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Biographie :

"Suite à un DEA en Littérature générale et comparée, puis diverses expériences professionnelles (analyste-documentaire pour l'INIST-CNRS, enseignant, conseiller principal d'éducation), Daniel Bourrion est devenu conservateur des bibliothèques. Depuis juillet 2007, il est responsable de la bibliothèque numérique et de l'informatique du Service Commun de Documentation de l'Université d'Angers."
sur le site de l'Université

Daniel Bourrion est né en 1967 en Lorraine. Il a suivi des études de lettres (un DEA "Littérature et spiritualité" et une thèse rédigée, mais jamais soutenue, dans laquelle il tente de montrer les apports possibles du concept de fractales dans le champ littéraire et, plus particulièrement, dans la lecture que l'on peut faire des oeuvres de Claude Simon). Après avoir été Conseiller principal d'éducation, il est à présent Conservateur des Bibliothèques (promotion Flora Tristan) en charge de la bibliothèque numérique de la Bu d'Angers . Il anime les blogs De Tout sur Rien et Terres...


Il a publié (et publie) ses textes (poésie & nouvelles) en revues (Arpa, à l'Index, Hermaphrodite, Diérèse, pour les dernières apparitions)...
Son premier recueil, Une paupière à la fenêtre, est paru aux éditions de l'Estocade en 1998 ; un travail photographique, historique et poétique, Pose(s) Café, réalisé en collaboration avec Olivier Toussaint et Jean-Christophe Diedrich, a vu le jour en juin 2000.
L'année 2003 a été celle de la parution de Répons, ouvrage/performance à quatre mains co-écrit avec le poète Saïd Dib et publié en juin par les éditions de la Dragonne.
En janvier 2004, les éditions de l'Arbre ont donné à lire ses Chemins du vagabond.
On trouvera plus d'informations sur son travail à http://daniel.bourrion.free.fr
(sur Wikipedia, auquel il contribue)
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
maintenant on va à Chicago sans bien savoir pourquoi pour le comment c’était rouler pour le pourquoi peut-être l’envie de croiser Al Capone son ombre blanche sur les pavés qu’on voulait noirs de sang séché l’envie d’aller au Nord et le Nord pour nous c’était droit Chicago on verrait bien envie de voir le lac voir de grandes eaux puisqu’à Sardinia, État de New York, États-Unis, n’étaient que des ruisseaux et deux ou trois étangs planqués derrière leurs arbres trop verts

http://wp.me/p5DYAB-U4
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envisagez votre famille comme une arme de destruction massive

http://wp.me/p5DYAB-1yQ
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n’hésitez pas à faire demi-tour lorsque la sortie est proche restez à contre-jour brûlez vos tickets de métro pincez-vous d’heure en heure pour ne pas vous endormir affûtez votre crayon de papier il pourrait vous sauver la vie sachez entendre le murmure des murs les comprendre découpez votre visage sur les photographies de votre enfance effacez des registres vos noms prénoms numéro matricule taille poids stature etc.

(Cantique A1)
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soudain nous étions noirs évadés des plantations suants épuisés de fatigue et la peur manquait nous faire nous pisser dessus quand on entendait les chiens derrière pataugeant cherchant aboyant enrageant gueules ouvertes bonne viande de nègres à bouffer déchiqueter on flippait derrière le bruit massif des chevaux et les hommes dessus plus effrayants que leurs chiens bien pires bien pires la route elle toujours pareille grise jaune

http://wp.me/p5DYAB-1nX
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on a trouvé une rue morte un grand décor et dans le jour éteintes glauques dégoulinantes d’ennui les grandes enseignes tristes à mourir ...

http://wp.me/p5DYAB-14T
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nous droits perçant ce grand mur noir encore encore encore plus rien dessus le ciel était lui noir aussi et dedans nous dans les moments où les rires cessaient aussi par petites poches se levait l’immense peur sombre de l’inconnu mais ça ne durait pas...
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ces mauvais cahiers dont les couvertures aux couleurs criardes mal posées sur le croquis central, un chevalier sur une monture cabrée je crois, leur texture au toucher, ressemblaient un peu à la peau qu'attrapaient les vieux paysans après leurs années passées sous les caresses vives du vent, du soleil, de la pluie et, plus souvent encore, du gel qui faisait éclater dans les bois certains arbres affaiblis, fendus déjà et par les fissures desquels l'eau s'insinuait peu à peu jusqu'à en atteindre le coeur pour y attendre que des températures bien largement égatives la fassent se figer, gonfler, se gonfler jusqu'à ce qu'elle parvienne, cette eau changée en glace, à opposer sa dureté minérale à celle plus tendre du bois, puis à vaincre cette dernière en la faisant littéralement exploser
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Cette ville n'existe pas sinon en quelque conte en quelque terre montée de tous ceux de nos mots qui demeurent une fois que nous avons couvert de cris et de colère de bruit et de fureur les murs du couloir.
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Je pensais aussi, faut dire, aux autres, à ceux qui dans d’autres coins du département prenaient les mêmes autocars ou presque pour eux aller dessous la terre, rejoindre les puits qui sur la ligne horizontale (quand tu regardes ce pays, le mien, tu vois ces deux lignes, une Nord-Sud, l’autre Ouest-Est, et tout du long, vers le haut c’est l’acier, vers la droite plutôt le charbon, on aime les choses bien rangées dans la région) étaient comme des sortes de fanaux, des points d’ancrage.
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Dans la nuit à présent pleine, alors que la soutane ne se devinait plus derrière la tache blanche du papier, nous comprîmes que le prêtre ne s'occuperait pas de cela, qu'il ne voulait pas de ça, ces papiers-là, ces phrases-là, et qu'il nous les rendait, nous rendant dans le même mouvement à nous, nous signifiant que nous n'avions plus qu'à nous démêler de cela seuls puisque, le plus souvent, nous réglions nos histoires sans l'aide de personne, sans foi, ni loi et, surtout, sans lui
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La citation du 17 avril 2024

Les mots sont comme des épées.

Sigmund Freud
Jacques Lacan
Françoise Dolto
La comtesse de Ségur
Talleyrand

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