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3.58/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1961
Biographie :

Daniel Ángel Borrillo est un intellectuel argentin, spécialisé dans l'étude du Droit, les droits des sexualités et le droit de la non discrimination.

Il est chercheur associé au Centre de recherche sur les sciences administratives et politiques (CNRS).

À la suite de la mort de son meilleur ami, il s’engage dans la lutte contre le sida. Il devient en 1995 volontaire de l’association AIDES créée en 1984. Son activité militante et son travail de recherche juridique sur le VIH lui permettent de développer plusieurs études et de mener des actions politiques en faveur des séropositifs. Le témoignage des centaines d’usagers qui s’adressent au service juridique de l’association conduit Daniel Borrillo à s’engager pour l’égalité des minorités sexuelles. Il est un des premiers juristes en France à revendiquer le droit au mariage pour les couples de même sexe. Il publie plusieurs ouvrages sur l’homosexualité qui deviendront des références internationales
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Interventions de Jean Allouch, Jacques Sédat, Jacques Roubaud. Rencontre autour de la sortie du livre "Lettres à Lacan", réunies par Laurie Laufer, éd. Thierry Marchaisse. Librairie Les Traversées (Paris, 13 nov 2018). Auteurs des lettres : Jean Allouch, Paul Audi, Jorge Banos Orellana, Fethi Benslama, Daniel Borrillo, Danièle Brun, Chloé Delaume, Christian Dunker, Eric Fassin, Frédéric Gros, Lewis Kirshner, Etienne Klein, Gloria Leff, Guy le Gaufey, Lucrèce Luciani, Paola Mieli, Bertrand Ogilvie, Anne Onime, Barbara Osorovitz, Jacques Roubaud, Moustapha Safouan, Jacques Sédat, Daniel Sibony, Christian Simatos, Marie-Claude Thomas, Alain Vanier, Catherine Vanier, Mayette Viltard, Anonyme. Quatrième de couverture du livre : Où en est la psychanalyse aujourd'hui ? Ces lettres dessinent un état du champ freudien inséparable, pour le meilleur comme pour le pire, de « l'effet Lacan » et des retombées de son enseignement, en France autant qu'à l'étranger. Elles sont signées de psychanalystes (élèves ou détracteurs), dont des proches de la première heure, mais aussi de personnalités scientifiques ou artistiques venues d'autres horizons. On peut y voir une forme inattendue de manifeste, une relance du gai savoir lacanien, qui s'autorisait toutes les formes de propos et d'arguments pro et contra, des plus loufoques aux plus sérieux, des plus littéraires aux plus théoriques. Laurie Laufer est psychanalyste, professeure à l'Université Paris-Diderot et directrice du Centre de recherche psychanalyse, médecine et société (CRPMS). En savoir plus sur le livre : http://www.editions-marchaisse.fr/catalogue-lettres-a-lacan.html

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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
En réalité, l’homophobie constitue une menace pour les valeurs démocratiques de compréhension et de respect d’autrui, car elle promeut l’inégalité des individus en fonction de leurs simples désirs, encourage la rigidité des genres et favorise l’hostilité envers l’autre. En tant que problème social, les manifestations d’homophobie doivent être traitées à la fois d’une manière préventive et d’une manière curative car trop de personnes encore considèrent que l’homosexualité est un dysfonctionnement psychologique, voire une maladie.
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Comme le rappelle Marie-Xavière Catto : « les possibilités pour un homme d’avoir un enfant sans être avec une femme sont presque totalement fermées. Un homme célibataire ne peut avoir un enfant qu’en obtenant un agrément pour l’adoption. Or, ils doivent se cacher pour obtenir l’agrément, ce qui les conduit, dans certains cas, à renoncer. En outre, si les projets de coparentalité sont possibles, et parfois pratiques (deux lesbiennes font un enfant avec deux gays), les hommes renoncent régulièrement à un tel projet, pour diverses raisons, à la fois liées aux difficultés d’éduquer un enfant à deux couples et en raison des stéréotypes qui compromettent la possibilité de vivre pleinement sa paternité. »

Raphaëlle Thery.
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Or, imposer la gratuité est non seulement injuste mais suicidaire pour le principe même de la GPA : qui voudra porter pendant neuf mois un enfant sans aucune contrepartie ? […] L’exemple des Pays-Bas est fort significatif : après l’interdiction de la GPA commerciale, seulement seize enfants sont nés de mères porteuses entre 1997 et 2004, ce qui correspond à moins de trois naissances par année dans ce pays qui en compte annuellement environ cent soixante et onze mille.

