La réalité est ce que nous prenons pour être vrai.
Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons.
Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions.
Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons.
Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons.
Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons.
Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons.
Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai.
Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité.
L'univers est indivisible, même si nous pouvons le représenter par différents composants. En particulier, cela signifie qu'au niveau de la théorie quantique, le sujet qui observe et l'objet observé ont une influence irréductible l'un sur l'autre. Il est donc impossible de séparer la perception de l'action.
A l’origine, la science est une philosophie. Aujourd’hui, on croirait plutôt qu’elle ressort d’une espèce de technique. Notre monde moderne est tout entier en train de se ramener à des techniques et cela supprime la signification de toutes choses. Les gens sont progressivement tombés dans ce piège et ont expliqué que tout ce qui n’est pas technique serait sans importance. Vous pouvez vous rendre compte de cette évolution historique de l’idéologie dominante. Mais on ne peut pas en déduire que cette thèse soit une vérité absolue.
Si nous voulons que la société change, quelques changements individuels et superficiels, ou des modifications du système économique ne suffisent pas. Un bouleversement complet de la conscience est nécessaire. Nous ne savons pas encore comment ce changement va se réaliser, mais je suis persuadé qu'il est absolument vital.
L’individuel est en fait l’universel. L’individualité véritable n’est possible que si elle se déploie à partir du tout. L’égoïsme est centré sur l’image de soi qui est une illusion et une erreur.
Il est instructif à ce moment de mettre en opposition les caractères clés des théories relativiste et quantique. comme nous l’avons vu, la théorie de la relativité exige continuité, stricte causalité (ou déterminisme) et localité. De l’autre côté, la théorie des quanta exige non-continuité, non-causalité et non-localité. Ainsi les concepts de base de la théorie de la relativité et de celle des quanta se contredisent directement l’un l’autre. Il n’est donc pas tellement surprenant que ces deux théories n’aient jamais été unifiées d’une façon consistante. Il semble extrêmement probable qu’une telle unification ne soit pas possible actuellement.
Bien-sûr, la physique moderne établit que les vrais courants, par exemple ceux de l’eau, sont composés de « particules élémentaires » comme les électrons, protons, neutrons, etc. Longtemps on a pensé que ces derniers étaient la « substance ultime » de tout ce qui est réel et que tous les mouvements de flux (comme ceux de courant) doivent se réduire à des formes nées des mouvements à travers l’espace de séries de particules interagissantes. Toutefois, on a trouvé que même les « particules élémentaires » peuvent être créées, annihilées et transformées ; ceci indique non seulement qu’elles sont peut-être des substances ultimes, mais aussi qu’elles sont des formes relativement constantes, abstraites d’un niveau plus profond de mouvement. On peut supposer que ce niveau plus profond de mouvement peut être analysable en d’encore plus fines particules qui peut-être se révéleront être la substance ultime de l’ensemble de la réalité. Toutefois, la notion que tout est flux, que nous sommes en train d’examiner ici, dément une telle supposition. Elle implique plutôt que tout événement, objet, entité, etc. descriptible est une abstraction à partir d’une totalité inconnue et indéfinissable de mouvements fluides.
La conscience et l’intelligence sont antérieures au cerveau mais celui-ci est une structure permettant de les manifester et d’en exprimer les contenus.
Je considère que l’essence de la notion de ce processus est donnée par la définition suivante : ce n’est pas seulement que tout est en train de changer ; tout est flux, c’est-à-dire ce qui est , c’est-à-dire le processus de devenir lui-même, alors que tous les objets, événements, entités, conditions, structures, etc., sont des formes qui peuvent être abstraites de ce processus.
La pensée humaine en tant que telle est une réponse active de la mémoire qui inclut des éléments intellectuels, émotionnels, sensoriels et somatiques dans un processus unifié et inextricable, celle-ci ne fait que répéter quelques vieux souvenirs ou bien recombine et organise leurs éléments en de nouvelles structures. Il est impossible de créer quoi que ce soit qui soit nouveau dans son principe : dans ce contexte, même la nouveauté est mécanique.