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Critiques de David Gunn (47)
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Un bon Space op militaire pas militariste , c’est certain .



A lire la campagne marketing qui avait entouré la parution des AUX ... :

Je m'étais demandé si je ne devais pas faire l'achat de serviettes éponges , seulement pour éponger l'hémoglobine qui ( je le croyais ) , devait suinter à flots des pages de ce roman .



En fait cela n'a pas été nécessaire et qu'on se rassure il y des combats ... des planètes .. des extraterrestres ..

C'est réellement un bon roman ... sur la guerre .. ses conséquences ..

Comme sur les populations sinistrées .. les meurtres de masse .. la raison d'état ... l'arbitraire des protagonistes ... la déshumanisation ... l'embrigadement et l'adhésion à la meute ... le chef ...

Bref que de la joie ( je blague ) .



Le style est efficace et convainquant ... on se laisse prendre et on se surprend à réfléchir ( tout arrive !! ) à tout ce dont on est témoin …

Bref ! de la bonne SF militaire qui fait réfléchir avec d'assez bons effets spéciaux exprimés avec une certaine économie de moyens .



Cela peut sembler paradoxal ! , cet aspect « strict minimum « du texte , mais de ce fait on se retrouve dans une atmosphère très particulière .

C'est cela qui rend la lecture tellement prenante et qui fait en partie la spécificité de cette histoire : l'ambiance et les mots choisis qui lui donnent naissance .





Les suites de ce « cycle « , au nombre de deux , sont facultatives à mon humble avis ...

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Les Aux', tome 2 : Offensif

Douche Ecossaise .



En son temps ,

J'avais commencé ce roman , il y a assez longtemps et naguère , à ce moment-là : j'ai été stérilisé par les vingt premières pages .

Nettement et clairement , par l'apparition de l'empereur au début du roman . Un empereur qui ressemble à une caricature de Marie-Antoinette , croisée avec une commode Louis XV …

Egalement , je fus stérilisé par les passages du texte , situés dans un bar , où j'ai eu l'impression d'être dans un vrai cliché de western , il ne manquais que Calamity Jane …



Ce faisceau d’éléments troublants , nimbés d’un halo de léger ridicule , m'a contraint à abandonner la lecture à mon corps absolument , pas défendant .



Je l'ai reprise plus tard , et j'ai terminé le livre grâce à une meilleure humeur sans doute , mais aussi grâce à son style , et oui en effet ! ….



Le texte est rédigé à la première personne sur un mode assez limité . Ce qui est une recette du tonnerre quand c'est bien foutu ou bien seulement presque bien foutu , comme c’est plus le cas ici ...



Pourtant bien que l’ayant un quart de millième apprécié , je comprends que les avis soient partagés sur cet ouvrage .



Nous passons en effet sans crier gare , de la caricature ( au bon sens du terme ) au caricatural stéréotypé le plus échevelé , souvent au minimum grotesque .

Nous passons aussi du cliché le plus éculé , à une phrase intense , à la profondeur affective ou philosophico-philosophale , abyssale .



Enfin , le lecteur s’expose aussi au burlesque de bon gout , pour nager deux phrases plus loin dans le ridicule le plus total et le plus fascinant .

Alors il se retrouve tétanisé , un peu dans la situation d’une biche scotchée par les phares d’une voiture la nuit .



Pour couronner le tout il y a une césure entre les deux parties du roman ( au milieu ) .

Cette césure est mise en œuvre avec des pages superbes et poignantes ( une contradiction avec son contraire , qui est embusqué dans de nombreux recoins du texte ) .



Cette césure nous fait redouter de nous retrouver subitement et par erreur dans un autre livre . Heureusement on retrouve ses marques très vite par la suite et alors on se rend compte que cela n'a servis au final , qu'à installer une nuance dans la hiérarchie des personnages .

L’auteur a du louper un virage et puis reprendre le contrôle du véhicule , je ne vois pas d’autre explication ...



Ce roman contient donc le pire et le meilleur , mais il n'est pas inégal , je crois malgré tout .

C'est voulu par l’auteur « toussa « , même si je ne comprends pas pourquoi il se livre à cet exercice troublant ( sourires ) .



Il y a moins d'envergure dans ce second tome que dans le premier opus et c'est vraiment un récit burlesque , drôle ( souvent ) , avec des passages qui sont un fabuleux réquisitoire contre la barbarie et qui sont dignes des minutes du procès de Nuremberg .



