Dans cette ville on sort tout dehors chaque jour. Comme chaque maison est aussi une boutique on sort, tous les matins, les marchandises qu'on étale sur le trottoir. Et le soir, on rentre tout. On rentre même les comptoirs sur lesquels on avait disposé ces marchandises. C'est assez étonnant de découvrir qu'on puisse caser tant de choses dans ces minuscules maisons. Et ces rues vides où l'on ne croise, la nuit, que de grands chiens maigres.