Une receuil de 10 nouvelles, très bien faites, pour notre jeunesse, mais également pour nous adultes. Un moyen de prévenir afin que nous fassions un peu attention à notre planète. de très grand auteurs ont joué le jeu et ils s'en sortent bien. D'ailleurs l'idée de meler SF et écologie est pour moi formidable et touche juste là ou ça fait mal.
Comme toujours dans le cadre de recueil il y a des nouvelles qui touchent plus que d'autres.
Tout d'abord j'ai trouvé que dans Inondations de Donald A. Wollheim l'auteur a su très merveilleusement décrire la terre sous son plus beau jour.. on le sent amoureux de cette planète qui est la notre et dont nous devons prendre soin.
Après les autres nouvelles sont aussi touchantes mais j'en ai une tout particulièrement qui m'a émue au point que j'en avais des sanglots. Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés quand je dévoilerais qui est l'auteur de cette merveilleuse nouvelle. Je savais que cet auteur était un formidable conteur, mais il m'a encore une fois bluffé parce que en 10 pages il a réussi a faire monter des émotions incroyables. Et cet auteur n'est autre que Pierre Bordage (mon chouchou de l'année grâce au challenge Pierre Bordage) avec la nouvelle Dans le regard des miens ( avec pour thème : maladies, pandémie, manipulations génétiques).
Du coup les 3 nouvelles finissant le recueil m'ont semblée un peu fade, même si j'ai eu grand plaisir à les lire.
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Voilà un très chouette petit roman qui pourrait bien donner le goût de la SF à un jeune public. J’avais déjà lu une nouvelle de Danielle Martinigol, incluse dans l’anthologie « les archives du futur : un siècle de SF », texte que j’avais trouvé un peu fade. « Les oubliés de Vulcain » me réconcilie avec l’auteure.
La principale qualité du roman est la peinture de Vulcain, la planète-poubelle. En finalement peu de pages, Martinigol donne vie à un monde riche et crédible. On a un aperçu de cet univers dans son ensemble, sa géographie, ses habitants, son fonctionnement social. Les personnages principaux sont bien campés. Le jeune lecteur pourra s’identifier à ces adolescents volontaires et attachants sans être trop lisses. Les autres personnages ne sont pas vraiment fouillés, le roman est trop court pour cela mais ça ne m’a pas gênée.
L’intrigue est prenante et très bien menée. Tout va très vite, le roman est très court mais jamais je n’ai eu l’impression de lire un récit bâclé. L’élément des modifications génétiques s’intègre parfaitement à l’intrigue.
« Les oubliés de Vulcain » n’est pas qu’une suite d’aventures sur une planète hostile. Derrière le divertissement ludique il y a un propos. La préoccupation écologique est bien sûr au centre du récit et nul doute que ce sujet de la gestion des déchets trouvera un écho auprès d’un jeune public largement sensibilisé à cette question. L’auteure donne également une touche sociale avec l’évocation des 2 classes qui cohabitent sur Vulcain.
Un roman de SF destiné à un jeune public qui est à la fois divertissant et intelligent, voilà qui mérite d’être salué. Et d’autant plus que si « les oubliés de Vulcain » plaira aux enfants à partir de 10-11 ans, il saura également séduire leurs parents.
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J'ai acheté ce livre à ma fille il y a 5 ans (elle avait 9 ans) et elle n'a jamais voulu le lire. J'ai appris avec le temps que la SF ce n'était pas du tout son truc. Peu importe.
L'histoire n'est pas très longue et tourne autour du personnage de Charley, un jeune ado. Le jour de son 15ème anniversaire il découvre le secret de sa « naissance » et s'enfuit avec son charat (hybride d'un chat et d'un rat, quelle drôle d'idée ^^ ) sur la planète Vulcain. On n'y croisera pas Mr. Spock, la Vulcain de Danielle Martinigol est une planète qui sert de poubelle à la Confédération des Trente Mondes.
Les habitants de Vulcain vivent des déchets qui sont largués sur la planète et ont une vie très dure. Pour un livre jeunesse j'ai quand même été surprise que l'auteure fasse mourir le personnage d'Edyn et surtout Odilon le charat. À la fin, Charley en récupère le clone mais cela ne constitue pas pour moi un « happy end ».