Pour ceux qui se scandalisent de ne pas savoir à quoi ressemble hekati ..

je leur rappellerais d’abord , que le héros principal s'en fout complètement , d'une part , et que d'autre part , on l'a en visuel à la fin …



Mon personnage préféré : le flingue .



Les amateurs de d'action militaire basique y trouveront leur bonheur . Ils seront même aussi dégoutés que s’ils étaient un champ de bataille véritable .



Ce roman est-il subtile ?

Et bien en fait , c'est une vraie question , et d’ailleurs : je vous la pose ... ?

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Les Aux', tome 3 : Le Jour des Damnés

"Le Jour des Damnés" : Senatus Populusque Farlightus

Si pour vous la SF se résume à des discours scientifiques et philosophiques amenant de vastes réflexions sur le devenir des nos sociétés et la sens de la vie, passez vous chemin. C'est ultra-bourrin, ultra-violent : les svenneries ne sont pas faites pour vous !



A plusieurs moments on sent bien la parenté avec Richard Morgan. Est-ce un hasard si Sven crache sur l’U/Libre Morgan, ce gros con suffisant, qui s’en prend plein la gueule ? Mais Richard Morgan est plus talentueux donc parvient à mieux tirer profit de son univers dans l’atmosphère (encore que moi, j'ai en travers de la gorge ses entourloupes Fantasy très décevantes au final). A plusieurs moments ont sent bien la parenté avec le manga "Gunnm" où la majorité trime dans la crasse sous le regard condescendant d’une élite nombriliste : j’ai longtemps attendu le Panzer Kunst de Leona !



Mais ce 3e tome est très en dessous des 2 autres. David Gunn rédige un tome de transition vers qqch de plus ambitieux que les délires violents de son narrateur. Le cliffhanger de fin (qui suit une ellipse durant laquelle se déroulent une bataille épique et donc une véritable hécatombe) appelle clairement à une suite qui n’existe que dans la tête de l’auteur.





On recommence avec un joyeux bazar auquel on ne comprend rien pendant longtemps… Sven est en permission, on chasse le loup, on tombe sur une machine de guerre mutante génétiquement modifiée pour boire ses victimes avec ses mains, on enquête sur un crash mystérieux, on psychote tout en prenant du bon temps avec ses anciens codétenus du Paradis, l’invité aristocrate se mettant en tête d’arracher le cœur du fiancé de la demoiselle de la maisonnée… Au final on se lance à sa poursuite, et là tout part en vrille !



David Gunn nous laisse dans le schwartz durant les 2/3 du roman : entre ceux qui pètent des câbles sans raison et celles qui font des crises d’hystérie, on pourrait croire que c’est n’importe quoi… Mais pas du tout en fait car mine de rien les joyeux bordels sveniens sont très travaillés en amont. Tout est annoncé dès la page de prologue et la suite montrera que ce chaos est très organisé.

Entre infiltration, exfiltration, évasion et trahison, on multiplie les fausses pistes parfois dispensables (comme les jumelles bonasses Serafina la midinette et Simone la femme fatale) et sans s’en n’apercevoir on entre dans le cœur du roman : le coup d’Etat contre Octo V !

Et ce salopiot de David Gunn en garde sacrément sous le coude : les monologues du chapitre 35 nous laissent entrevoir un gros travail de worldbuilding qui emprunte autant à Heinlein qu’à Dan Simmons, alors même qu’on sent très fortement le détournement de Lois McMaster Bujold. Mais comme tout est raconté par un légionnaire bas du front qui ne comprend pas grand-chose à ce qu’il se passe et à ce qu’on lui explique, on n’a pas accès aux points essentiels de l’intrigue. Du coup c’est un beau bordel !

Qui est Octo V ?



Qui l’a tué ?



Pourquoi ?



On est encore une fois un peu perdu : Sven et ses lecteurs peinent à savoir de quoi il retourne. Du coup, on pourrait avoir l'impression d’un enchaînement de scènes de bastons sans aucun fond. (Mais même un Dan Simmons nous prend aussi pour des jambons parfois : si vous avez compris ce que sont les Lions, les Tigres et les Ours, faites-moi un signe, car ce truc est aussi fumeux que le Saint Esprit ou les mystères de "Lost" !)





