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Critiques de Daniel Picouly (355)
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Tilou Bleu veut être chercheur d'oeufs

"Tilou bleu a les oeufs bleus, Tilou a des oeufs bleus, Tilou est bleu". Ok, Isabelle aussi...

Ca fait si longtemps que Tilou attend les cloches pour la chasse aux oeufs, mais, ( comme pour J.J Goldmann)...

Elles sont malignes, comme un certain Lapin, on ne les voit pas arriver!





"Encore un matin

Un matin pour rien

Je l'ai attendu en vain

Le lapin, dans le jardin."





Tilou ne trouve rien malgré son panier à oeufs et sa loupe pour les tous petits riquiqui. Il se désespère, des larmes dans les yeux:

- Au secours, Ti Moune, Ti Poune aidez moi!

"Seul sur le sable, les oeufs dans l'eau

Mon rêve était trop beau..."





Mais voilà un gros oeuf. Un petit près de l'arrosoir et un autre sous l'échelle.

"Quand je vois tes oeufs, je suis amoureux

Au plat ou mimosa, j'adore ça..

Quand je vois tes oeufs, je suis amoureux

S'ils sont au chocolat, je suis fou de joie!"





Le panier de Tiloi est rempli à ras bord, avec des oeufs de toutes les couleurs. Des rouges, bleus et même des jaunes!

"J'aimerais quand te dire

Tout ce que j'ai pu écrire

Je l'ai puisé dans le jaune de tes oeufs... ( Pardon Mr Fromet!)





L'auteur, Daniel Picouly est antillais et là bas, tout finit par des chansons:

"Ba moin une... ti omelette, 2 omelettes, 3 omelettes

Ma poupou poulette

Ba moin les clochettes."

Joyeuses Pâques de la part d'une cloche un peu fêlée...
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Le Champ de personne

Récit autobiographique d'une famille de 13 enfants, en région Parisienne, à la fin des années 50. Le petit Daniel a 10 ans et vit à Villemomble dans un petit pavillon. Son papa est chaudronnier et les prodiges qu'il accomplit tiennent de la magie !

Picouly se raconte, et surtout met en scène toute une galerie de personnages attachant, raconte la vie de sa famille nombreuse et unie comme une tribu. Réels ou imaginaires, les souvenirs se confondent tout au long du roman. Le narrateur a alors une dizaine d'années, est fâché avec l'orthographe, et nous raconte sa famille et son petit monde avec les commentaires de sa maman pour recadrer en permanence cet esprit fantasque et pressé, qui saute du coq à l'âne, mais toujours avec tendresse et humour. Entre la Gloire de mon Père et la Guerre des boutons, un roman tendre et cocasse.
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Lulu Vroumette : Lulu, présidente !

Il y a un blaireau puant qui veut être (sans le dire!) président et une musaraigne qui joue sur la peur et la haine, et tant d'autres ...





N'importe quoi! Il y a juste Lulu Vroumette, la tortue et le lièvre bleu " Rien ne sert."

"Avez vous vu Lulu

Vroumette

La tortue la plus chou

Et la tortue la plus chouette"

Kylie Minogue.





La course à la présidence !

La tortue (qui a imposé le '30 kms/h" pour éviter les collisions mortels entre piétons et tortues) se croit trahie car le lièvre organise une causerie pour devenir président (après une primaire?)

Qui va y arriver ? Car rien ne sert de courir...

-"Vous n'avez pas le monopole du coeur!

-Vous êtes un lièvre du passé.

-C'est dommage que vous, vous soyez devenu l'homme du passif !

-Les femmes n'expriment pas le pouvoir, elles ne l'incarnent pas.Le pouvoir s'évapore dès qu'elles arrivent!" Se permet le blaireau en bavant ...BEURCK!

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La faute d'orthographe est ma langue matern..