Sinon à part cela, j'ai trouvé que c'était une réflexion intéressante sur la gestion des déchets et ses effets nocifs sur la santé.
Une lecture jeunesse d'actualité.
LC imaginaire des Trolls
Challenge défis de l'imaginaire 2019
Challenge multi-défis 2019
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Difficile de résumer la période de vingt-cinq ans de coexistence entre espèces vivantes que racontent les trois romans (et une nouvelle*) qui constituent cette intégrale.
Tout aussi délicat de faire apparaître devant vos yeux cette magnifique planète qu'est Autremer sur laquelle cohabitent maintenant depuis 200 ans des humains et des vaisseaux-animaux, appelés Abîmes.
C'est avec regret que j'ai quitté cet univers, à l'écart de l'empire des Cent Mondes sur lesquels les hommes ont essaimé... et laissé derrière moi la tumultueuse famille Maguelonne qui s'est considérablement agrandie entre le début et la fin de cette aventure de Space-opéra pour adolescents (et adultes !)
Tout commence par Sandiane, apprentie journaliste marchant dans les pas de son père. Aussi hautaine, effrontée et imbue d'elle-même que son paternel. Ils sont sur un transporteur galactique en détresse quand une Abîme vient les sauver, eux et les 10000 autres voyageurs... c'est ainsi que le lecteur, en même temps que Sandiane, peut poser ses premiers regards sur une planète aquatique où les hommes vivent en osmose aussi bien avec ces mastodontes extra-terrestres qu'avec son sublime environnement sous-marin.
En dehors des préoccupations écologiques, Danielle Martinigol aborde dans la première partie, l'éthique du journalisme et son (non-) respect de la vie privée, ainsi que les rapports (de pouvoir) entre politiciens et médias.
Les médias restent aussi le thème de prédilection dans le deuxième récit quand l'auteure dénonce les crapuleuses dérives de la télé-réalité avec le personnage de Corian, venu d'une "planète-poubelle" afin de participer à la sélection des futurs pilotes (nommés Perls) pour pouvoir "staser" avec les Abîmes.
C'est, des trois romans, mon préféré. L'histoire d'un très jeune homme qui réalise une quête intérieure, découvre l'amitié et la sagesse dans l'amour pour un autre être vivant...
...cet amour qui dans le dernier roman devient possessif, quand la fille aînée de Sandiane est devenue Perl à son tour...
Là encore, D. Martinigol s'attaque à la guerre des médias et à l'abus des pouvoirs gouvernementaux qui préfèrent jouer le jeu de la désinformation et de la dénégation.
Or, n'oublions pas que l'homme et ses divers sentiments qui le font réagir restent au coeur de ce planète-opéra. La famille Maguelonne et la fougue de ses membres nous sont contés dans une écriture alerte... ils occupent (avec leurs Abîmes) et tout autant qu'ils sont, encore longtemps notre esprit, après avoir -rêveusement- fermé le livre.
(* nouvelle parue dans le recueil "Premiers contacts", éd. Mango, collection Autres mondes)
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On suit Charley, un jeune adolescent qui vient de fêter ses quinze ans. Furieux d'entendre certaines révélations, il s'enfuit et se retrouve sur la planète Vulcain. Il fera la connaissance de Jani, une jeune fille qui va sympathiser avec lui...
C'était pour mon fils que j'avais pris ce livre de science-fiction jeunesse, il était recommandé dans son cours de CE2 (il y a deux ans). Bon, il ne l'a pas lu mais moi, oui ! Et bien, pour ma première lecture de cette auteure, c'était une belle découverte. J'ai aimé le thème de l'écologie abordé de belle façon. Tous ses déchets envoyés sur cette planète, ont une deuxième vie.
Il y a aussi cette différence entre les pauvres et les riches, si proches et pourtant tellement éloignés dans la communication.
J'ai regretté des personnages qui restent en surface, une intrigue un peu trop prévisible et un thème peu développé à mon goût : les manipulations génétiques même si Danielle Matinigol met en balance les pour et les contre. En tout cas, il y a tout de même du rythme, de l'aventure et des thèmes intéressants. J'ai vu qu'il y a un livre de l'auteur qui s'appelle, Charlex, à suivre !
(J'ai commencé un autre livre de l'auteur, j'espère qu'il me plaira autant !)
