Mais le cinéma n’a pas l’ambition de remplacer le toucher, il ne veut que remplacer la vue, et l’imagination, ne faire qu’un avec l’un et l’autre. Le cinéma veut se substituer aux images qui nous assaillent quand on a les yeux ouverts et celles qui nous guettent dès qu’on ferme les yeux. Il fonctionne mieux que les rêves parce qu’il ordonne, sans toutefois nier son artificialité.