Ce que j'adore avec les livres de Daniel Picouly, c'est que non seulement ils se lisent très vite et lorsqu'on l'entend citer certains propos, que ce soit à de jeunes enfants pu à des collégiens ou lycéens, nous ressentons nous aussi, lecteurs, cette impression d'être uniques ; que si l'on se donnait un peu de mal, nous pourrions nous aussi devenirs écrivains et cela...j'adore !



Ici, l'auteur revient sur certains passages de son enfance à l'école mais aussi à la maison. Pas facile lorsque l'on se voit être au milieu d'une ribambelle de douze frères et sœurs, surtout lorsque vous n'avez uniquement que des jeunes sœurs qui vous font du chantage comme quoi si vous ne leur racontez pas une nouvelle histoire chaque matin, elles vous dénonceront auprès de votre mère comme quoi vous ne les avez pas escortées jusqu'à l'école. Mais le plus dur pour notre jeune garçon est de se retrouver confronter devant son instituteur qui l'humilie devant la classe entière parce qu'il a battu le record de fautes d'orthographe - mot auquel il a même faite une faute en y rajoutant un "h" comme toute première lettre. Vous imaginez un peu la honte ? Il est vrai que certaines blessures d'enfance ne cicatrisent réellement jamais mais petit Daniel qui devînt grand a depuis lors pris une sacrée revanche sur son instituteur d'antan. Si ce dernier pouvait lire ces ouvrages aujourd'hui...



Daniel Picouly joue énormément sur l'humour, tournant en dérision son image d'élève médiocre et prouve ainsi à tout un chacun que nous devenons tous, un jour ou l'autre, maîtres de son destin. Il ne faut pas se laisser abattre pas des mots qui nous auraient blessés jadis car nous, tous autant que nous sommes, doués en orthographe ou pas, avons notre propre histoire à raconter et pourquoi pas, un jour, à écrire !

Un ouvrage avec des chapitres et des phrases courtes, qui se lit donc très vite et au cours duquel, on ne peut s'empêcher de sourire. A découvrir et à faire découvrir !
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La victoire du nègre

Un petit livre surprenant qui nous raconte l'histoire d'un combat. Celui de Jack JOHNSON et de James JEFFRIES.



Jack JOHNSON a été le premier boxeur noir aux Etats-Unis à battre officiellement un champion blanc en titre. Un morceau d'Histoire et des enjeux qui dépassent cet affrontement d'homme à homme. L'auteur présente presque cette histoire comme un conte. Il choisi d'utiliser la 2ème personne du singulier, ce qui donne un autre dimension au récit. Un « tu » offensif, provoquant, parfois agressif. Un « tu » intimiste : est-ce que Jack se parle à lui même, s'invective ? Est-ce lui qui fait à la fois les questions et les réponses ? Une introspection, des questionnements surgis du passé ou alors invoqués par cet étrange gamin roux qui se tient planté devant lui ?



Puis une évidence : être Jack JOHNSON ça a toujours été gagné, se battre pour soi, mais ça ne l'est plus, ça ne peut plus l'être. Quand on est Jack JOHNSON et qu'on s'apprête à battre une idole du peuple blanc dans un pays où la ségrégation sévit on endosse une responsabilité qui dépasse celle d'un simple boxeur.



Un récit court, rythmé comme un combat : avec de belles phrases qui percutent et des temps morts pour jauger la situation.
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Quatre-vingt-dix secondes

J'appartiens à une famille sur laquelle l'Histoire (avec une majuscule) visiblement s'acharne : chassée d'Espagne, comme bien d'autres, en 1492 par Isabelle la Catholique, et désormais apatride, errant pendant plusieurs siècles à la recherche d'un asile à peu près sûr, elle décida finalement de se scinder en deux. Et tandis qu'une partie de la famille faisait halte en Amérique latine (avant - riche idée ! - de décider de s'installer à Paris, une quarantaine d'années plus tard, précisément au moment de l'invasion des troupes nazies), l'autre, en 1902, se réfugia au pied de la Montagne Pelée une semaine très exactement avant son explosion. Et là… Rideau !