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Bienvenue sur la planète-poubelle
Bienvenue sur la planète-poubelle ou plutôt ... bienvenue en enfer !
Le jeune Charley est un jeune garçon « amélioré » qui s'est enfui pour échapper à ses « créateurs », en se cachant dans un container de déchets qui a été largué sur la planète Vulcain. Ce monde volcanique sert en effet de décharge aux mondes qui l'environnent !
Les habitants de Vulcain, qui survivent en triant les déchets en question, mènent une existence effroyable : ils sont victimes de gaz toxiques et de maladies incurables (la rouille fulgure…), ils doivent constamment sonder le sol pour échapper aux éruptions volcaniques intempestives et beaucoup meurent écrasés, à l'extérieur ou dans leur maison, par la chute des containers qui sont largués sans prévenir !
Mais le jeune Charley s‘épanouit sur Vulcain : ses « améliorations » lui permettent d'affronter aisément ce monde hostile, il est accueilli par la famille de la jeune Jani dont il tombe amoureux, et il devient même l'ami de Morvan, le fils d'un membre de la classe dirigeante de Vulcain qui vit loin des décharges.
Mais ceux qui ont « amélioré » Charley sont à sa recherche…
Un rythme soutenu, un héros singulier dans un univers original (surtout pour un roman destiné à la jeunesse !) et glaçant : ce court roman a reçu de nombreux prix mérités.
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Voici un petit roman de SF pour jeunes lecteurs assez passionnant. le monde créé par Danielle Martinigol oscille entre dystopie, Planet Opera, anticipation et aborde quelques thèmes délicats pour ce jeune public, l'adoption, la déontologie scientifique, la pollution, la hiérarchie sociale… C'est traité de façon intelligente, avec des personnages touchants, du rythme, des rebondissements, du suspense, des émotions. C'est assez complet. Maintenant, moi, en tant qu'adulte, il m'a manqué quelques approfondissement sur fondements de cette société, son fonctionnement, de plus les rebondissements arrivent un peu trop vite et les problèmes sont trop vite éludés, quelques petites incohérences se glissent parfois, comme certaines remarques de Jani impossibles pour quelqu'un qui n'a vécu que dans une déchèterie toute sa vie. Mais c'est vite lu, suffisamment court pour le public ciblé (9-12 ans), déjà bien consistant, et très sympathique pour découvrir la science-fiction.
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Tim et Pierrel sont deux jeunes adolescents, jumeaux, dont le père travaille à Guédélon, à la reconstruction du château médieval. C'est là qu'ils croisent Tessa et Wally, une sœur et un frère, dont la mère est de passage sur le chantier pour y étudier un drôle de phénomène, des pierres qui pleurent...
Wally dit avoir rencontrer un chat casqué qui lui a parlé, étrange non ? Ils se retrouvent rapidement huit siècles plus tôt où ils rencontrent Pacqueline, une jeune fille dont le père est en danger...
Une aventure où les héros sont des enfants, capables d'une réflexion sensée, c'est super ! Les aptitudes de chacun servent lors de leurs différents passages, un peu trop attendu. La narration est rondement menée par Danielle Martinigol dont j'avais aimé Les oubliés de Vulcain dans un contexte tout à fait différent. Là, le voyage est dans un passé lointain, les enfants rencontrent des personnes dont les habitudes et la langue diffèrent de notre époque. Même si l'élément qui permet de voyager dans le temps est un poil trop fantastique, ça permet de découvrir les moeurs de l'époque médievale.
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Les oubliés de Vulcain a été pour moi une excellente surprise. Évidemment, le contexte de science fiction offre un excellent divertissement, mais aussi une jolie entrée dans le genre pour les jeunes lecteurs. C'est aussi un roman initiatique, où le jeune héros cherche à trouver sa place dans la société.Mais le livre offre aussi une excellente réflexion sur l'écologie, la gestion des déchets, la cohabitation des peuples. Et le roman est d'autant plus intéressant, que l'auteur a créé un univers fouillé, et qu'il est facile de s'identifier au jeune héros, adolescent bousculé dans ses conviction et qui a du mal a trouver un but à sa vie.
Bref, une jolie découverte.
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Contente d'avoir relu ce livre, dont j'avais finalement peu de souvenirs depuis ma seconde lecture (en 2013), la première date de mes années collège.