Certains rageux parlent d’un daube écrite par un gosse de 12 ans sous acide avec des scènes de cul voyeuristes et des scènes d’ultraviolence insupportables… C’est vraiment con et de mauvaise foi un rageux quand même. Déjà désolé messieurs les blasés, la guerre (militaire, politique ou économique) c’est crade et c’est moche.

Ensuite, et bien ils n’ont rien compris à la démarche de l’auteur (marrant le nombre de fois où ils passent à côté)

Avec la narration épurée à la 1ère personne on multiplie les dialogues entrecoupés de pensées brutes et abruptes : on vit vraiment dans la peau d’un ex-légionnaire avec une vision assez simpliste de la vie.

Après tout dans ce roman la grande révélation lui vient de ses énièmes réflexions sur un joli petit cul…

Les complots, les machinations, les tractations, les trahisons… Sven n’en a rien à carrer car il ne comprend rien aux hautes sphères politiques et aux arcanes du pouvoir. C’est un homme de terrain : il faut agir vite, il faut tuer ou être tué. C’est à travers ses yeux que nous suivons les rivalités pluriséculaires entre puissances galactiques et les règlements de comptes entre crevards carriéristes et pervers narcissiques.

A la limite on pourrait retrouver la démarche de Heinlein qui nous raconte la guerre interstellaire contre les Arachnides à travers les yeux du trouffion Johnnie Rico qui ne comprend pas grand-chose à cette dernière. Mais l’humour noir de Sven fait bien le lien entre et le space op cyberpunk et les bidasseseries bas du front.



Après on aime ou on déteste, mais au moins c’est très différent des soaps nobiliaires bourgeois, des space-op mainstream et des néo space-op postmodernes. Reste que l’auteur à raté bien raté son coup et que ce 3e tome pas mal de bâtons pour se faire battre :



* les problèmes de construction et de structure du récit (qu’ils soient volontaires ou non) sont ici accentués par le fait qu’on n’a pas la fin de l’histoire qui devait avoir lieu dans le 4e tome. Du coup on a du mal à saisir les motivations des uns et des autres et certaines réactions laissent dubitatif.



* Les compagnons de Sven qu’on avait appris à apprécier dans Le Faucheur et dans Offensif, n’apparaissent qu’à 100 pages de la fin (et encore ils sont plus spectateur qu’acteurs). C’est assez clair que l’absence de Haze, dit Gras-Double, officier du renseignement de Sven et geek adepte de Papa Legba le Connecté, se ressent cruellement… Même le flingue de Sven se fait plus discret, même si parmi ses blasphèmes récurrents (Allo Sven, ici la Terre !), on retrouve encore quelques répliques cultes (mort de rire quand le SIG imite la Dictée Magique !)

* La traduction n’aide pas du tout ! Il y a pas mal de tournures de phrase qui sonnent faux, limite mot à mot, et certaines tombent carrément à plat, plombant les points fort du romans : et même si cela se tasse voire s’améliore en cours de route, c’était quand même bien plus fluide et plus percutant dans les tomes précédents. D’où une déception avec cette traduction moyenne qui castre le roman ou lieu de lui apporter une plus-value.



Je suis totalement en accord avec l’avis de l’internaute dénommé Olivier :





Un cycle frustrant car avec un univers plus explicite et des intrigues mieux présentées cela aurait grave déchiré ! On devra se contentera de 3 bouquins de SF militaire assez jouissive...
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Je n’en attendais absolument rien du tout : mais c’était très cool et j’en ressors avec la hâte d’enchaîner avec les suites car j’ai l’impression d’avoir lu un Space Opéra à la sauce Frank Miller ("300", "Sin City", "Robocop 2") !



Imaginez le flingue de "Judge Dredd". Affublez-le de l’IA facétieuse de l’Hendrix de "Carbone Modifié" et dune puissance de feu digne d’un bolter lourd de "Warhammer 40000". Confiez-le à un hybride de Logan des "X- Men" et de Marv de "Sin City" (à moins que ce soit celui du Lieutenant Jean Rasczak de "Starship Troopers" et du "Conan" d’Howard). Ajoutez l’humour noir de Garrett, le sens de l’analyse de Toubib et les fourberies de Corbeau (Glen Cook). Et vous obtenez Sven Tverskoeg, le frère caché du Jake Sullivan des "Chroniques du Grimnoir".