Quand la malchance prend des proportions aussi colossales, le mieux est encore probablement d'en rire… Pourtant, c'est le coeur serré que j'ai abordé le roman de Daniel Picouly qui relate, avec une précision quasiment horlogère, les "quatre-vingt-dix secondes" de terreur absolue au cours desquelles la Montagne Pelée, incontrôlable et déchaînée, vomit avec une fureur diabolique tous les feux de l'enfer de sa nuée ardente sur la terre de Martinique, le 8 mai 1902 à 7h52.



Retour à Saint-Pierre, trois heures avant la catastrophe, retour à la vie, aux activités banales - bientôt dérisoires - des hommes. Les ambitions politiques, les rivalités, les querelles ordinaires, un amour en forme de vaudeville, un duel d'honneur. Mais aussi l'attente, le sentiment d'urgence, d'alarme : “la rumeur se répand : le diable a bu du rhum”. Et la peur. Car “la ville commence à avoir peur”. Et celle qui la décrit, cette peur, celle qui s'en réjouit (“j'aime la peur des hommes. Je guette le moment où elle tranche l'assurance aux jarrets, tétanise les bras, aspire les traits du visage et tète les yeux de celui qui va mourir”), la narratrice improbable - et bientôt l'héroïne - de cette histoire, c'est la vieille sorcière de la Martinique, son vieux tas de pierres, de boue et de magma : la Montagne Pelée.



Figure mythologique, bestiale, concentré de haine pure et d'absolu mépris envers “l'engeance humaine”, le volcan omnipotent et omniscient, divinité altière, jalouse et malveillante, s'apprête à déverser avec jubilation sur les habitants De Saint-Pierre toute sa fureur à dimension biblique. 90 secondes. 30 000 morts.



"Quatre-vingt-dix secondes", qui esquisse en arrière-plan l'histoire coloniale de la Martinique, dresse sans complaisance le tableau des ambitions, des petites vanités et surtout des craintes de la Métropole qui empêchèrent l'évacuation des populations quand elle était encore possible et furent directement à l'origine de ce bilan humain : il était tout simplement hors de question, en pleine période électorale, de prendre le risque que le vote noir l'emporte sur le vote blanc. Or, en cas d'évacuation, seuls les Noirs seraient restés...



De cette tragédie qui marqua à jamais la mémoire de la Martinique, de ce désastre sans précédent, Daniel Picouly tire un roman au ton léger, ironique et drôle qui illustre avec beaucoup de talent cette capacité - et cette grandeur - qu'ont parfois les hommes face aux plus grands malheurs : celle de ne surtout pas s'appesantir, de ne pas s'attarder au désespoir, mais de rire face au destin et à la mort en attendant les jours meilleurs et les lendemains qui chantent.



Un roman original, très documenté et bien écrit, que j'ai lu d'une traite et que j'ai beaucoup aimé.

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Tête de Nègre

Daniel Picouly revisite Chester Himes, pendant la Révolution Française!

pour moi, ça marche.

Comme Georges Pérec pour La disparition, tous les coups sont permis.

Chaque chapitre est donc titré d'une des traductions de maître Himes, qui donna naissance à certains fleurons de la Série Noire.

Picouly met tout à la sauce française, des voies parisiennes numérotées jusqu'au petit pain rond préféré des américains...et de leur plus célèbre distributeur!.. en passant par certain moyen de transport peint en jaune!

Tous les coups, vous dis-je!

Bel hommage, ma foi.

Et n'ayant lu que des recueils de nouvelles de Chester Himes, ce récit trépidant va me faire plonger dans les aventures des deux flics de Harlem, de l'autre côté de l' atlantique.
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La faute d'orthographe est ma langue matern..

Pour avoir été puni une fois de plus pour orthographe aléatoire, le narrateur décide d'assassiner son instituteur. Mais pas avec des moyens très surfaits tels que poignard ou carabine. Encore moins le poison. Non, il l'assassinera à coups de fautes d'orthographe. Vaste projet...