C'est un des premiers romans de SF que j'ai lus. Et cette relecture m'a fait retombée dans les univers que j'adorais étant gamine. Un personnage central (finalement assez ambivalent pour l'époque), des personnages secondaires plutôt brossés que développés mais toujours agréables à suivre, un univers empreint d'une réflexion éthique sur la manipulations génétiques, le clonage et écologique sur la gestion des déchets (d'actualité).
Si vous aimez les romans jeunesse, une petite aventure extra-planétaire. Attention aux konts et aux éruptions, Vulcain n'est pas tellement hospitalière mais on a plaisir à y suivre les Volcanos et les Ords.
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Même si elle s’est fait connaître notamment par des livres destinés à la jeunesse, le volet science-fictionesque est toujours présent dans l’écriture de Danielle Martinigol. C’est avec Burgundia Remanence qu’elle nous montre une partie de ce qu’elle sait faire à l’occasion de la Décade de l’Imaginaire 2014 proposée par L’Atalante.
Un voyage de noces sur Remanence, rien ne semblait moins indiqué pour ce petit couple : entre les vieux en mal de souvenirs et la culture traditionnelle de la vigne qui s’y perpétue inlassablement, Alcidia et Lorendin tombent malgré tout sur un vieil androïde, un clonandre plus exactement, qui leur confie ses souvenirs épars concentrés sur l’appellation Burgundia. Après des recherches rapides et un voyage qu’il l’est tout autant, la quête des origines s’effectue le nez dans le raisin.
L’auteur nous offre ici une petite aventure rondement menée, où elle concilie son amour de la Bourgogne avec ses convictions écologiques tout en introduisant des « robandres » et des « clonandres », sortes d’androïdes se différenciant tout simplement par leur type de conception. Le fait que nous suivons une quête très lointaine dans le futur n’enlève pas grand-chose au goût pour l’œnologie que toute personne digne de ce nom devrait avoir.
Burgundia Remanence propose un voyage court mais rafraîchissant autour des problématiques propres à l’écriture de Danielle Martinigol. L’opération comprenant cette nouvelle gratuite met également en valeur son roman jeunesse Cantoria au prix de 2,99€.
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A des millions de kilomètres de la planète terre se trouve Universalia, la planète du Savoir.
Le père de Nunzia vient d'y être nommé Conseiller de la Délégation Terrienne et va s'y rendre accompagné de sa femme et de leur fille.
Nunzia va se lier d'amitié avec Marien et O'KrYn gardien des lunes.
O'KrYn a des iris vert pur, c'est un Orionis ; il a des dons extraordinaires de mémorisation, il n'oublie jamais rien de ce qu'il voit et ne peut mentir.
Sur Universalia les personnes se déplacent en navettes-tubes.
O'KrYn a une mission secrète bien précise et va y entraîner, malgré lui, Nunzia.
- Un énorme varan sauveur près de la fosse des tempêtes,
- des bandits intergalactiques,
- du cristal sauvage sur la lune rouge qui attise les convoitises,
- Un oiseau magnifique , le Phénix baptisé "Joyau" qui se métamorphosera pour mieux renaître de ses cendres.
Les différentes lunes qui existent :
- La Lune Verte la forestière, la Bleue : la marine, la Blanche : celle des neiges, la Rouge : la lune des déserts et la Noire : la lune des tempêtes.
Livre de SF sensible à l'écologie où les Orionis ne se laissent pas corrompre.
" le destin nous rappelle toujours à l'ordre ..."
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L'odeur du jour est un roman pour ado très sympa qui mêle finement policier et surnaturel. On y suit Lilith, dite Lilie (elle déteste son prénom) qui va enquêter sur la mort de sa prof préférée dans un attentat, aidé par des alliés inattendus, Angie, la terreur de l'école, et des fantômes muets.
Sans le moindre temps mort, l’histoire se développe, entre recherche sur l'attentat, rencontres diverses et accidents du parcours. Lilie se laisse guidé par son odorat, ou plutôt par l'odeur du jour, qui chaque matin lui prédit un évènement de la journée
On s'attache facilement aux personnages de Lilie et Angie, mais aussi à leur entourage et l'on les suit avec énormément de plaisir. Avec un petit coup de cœur pour Muttie, la grand-mère allemande de Lilie
Une jolie découverte, faite grâce à Netgalley et aux éditions Hachette. Un grand merci à eux.