Daniel Borillo.
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« Notre droit ne se montre-t-il pas de plus en plus intrusif sur la vérité et la « normalité » de la procréation […] ? Chacun jugera de la légitimité de ces entrave à l’autonomie personnelle. […] mais il nous semble clair que le droit français actuel cherche beaucoup plus à « contrôler » les corps aujourd’hui qu’il y a trente ou quarante ans. »

Jean-Louis Halpérin.
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« À partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. » [Article 16 de la déclaration universelle, des droits de l’homme]. […], « Le droit de se marier et de fonder une famille, reconnu par l’article 12 de la Convention du 4 novembre 1950 et par l’article 23 du pacte international du 19 décembre 1966 à l’homme et la femme en âge nubile, n’implique pas le droit de conclure avec un tiers des conventions portant sur le sort d’un enfant à naître », [ Cass. Civ. 1,13 décembre 1989.].
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Si la GPA constitue, à ne pas en douter, une pratique controversé, la condamnation quasi unanime qu’elle subit en France ne cesse de surprendre et appelle à une analyse qui va au-delà du droit lorsque, de surcroît, cette condamnation est circonscrit à la classe politique et intellectuelle, mais se trouve en contradiction avec l’opinion publique. En effet, selon le sondage Odoxa publié le 18 octobre 2019 par le Figaro et France Info, les sondés se disent favorables à l’autorisation de la GPA à 68 % pour les couples hétérosexuels et à 53 % pour les couples homosexuels.

Daniel Borrillo.
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Selon les libéraux, le contrat suffit à garantir les droits des différents parties du processus procréatif : s’il y a consentement libre, c’est-à-dire sans dol, sans violence et sans lésion (contrainte économique), la GPA est licite. Le contrat de service entre la femme porteuse et le couple commanditaire semble la figure juridique la mieux adaptée pour encadrer la pratique de la GPA. La femme porteuse est débitrice d’une obligation de moyens : la gestation de l’enfant. La grossesse, considérée dans ce cadre comme un travail, mérite donc rémunération.

Daniel Barrillo.
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Le contrat régulationniste considère que la liberté des parties, celle de la femme de porter l’enfant et celle des parents d’intention de bénéficier d’une technique procréative doit être encadrée dans un système de santé publique, seul garant de la justice des prestations. Prenant comme modèle l’agence française de l’adoption, on pourrait imaginer une agence publique de la GPA auant comme mission d’informer et d’accompagner les couples et de servir d’intermédiaire entre ceux-ci, les femmes porteuses, les médecins et l’administration.

Daniel Barillo.
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Considérée comme une forme de marchandisation du corps humain contraire à la dignité de la femme pour ses opposants, elle est justifié par ses partisans comme une réalité incontournable à laquelle il faut répondre au moins par la transcription de l’acte de naissance étranger des enfants nés par GPA. C’est cette position minimaliste qui a été adoptée par la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) lorsqu’elle condamne à cinq reprises la France pour refus de transcription sollicitée par le père.

Daniel Borrillo.
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« En tant que femme et mère, je ne peux pas m’imaginer demander à une femme qui va porter un enfant de me donner celui-ci. Toutes celles qui ont eu le bonheur de porter un enfant pendant neuf mois, le savent, le lien qui s’établit avec l’enfant est inéluctable. Quoi qu’elle se dise, aucune femme mère porteuse ne pourra oublier que, pendant neuf mois, elle a été cette mère qui a permis à l’enfant de se développer. »

Catherine Tasca.
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