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3.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Daniel Coum est psychologue clinicien et directeur de l'association PARENTEL (Brest), spécialisée dans l'approche psychologique des relations entre parents et enfants, depuis 1993.

Il est Maître de conférences associé en psychologie clinique et psychopathologie (PAST) à l'Université de Bretagne Occidentale, Brest, depuis 2014.

Il est auteur entre autres de "La Famille change-t-elle" (2014) et de "Que veut dire être parent aujourd’hui" (2014), aux éditions Erès.

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Daniel Coum


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4. [réponse individuelle à la question « Qu'est-ce qu'un père ? »] « De fait, l'individualisation de la référence – dont le culte de l'ego constitue une déclinaison très actuelle – laisse à chacun la liberté et la responsabilité d'improviser selon son moi, son histoire ou son humeur ! Convenons que cette liberté, à maints égards si précieuse, peut paraître à d'aucuns lourde à porter et à d'autres quelque peu risquée ! Certains s'en réjouissent, qui tiennent cette liberté d'improvisation pour une revanche sur la dureté – qu'il fût agi d'un rôle de composition ou pas – de leur père dont ils se vengent ou qu'ils réparent, c'est selon. Quelques autres, faute de ressources psychiques, culturelles ou économiques suffisantes, se réfugient dans la tentation de la restauration de l'ordre ancien pour ne pas perdre leur dignité à se sentir impuissants ou, tout simplement, baisser les bras. Quand ils ne s'en remettent pas à l'autorité de la mère quant à savoir comment se comporter, au risque d'être destitué, de facto, de quelque autorité que ce soit, parfois celle même de l'adulte qu'ils sont pourtant. » (p. 88)
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3. [expérience de la paternité] « Devenir père est d'abord et avant tout une expérience sensible en tant qu'elle mobilise de manière singulière le désir d'un sujet orienté vers l'enfant, réveillant nostalgiquement une expérience passée (avoir été attendu, aimé, investi) et idéalement une tension vers l'avenir qui défie le temps.
Que l'enfant (voulu ou pas) soit l'occasion d'une expérience émotionnelle, réveillant chez le père ou l'homme en passe de le devenir, des sentiments plus ou moins intenses suppose, quoi qu'il en soit, que cet enfant ait eu préalablement une place "dans son cœur", c'est-à-dire dans son fantasme. Un enfant est rêvé avant que d'être désiré. Un enfant doit être fantasmé pour être aimé. C'est-à-dire que l'être-père dans sa version sentimentale, en tant que celle-ci constitue l'enfant à venir en objet d'amour, suppose du père qu'il le rêve, l'espère, l'imagine. Voilà ce à quoi la modernité donne désormais droit, plus explicitement qu'auparavant. De là à chercher à instaurer du côté du sentiment une quelconque certitude sur le père, il n'y a qu'un pas ! » (pp. 63-64)
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5. [limites de la subjectivité de la paternité] « Toute faculté propre à notre condition humaine s'incarne, s'éprouve, se met en scène d'une manière ou d'une autre socialement, s'interprète singulièrement et se normalise collectivement. Bien sûr qu'être père se vit à l'intersection d'un désir singulier et d'une loi sociale dans la dimension d'une expérience subjective ou, plus précisément, intersubjective. Mais ce faisant, il n'est là question que de la face visible, investie socialement et subjectivée d'une fonction sous-jacente et nécessaire, en ce sens qu'elle seule nous donne tout à la fois la possibilité d'en incarner la figure et tout à la fois la liberté de le faire diversement... Reprocherait-on au linguiste de mettre à jour les principes logiques de la grammaticalité, comme faculté spécifiquement humaine à analyser et combiner du son et du sens, au motif qu'il ne dirait rien ou pas grand-chose de la pratique actuelle de la langue dans les cours des collèges ou des lycées ? » (p. 129)
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