Tout commence avec un Danse avec les "Predators" à la sauce "Légionnaire". On enchaîne par un détour par le Paradis, une Sol Draconi Septem ("Endymion") à la sauce "Alcatraz", avant une mission infiltration et exfiltration sans la partie exfiltration (bref, une mission suicide), sauf que tout ne se déroule pas comme l’avait prévu les commanditaires. Et ceci ne constitue que le 1er tiers du roman…

Le reste nous plonge dans la boue et la crasse de la bataille d’Illesville où Sven marche sur les trace d’Ibrahim Gaunt (Dan Abnett) en réunissant ses Aux’ qui ont une belle gueule de Fantômes (Dan Abnett encore).



On navigue entre Richard Morgan et Glen Cook, entre Dan Abnett et Larry Correia… Pour finalement marcher aux côtés de l’âme sœur du Vin Diesel des "Chroniques de Riddick". On nous offre de la violence, du sexe et de l’humour noir : il s’agit donc d’une lecture jouissive même s’il faut du temps à rentrer dedans en raison de la narration à la 1ère personne et du style assez brute (phrases courtes, dialogues courts, paragraphes courts, chapitres courts). Le tout est assez pour ne pas dire très amoral pourtant on finit par s’attacher à la petite troupe de Sven ainsi qu’aux personnages secondaires comme les époux Wideside, Aptitude, Maria, Ion, Val 9, Val 11, Rachel…



Malheureusement, de bons concepts sont trop peu développés :

- les clones, les piles corticales, l’immortalité (ce que faisait "Carbone Modifié")

- les bokors cybernétiques / les hakers vaudous sont juste esquissés : pourtant le concept est supracool !!!

- les intelligences collectives egocentriques (quel magnifique oxymore !)

- il faut attendre la fin du roman pour comprendre la géopolitique de l’intrigue



Cela pêche par manque de profondeur, on sent les grosses ficelles pour amener l’antihéros là où l’auteur veut le faire sévir, et on attend toujours des explications sur les 1,5% d’ADN non humain présent dans le génotype de Sven… (son facteur autoguérisseur, ses pouvoirs psychiques, le truc enroulé autour de sa colonne vertébrale, la facilité avec laquelle il accède aux technologies divines des Exaltés…)

Un premier roman imparfait certes, mais une série B très fun car testostéronnée à l’action et à l’humour : parfois les trucs bien bourrins genre Bruckheimer littéraire, cela fait du bien !
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Les Aux', tome 2 : Offensif

Encore une mission suicide pour les fauchards de Sven : Retrouver un citoyen disparu de la confédération de l'Union libre. Mais Sven n'est humain qu'à 98,2 % et possède des capacités de régénération surprenantes. Ses ennemis n'ont qu'à bien se tenir.



Un roman d'histoire militaire où l'on a privilégié la forme au fond. L'histoire est incohérente et confuse, ce qui a nui à mon plaisir. On a, par contre, des personnages assez marquants dont Sven, le chef, un géant batailleur invincible et quasi invulnérable, Rachel la tireuse d'élite, Franc, la combattante aux couteaux, masochiste sur les bords, etc. En plus, on a une intelligence artificielle dans un gigantesque habitat artificiel, des vaisseaux spatiaux, des combats spatiaux, des combats à l'arme blanche et même une fusil intelligent qui parle. Donc, quelques épisodes intéressants dans une histoire qui nous laisse plutôt de glace.



J'ai aimé, mais sans plus. Est-ce que je vais essayer de lire le prochain ? Peut-être, mais beaucoup plus tard.
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Les Aux', tome 2 : Offensif

Que Papa Legba le Connecté nous protègent tous ! Sven Tverskoeg est de retour !!! Si vous n'aimez pas les trucs bourrins, et bien passez votre chemin...



Le 2e tome est moins prenant que le 1er car le trek sur Hékati est moins épique que la Bataille d’Illesville. Pourtant il n’est ni moins bien écrit (gageons que si l’auteur a travaillé son non-style, Suzy Borello qui a bénéficié du travail de Grégory Bouet y est aussi pour quelque chose) ni moins bien construit. Les ficelles sont toujours là pour permettre à Sven de sévir et de s’en sortir.