Plus qu'un récit linéaire, le sympathique Daniel Picouly partage des anecdotes liées à l'enfance et les joyeusetés des salles de classe  (quand elles ne sont pas également de torture).

Pour épater une fille, il achète notamment un volume de Proust... hélas pas le premier de La recherche. A sa tentative de lecture, il finit par croire que le Marcel n'écrivait pas français! Et de se sentir asphyxier "au monoxyde de Proust" (celle-ci, je l'adore!)



L'auteur développe toute sa verve et son humour dans un court volume vite lu mais qui fait chaud au coeur.
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L'Enfant léopard

Ma première lecture d'une oeuvre de Daniel Picouly. J'ai trouvé ce roman très original. J'ai bien aimé cette plume alerte, qui nous fait pénétrer dans les coulisses du Paris de l'époque révolutionnaire . J'ai acheté d'autres livres du même auteur, conquise par "L'enfant Léopard" et très heureuse de cette belle découverte.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Quatre-vingt-dix secondes

8 mai 1902, 7h 52: Jour funeste où la montagne Pelée explosa.

Le volcan ravagea Saint-Pierre de la Martinique en quatre- vingt dix secondes, exterminant par l'onde de choc et la nuée ardente près de 30 000 personnes.



Voici pour les faits historiques. du grain à moudre pour décorer de voiles noirs et de dramaturgie une fiction romanesque sur les jours précédant la catastrophe.



Mais Daniel Picouly est un facétieux.

D'accord pour faire devoir de mémoire mais pas d'accord pour faire un livre «catastrophe» et surtout ne pas tomber dans le piège du mélodrame. Il préfère choisir le mode tragi-comique et une écriture espiègle pour dérouler la fin annoncée. La matière dramatique est toute trouvée, reste plus qu' à lui associer quelques figures humaines et le tour est joué.



D'ailleurs il se cache derrière le récit. C'est la montagne qui parle, qui monologue en vieux Moloch grincheux en voyant ces humains vaquer à leurs minables petites affaires: gouverneur, journaliste, planteur, curé, amoureux interdits pour cause de race, et tout le petit monde de l'île, du plus noir au plus « mélangé ».



Il faut déguster l'écriture aux tournures poétiquement malicieuses, sourire des bons mots, des situations ubuesque ou incongrues. Cela n'empêche nullement de se projeter dans cet épouvantable drame humain, empli d'effroi devant cette éruption volcanique meurtrière qui rasa le Petit Paris de Antilles en ne laissant que 3 survivants.



Je conseille vivement.

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Le Champ de personne

Daniel Picouly raconte son enfance dans les années cinquantes en région parisienne (à Villemomble) avec beaucoup d'humour et d'inventivité au sein d'une grande famille (13 enfants). Le petit Daniel déborde d'imagination et raconte avec l'innocence d'un gamin de 10 ans ces années passées dans l'insouciance et l'amour familial, ponctué par les incessants dialogues avec sa mère. Picouly manie le verbe avec beaucoup de drôlerie et de talent, le roman est tantôt émouvant tantôt hilarant. Nostalgique et tendre ce roman d'apprentissage entre "le petit Nicolas" et "la guerre des boutons" est un joli moment de lecture.
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Le Champ de personne

Daniel Picouly est né en 1948 à Villemomble, dans la banlieue parisienne, onzième enfant d'une famille de treize ; il a commencé à inventer des histoires à la demande de ses deux petites soeurs.... Et quelle belle histoire que celle du Champ de Personne.

Nous voici en septembre 1958, nous partageons une journée du petit Daniel, dit "le Mohican", nous retrouvons sa famille, l'école et ses copains de classe, le football, le monde des réclames, du café Mokarex, des Caravelle. Mais surtout de l'amour pour un père et une mère hors du commun, des "aventuriers de l'ère moderne" comme il le souligne en avant-propos.....