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Un roman de science-fiction typique de Danielle Martinigol, qui y respecte son éternel crédo : la règle des trois A : Aventure, amour, ailleurs.
Comme les Oubliés de Vulcain, ce livre est centré sur l'écologie : dans un futur relativement proche, la Terre est desséchée du fait de l'épuisement des ressources en eau. De nombreux humains ont fui la planète pour des satellites artificiels, et les derniers Terriens sont contrôlés par une organisation mondiale aux buts prétendument humanitaire, mais qui s'assure en réalité la mainmise sur les réserves en eau restantes, et assurent leur domination sur la population par le biais de leurs milices, et des jeux vidéos.
Les personnages sont très attachants, et mettent sans s'en rendre compte les pieds dans ce guêpier.
Un livre jeunesse comme on n'en fait plus, qui aborde simplement de très grandes questions, et que je recommande aux petits comme aux grands lecteurs.
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Le roman est court et efficace. Peut-être un peu trop court. J'aime mieux quand les choses prennent plus de temps pour s'installer, se régler... mais l'avantage, c'est que le roman peut être proposé à de jeunes collégiens qui pourraient être découragés par un texte plus long.
Le roman tourne autour de l'écologie. Il donne envie faire tout de suite attention à notre consommation d'eau. Il met aussi en avant des questions de pouvoirs, de manigance financière, de contrôle de la population.
J'ai trouvé Bruce, le héros, un peu agaçant. Il est colérique, parfois sans raison. Mais ça le rend très réaliste et humain.
Ecologie, jeux vidéo, histoires d'amour... Tout est réuni pour un roman assez prenant.
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Les abîmes d'Autremer sont de splendides astronefs, et Sandiane, jeune journaliste, voudrait tout savoir d'eux. Elle mène l'enquête auprès d'une famille de la planète aux eaux bleues, dont elle se rapproche jusqu'à comprendre le secret... Mais pourra-t-elle le dévoiler ? Le lien noué avec les habitants d'Autremer n'est-il pas assez puissant pour la retenir ?
Ce roman est le début d'une belle trilogie sur le secret, la famille, et les liens que les hommes pourraient créer avec des peuples radicalement différents. On y retrouve les ingrédients classiques des romans de Danielle Martinigol : amour, secret, découverte d'un monde nouveau, mais ça passe très bien au collège.
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L’or bleu est un bon roman de SF pour les plus jeunes c’est intelligent et ça permet d’entrer dans la sf dès le plus jeune âge. Bruce vit sur une colonie dans l’espace et se rend sur Terre pour la 1ère fois. Il va être très étonné de ce qu’il découvre et être embarqué dans une grosse aventure qui le dépasse. Il découvre une Terre très polluée, sèche et où la ressource la plus précieuse est l’eau, l’or bleu. Il reste des pôles riches où il y a de l’eau, en particulier une grosse centrale de jeux type Las Vegas mais en version jeux videos en réalité augmenté. Bruce est en vacances chez un ami de son père, un scientifique et lui remet une enveloppe sans rien savoir de son contenu.
Il a été publié en 1989 et c’est important à noter car si le résumé semble assez convenu à présent, quand on le remet dans ce contexte c’était avant-gardiste et visionnaire comme récit. C’était genial, c’est haletant, palpitant et visionnaire. On a des sujets écologiques qui étaient peu abordés à cette époque, une vision de l’importance possible des jeux videos avec gains énormes possibles, retransmissions des meilleurs parties, paris…
C’est une anticipation qui tient la route et n’a pas pris une ride. L’écriture et les thématiques sont très actuels pour un roman de 1989.
Le personnage de Bruce est très réaliste, c’est l’ado de base, agaçant, qui veut comprendre et ne plus être traité comme un enfant. Il n’est pas surjoué. Les personnages féminins sont vraiment chouette. La densité de l’histoire est étonnante : c’est un roman jeune lecteur, court et pourtant qui arrive à ne jamais tomber dans aucune facilité. Je n’ai toujours pas compris comment elle arrive à mettre autant d’ingrédients sans faire aucun saupoudrage et en si peu de pages.
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