Je suis resté quand même sur l’impression que David Gunn en gardait sous le coude, tant l’interlude qui lorgne sur les terres du manga "Gunnm" tranchait avec tout le reste de par sa qualité.



Commençons donc cette fois-ci par les défauts, ceux-ci étant assez enquiquinants.

Les enjeux de l’intrigue sont encore plus nébuleux que dans le tome 1.

Lacune ou parti-pris ? on peut douter car Sven le narrateur en a rien à carrer des luttes d’influences entre puissances et entre puissants, et le fait bien sentir. Tout le monde le prend pour un bourrin psychopathe et l’envoie en mission suicide. Sauf que Sven veut remplir sa mission et rester en vie. Ce n’est pas de tout repos.

Reste qu’il y a quand même des trucs limite incohérents :

La mission secrète de Sven pour l’U/libre est tellement secrète que personne ne sait de quoi il retourne… comment s’étonner que ça part en cacahuètes dès le départ et qu’on passe pas mal de temps à tourner en rond ?

Et puis c’est bizarre cet accord de paix que personne ne veut voir signé.

Et puis c’est bizarre cette façon de Vijay de laisser son escouade s’échiner en vain. Et le fait le plus marquant du roman est traité par-dessus la jambe. Les Aux’ se font entuber 2 fois. Par la même personne. Et de la même manière. L’escapade finale avec ses allers-retours, c’est un beau bordel quand même !



Les aspects scientifiques sont aussi flous que dans le tome 1 voire plus :

Vu la puissance de feu des mercenaires, des octoviens et des Exaltés, on se demande pourquoi ils tremblent devant la puissance de l’U/libre… mais bon d’un autre côté on ne s’attaque pas à quelqu’un qui possède l’arme atomique puissance mille.

Les clones, les implants cérébraux, les symbiotes, les processus de résurrection, les infosphères, les intelligences collectives, les technologies divines des cyborgs vaudous…

Lacune ou parti-pris ? on peut douter car Sven le narrateur en a rien à carrer des explications scientifiques que ne concernent pas les armes et les moyens de tuer.



Pour le reste c’est assez jouissif de se retrouver à mi-chemin de "Demolition Man" (d’ailleurs Sven a un problème de coquillages dans les WC de l’U/libre) et des "Morfalous". Les répliques fusent, les répliques tuent. C’est parfois du Audiard grand cru. Grâce à un humour typiquement militaire, dès qu’un dialogue commence par « oui mon sergent/lieutenant/colonnel/général », cela part systématiquement en vrille. Durant la négociation « jacques à dit » finale, j’étais mort de rire à chaque phrase.

Et le meilleur personnage du roman est… le flingue de Sven !!!

L’arme intelligente accro à l’action et la baston est la version arme à feu de Stormbringer.

Il y a du sexe. C’est cru. Mais s’est moins prégnant que chez Richard Morgan. Il y a de la violence. C’est cru. Mais s’est moins prégnant que chez Richard Morgan.

Le passage avec les clones mercenaires est trop peu exploité.

C’est con car on avait presque la version SF des Claymores de Nohihiro Nagi.



Et il y a un non sens burlesque à cette quête qui part en cacahuètes dès le départ. Les plans de Sven sont aussi barrés que ceux de John Crichton… C’est bon de trouver l’esprit "Farscape" !!! Ajoutons que l’introduction et la conclusion c’est les "Tontons Flingueurs" dans l’Espace !
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Les Aux', tome 3 : Le Jour des Damnés

Sven est en vacances sur la planète capitale Farlight. Pour un guerrier tel que lui, les vacances, c'est l'enfer. Il a besoin d'action pour exister. Heureusement, la paix de la planète est toute relative et celle-ci ne va pas tarder à se transformer en champ de bataille...



Le jour des damnés est le tome 3 de la série Les Aux'. J'avais adoré le premier tome et bien aimé le second, je me suis donc lancé sans appréhension dans le troisième tome. Malheureusement, celui-ci ne tient pas toutes les promesses de ses prédécesseurs.



L'entrée en matière est prometteuse. On retrouve Sven avec plaisir. En ce début de roman, son obsession névrotique pour le combat est très bien exploitée par l'auteur. On sourit volontiers dans les 50 premières pages aux multiples situations cocasses résultant du repos du guerrier.



