourquoi tu voulais un jardin... Tu t'en occupes jamais.
- J'aime bien savoir qu'il est là.
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La fatigue des courtes nuits précédentes passées à l'usine. Le goût de cette cigarette. Le rayonnement enveloppant du soleil. Les pulsations régulières du sentiment amoureux, du désir assouvi. Cette composition intérieure semble résonner avec la ville, l'immeuble, la petite chambre jaune et blanche. Un équilibre de bruits et de silence.
Elle aimerait pouvoir enfermer cet instant. Le préserver dans l'herbier des moments précieux. Pourtant, elle le sait, il disparaîtra sans doute un jour de sa mémoire.
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DAVID CHAUMEL : Et alors ici, c'est une mairie de gauche ou de droite ? ... Histoire de savoir si on reste ou pas...
LE CHAUFFEUR : C'est une mairie apolitique.
DAVID CHAUMEL : Ah d'accord. C'est une mairie de droite alors...
LE CHAUFFEUR : Faire des ronds-points ou gérer des écoles, c'est ni de droite ni de gauche.
DAVID CHAUMEL : Ah ben si vous le dites...
LE CHAUFFEUR : Par exemple ici il y a un projet de rocade pour que le bagnoles puisse faire le tour de la ville. Droite ou gauche, tout le monde est d'accord. Sauf ces connards d'écolos bien sûr...
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- Vincent...T'as peur de quoi?
- Je sais pas, c'est arrivé d'un coup. Je réalise pour la première fois que tout va s'arrêter. Je pense à toutes ces vies qui auraient été possibles. Et j'ai l'impression de ne pas en avoir vécu une seule. Au moins une.
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"Holàlà, c’est pas croyable, qu’est-ce que ça fait plaisir de vous voir!" Je me demande toujours d’où viennent ces phrases malgré soi. Prononcées avec beaucoup de naturel, sans en penser un seul mot.
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Elle aurait voulu lui parler de Louis, du voyage à Biarritz l'année de son entrée à l'École normale, du vin le soir sur les terrasses, de la petite fenêtre bleue ouverte sur le port, de la douceur de son sexe contre le sien puis à l'intérieur d'elle, la force avec laquelle il la tenait dans ses bras, comme elle avait aimé cela, jouir avec lui, les cigarettes fumées les soirs d'été dans les jardins de Madeleine, le sourire de Paul qui ne reviendra jamais, qu'elle a tellement peur d'oublier, l'épuisement de cette dernière nuit partagée avec Louis, blottis l'un contre l'autre, tous ces milliards de secondes pleines de vie... Pourquoi ne peut-on pas retenir cela? Pourquoi faut-il porter sa vie avec soi comme un spectacle éphémère et invisible aux autres?
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- Peut-être que c'est pas si mal, tous ces doutes.
- Comment ça?
- Ben, tu vois... Ça crée un déséquilibre... Mais qui met en mouvement. C'est peut-être nécessaire, en fait.
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Je me demande parfois si j'avais réellement si peu besoin des autres, ou si je me tenais à l'écart faute de pouvoir être moi-même au milieu d'eux.
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- Euh... Ça allait la journée?
- Ouais... Je me suis pris des taloches... 
- Ah bon???
- Ouais... Quand t'as des nouvelles chaussures, on a le droit de te mettre une taloche... Et aussi quand quelqu'un réussit à te faire peur: si tu sursautes, tu dois vite te toucher le front, sinon les autres ont le droit de te mettre des grosses pichenettes dans ta nuque... C'est un peu pénible... 
- "Pénible"??? C'est complètement con, oui! Mais euh... T'arrives à te faire des potes quand même? 
- Ouaiiis! Depuis que j'ai mon T-shirt Nirvana et mes converse, ça va mieux... Mais, au début, ils me traitaient d'intello: je leur avais dit qu'on n'a pas la télé... Heureusement qu'on a deux ordis portables, sinon c'était trop la honte! Du coup, j'évite d'expliquer qu'on jette les épluchuresdans le jardin pour faire du compost, ce genre de truc... Sinon ça va être "T'habites chez Cro-Magnon ou quoi?"
- Bon... On va peut-être attendre un peu avant d'acheter une voiture à air comprimé...
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- A quoi tu joues ? quand est-ce que tu fais un bouquin bordel ??

-Il faut avoir des trucs à dire, moi je me sens vide.

-Putain, mais c'est quoi, ce discours de gonzesse?! Dans déconner, Simon, arrête de faire ta danseuse, là...FAIS des livres! Va chercher ta nana à Montpellier! Ou baise des filles, j'en sais rien...mais fais des trucs putain !

-Ouais. Peut-être...

Sérieusement, Simon....De quoi tu as envie ?
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