Le Champ de Personne est un roman "jeunesse" qui nous dépeint avec beaucoup de sensibilité le monde de l'enfance, au sein d'une famille nombreuse, joyeuse et solidaire. M'am, la mère de famille, a des allures de Peter Pan, le père a une griffe de tigre dans le dos... Il ne peut pas, comme il le prétend, être Chaudronnier formeur P3 tous métaux à Air France. Il a sûrement une vie secrète, il traverse sûrement les airs au-dessus du quartier... c'est Chaudrake, mi-chaudronnier, mi-Mandrake, un superhéros des années 50.

J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman autobiographique qui nous replonge dans l'atmosphère des années d'après-guerre. Daniel n'aime pas l'orthographe, mais ses rédactions sont pleines d'une poésie incroyable : il sait déjà raconter l'anecdote qui nous émeut, mettre en scène camarades ou adultes, trouver les mots qui vont à l'essentiel. Il n'oublie pas de nous parler de son instituteur M. Brulé (sans accent circonflexe) qui lui a fait lire L'Enfant et le Fennec et lui a ouvert tout grand le monde de l'imaginaire : "Un maître, c'est plus fort qu'un docteur. Plus fort que tout".

Un roman dont il ne faut pas oublier de mentionner la superbe couverture colorée d'inspiration africaine, le tableau "la Nacelle", de William Wilson.

Pour aller plus loin, et en savoir plus sur un auteur vraiment sympa, je conseille de visionner les vidéos de Daniel Picouly sur le site de Babelio !

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Nos géographies de France

Deux élèves, de ceux qu’en des temps relativement anciens, on appelait des cancres, affirment en pleine classe que "la géographie, c’est chiant", ce qui ne manque pas de choquer l’auditoire (Nous sommes en 1958) , et se voient infliger une punition-réparation par le maître : donner douze cours, recouvrant les douze parties du programme, en rendant la géographie « intéressante ». Nos deux compères, dont le narrateur se nomme Daniel (Picouly sans doute), se mettent au travail, servant au lecteur une série de cours de géographie survolant tout le programme. A lire comme un document historique , car toute la partie industrie, commerce, secteur d’activités est obsolète pour le lecteur aujourd’hui, de même que certaines cartes comme les cartes météo. Cette lecture fut plaisante car truffée de perles, toutefois, la lecture ne fait pas tout : le livre est richement illustré de cartes, d’images agrandies, de celles qui, avec les planches des éditions Rossignol, ont tapissé les murs des classes pendant un certain temps. Nostalgie pour les uns, souvenirs, bons ou mauvais pour les autres, ces planches sont très agréables à regarder, personnellement, j’ai beaucoup aimé les planches illustrant les saisons qui sont magnifiques. Seules les cartes me rappellent mes années d’école, sans doute parce que pour l’époque, l’acquisition de ces planches devaient être onéreuse.

J’ai passé un excellent moment à la lecture de ce coup de cœur rempli de jolis dessins et de l’humour de Daniel Picouly dont je ne me lasse pas.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Quatre-vingt-dix secondes

Pour moi qui mettais beaucoup d’espoirs dans ce livre de la rentrée littéraire précédente, cela a pourtant été une réelle déception. Pourquoi? Je m’explique en quelques mots…



Tout d’abord, le style d’écriture auquel je n’ai pas adhéré. J’ai trouvé l’écriture compliquée et pas vraiment fluide, contrairement à ce que je suis habituée. Par contre, j’ai apprécié le risque pris par l’auteur de faire « parler » la Montagne Pelée, comme il le fait dans certains chapitres et non, comme la quatrième de couverture le laisse penser, durant tout le récit.



Ensuite, je pensais voyager par la pensée dans ce département d’outre-mer qu’est la Martinique, lieu haut en couleurs et exotique pour moi. Or, je n’y ai pas retrouvé les parfums et les senteurs espérés par les descriptions. Même si de nombreux lieux sont mentionnés, mon imagination n’a pas eu l’opportunité de me transporter aussi loin.