« - Alors, demande Debro, qu'est ce que tu en penses ? Elle veut dire : qu'est ce que je pense de son toit terrasse, avec ses dalles rouges et son muret blanc, avec sa vue sur une route sinueuse qui traverse le village vers l'enceinte de sa propriété.

- Bon endroit pour une mitrailleuse à bande.

Anton rit :

- Elle te parle de la vue. »



C'est par la suite que ça se gâte. En effet, on rentre dans une intrigue politique qui permet également à l'auteur de développer le fonctionnement émotionnel de Sven. Malheureusement, ça ne fonctionne pas. C'est souvent brouillon et on finit par s'ennuyer.



Quand on aborde le dernier tiers du livre et la partie action, on se dit que l'on va retrouver cette action pure que a fait le succès de la série. Hélas, là encore ce fut la déception. Malgré quelques moments intéressants, le texte reste confus. Le style fluide et efficace de l'auteur a disparu. S'est-il perdu dans son histoire, ou le changement de traducteur a-t-il influé sur la version française ? Difficile à dire, mais le résultat est là...

Il faut également signaler que certains passages de la bataille de Farlight peuvent choquer les plus sensibles. L'auteur nous livre un récit cru et imagé des barbaries infligées aux civils innocents. Une réalité sans filtre, volontairement choquante qui nous rappelle la cruauté de la guerre.



En ce qui concerne le final de ce troisième tome, il m'a laissé sur ma faim. Les questions soulevées dans ce livre restent en suspens pour trouver de possibles réponses dans la suite de la saga.



Au final, Le jour des damnés est un livre décevant. Je l'ai lu sans déplaisir mais je m'attendais à beaucoup mieux. Je lirai tout de même la suite en espérant retrouver la qualité des deux premiers tomes.



Note : 5,5/10
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Voici un livre bien différent de mon registre habituel. Une belle bouffée d'air frais après pas mal de lecture bit-lit, fantasy, young adult.



Le contexte du livre est particulier, on se retrouve dans un univers futuriste où trois grandes puissances se partagent l'univers. Une Union en possède 80 %, le reste est disputé entre les Exades et puis l’Empereur. Tout de suite, le style de l'histoire est clair. Vous voulez de l'action, de la bagarre, un peu de trash, de gore et d'action crue, de dureté, le tout enroulé dans un contexte politico-militariste intergalactique ? C'est bon, vous avez votre bouquin. L'histoire est celle de Sven, un humain un peu spécial. Il a la capacité de se régénérer bien plus vite que les autres humains. Sven est avant tout un soldat de première ligne, un troufion. Conscient de ce qu'il est, Sven est un survivant. Dur, réaliste, un vrai battant près à tout faire pour survivre. Sven est souvent décrit comme une bête qui intimide ses compagnons par un mélange de respect et de peur. Mais, je n'ai pas eu peur de Sven, au final c'est un bon gars au fond. Ces actions sont brutales certes mais toujours avec une certaine justice. Il a son code de conduite et s'y tient. Il a un certain honneur ce qui fait que je l'aime bien. Et, bien sûr, il se bat incroyablement bien et à la classe. Comme je le disais, l'histoire est menée à tambour battant et reste assez peu de temps sur le même lieu. Un peu dommage, j’aurai aimé que certains passages soient plus creusés. L'histoire est aussi mêlée d'intrigues politiques assez embrouillées, je n'ai pas tout suivit/comprit. Un brin fouillis. Le back ground de l'univers est pas mal. J'aime sa grandeur : l'univers, les planètes, les différents peuples... aucune limite à l'imagination. Ce tome 1 qui nous présente les personnages principaux et le style de l'histoire et de l'auteur, ne lâche pas trop d'information là-dessus.



Le début est ce qui m'a le plus surprise et ce que j'ai aimé le plus. En fait, c'est à partir de sa reconnaissance parmi les militaires que j'ai commencé à m'ennuyer. Au final, le livre souffre d'un schéma d'action qui se répète en boucle : problème, Sven et son équipe (ses auxiliaires, d'où le nom du livre) sont badass et font ce que personne n'est capable de faire, combat, dénouement, relâche, problème, mission... dès qu'on a compris... le suspense en prend un sacré coup.