Dernier point négatif pour moi : les personnages. Alors que ces derniers ne sont pas forcément nombreux, j’en ai vite perdu le fil, sans vouloir vraiment essayer de le retrouver. Je n’ai pas abandonné ma lecture mais je l’ai laissée de côté un certain temps, ce qui ne m’a pas chamboulée dans le reste de l’histoire.



Attention, tout ceci n’est que mon humble avis. Comme je vous l’ai déjà dit, je vous conseille de lire ce livre et de vous en faire votre propre opinion. Si vous souhaitez en débattre ensuite avec moi, n’hésitez pas à me laisser un message sous cet article, j’en serai honorée
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Le Champ de personne

Deuxième livre que je lis de Daniel Picouly et même si les univers sont très différents, je suis complètement sous le charme !

Quelle écriture ! On est happé par la vie de cette famille, on s'installe avec eux à table même s'il n'y a pas grand chose à manger. On vibre, on s'insurge, on rit avec eux. Impossible de lâcher le livre. Ca m'a d’ailleurs valu quelques réveils difficiles tellement on s'abandonne à la lecture en perdant toute notion de temps.

Et puis quelle ambiance ! On est entre La guerre des boutons et du René Fallet. La vie est simple, difficile et joyeuse. On s'amuse de tout à travers les yeux de ce gamin de dix ans.
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Le Champ de personne

Picouly nous offre une témoignage touchant. Ce petit gosse de 10 ans, qui refait le monde à sa manière nous emmène avec lui dans ses aventures. On est bourlingué tout du long par Picouly, pleins d'humour et de tendresse. Ce petit garçon, qui s'émerveille du monde, et qui invente des vies secrètes à sa famille, nous traine avec lui dans la cours de récréation, dans le caniveau, ou même dans le champ de personne. Mais n'oublions pas ses soldats Mokarex qui sont du voyage aussi!
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Tête de Nègre

Livre très original, pas si noir je trouve, qui nous fait découvrir un Paris imaginaire sous la Terreur. Ce texte me rappelle beaucoup un autre livre de Daniel Picouly, "L'enfant léopard". Nous nous trouvons ici face à un roman très court et alerte qui se lit très vite comme une BD. Un honnête divertissement. Un style correct. Par contre je n'ai pas du tout apprécié les illustrations du livre dont je n'aime pas le trait grossier. Ces dessins n'ajoutent rien au texte et je les trouve très laids.
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La faute d'orthographe est ma langue matern..

Picouly revient une fois encore sur ses souvenirs du temps où l'orthographe avait son importance et où il faisait parfois 26 fautes 3/4 dans sa dictée!



Fils de griot, ce quarteron de la tradition orale s'est mis à écrire parce qu'à propos d'une histoire déjà entendue par ses sœurs et pour éviter qu'il la répète, elles lui ont dit "taka les écrire" tes histoires.



Ce petit livre tendre et humoristique, très sympa pour un voyage d'une heure. Il me donne envie de lire "le champ de personne".

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Mon premier roman d'amour

Un môme de dix ans, qui rêve de devenir écrivain, trouve deux paquets de lettres d’amour et en fait son premier roman. Tendre et drôle.
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Le Champ de personne

Lu en a peine deux jours et j'ai beaucoup aimé. Roman autobiographique écrit avec une verve digne d'un Pagnol.J'ai souri ,j'ai pleuré ,au contact de cette famille de 13 enfants qui vit dans un minuscule pavillon de banlieue .Des parents tellement attentionnés ,veillant au grain toujours sur le qui -vive ,mais une bonne dose d' humour : une histoire : l'enfance de Daniel Picouly,c'est rafraichissant ,truculent ,l'on s'y sent bien dans cette famille même si parfois le repas du soir se compose de pain dur et d'un bol de café au lait.Une très belle leçon de vie! A recommander chaleureusement. Je pense poursuivre la lecture de cet écrivain. ⭐⭐⭐⭐
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