Les personnages sont bien mis en scènes et malgré leurs nombres, je n'ai pas eu de soucis à me rappeler qui était qui. Sven m'a bien plu comme je l'ai déjà dit même s'il tend à se mettre toujours dans des situations extrêmes. On a peu d’élément de son passé ce qui m'a donnée envie d'en savoir plus. Les autres tomes répondront peut être mieux à mes questions.



L'équipe de Sven est hétérogène. Ils sont assez simples mais j'ai eu envie d'en savoir plus sur chacun d'eux. Même constat que pour Sven. Enfin, je met un gros plus pour le flingue spécial qui a sa propre "personnalité". Bien drôle.



En bref : un tome rempli d'action qui tient ses promesses : anti-héros badass, bataille, un brin de politique avec l'univers entier pour fond. Ça m'a bien dépaysée même s'il tend un peu trop à se répéter. J'ai bien envie de lire la suite (même si on se satisfait très bien de celle-ci) si je tombe sur une bonne occaz où quand je saturerai d'un autre genre.
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

C'est les mains tremblantes et moites que j'ai ouvert pour la première fois ce livre. Pourquoi? Car on peu dire que le bougre sait aguicher. Une bande annonce (sur le site de l'éditeur) avec quelques phrases alléchantes, le tout accompagné par une musique qu'on ne peut s'empêcher de siffloter toute la journée (si vous êtes fan du film Starship Trooper). Le livre en lui même n'est pas en reste. Une magnifique (et glauque) couverture en relief (très léger), une quatrième de couverture qui fait ressortir le côté bourrin caché au plus profond de notre âme, en nous expliquant que (excusez moi du therme) "Putain, ça va chier!". Et c'est exactement ça. David Gunn tient ses promesses et nous livre une histoire qui va à cent à l'heure. De l'action non stop, du sang, de la sueur, du sexe et des jurons à tout va. Moi qui voulais m’aérer l'esprit avec une lecture pas prise de tête, j'ai été servi. Car Le Faucheur c'est ça, un livre pour nous divertir entre deux grosses lectures. Si vous attendez plus, vous risquez d'être déçu. N'est pas Richard Morgan qui veut, et David Gunn en est loin. Et c'est peut-être ce qui fait que je ressors de cette lecture, mitigé. Même en partant de l'idée (encore une fois) que David Gunn ne voulait (surement) pas concurrencer les meilleurs auteurs de science-fiction mais juste divertir, Le Faucheur parait bien vide. Le livre fait 373 pages, ce qui est correct et peut suffire à certains auteurs pour expédier leurs histoires. Sauf que là, c'est écrit en gros, et on trouve des pages blanches entre chaque chapitre, ce qui au final est un peu léger, et cela se ressent à la lecture. J'ai éprouvé de la frustration sur certains passages qui auraient mérité plus d'explication, et donc d'être rallongé de quelques pages. Je suis sûr que 50 à 100 pages de plus n'auraient pas ralenti le rythme survolté de l'histoire et auraient donné même plus de corps à certains personnages qui eux aussi, sont un peu vide, se résumant hélas, à des marionnettes servant à mettre en avant le héros de l'histoire, Sven Tveskoeg (à vos souhaits). Malheureusement, je n'ai pas plus accroché au personnage principale qui, au fur et à mesure des chapitres, devient de moins en moins attachant, et fini par devenir une caricature (poussé à l’extrême) du héros invincible et macho, une vraie tête à claque. Dommage car au début, son côté rebelle est plutôt sympathique, mais au bout de 373 pages d'insubordination (à ce point là, ça devient ridicule), de sexe (de "baise" serait plus approprié) et de rapport de force/domination/humiliation sur son équipe, on se dit qu'il n'y a que ses faits de d'armes qui l’empêche de se prendre une balle dans la tête par l'un de ses proches, et encore.

Alors est-ce pour autant un mauvais livre? Non, car encore une fois, il faut prendre Le Faucheur pour ce qu'il est, à savoir, un divertissement rapide à lire, et malgré ses défauts, on ne s'ennui pas, du début à la fin. De plus, ce livre n'est que le premier tome d'une trilogie (Les Aux'), et sert donc (comme la plupart des trilogies/sagas) d'introduction (pas toujours représentative de l'oeuvre dans sont intégralité). Ainsi, peut-être que le récit et les personnages vont évoluer vers quelque chose de plus complexe et moins caricatural. Je croise les doigts, car je pense que cette histoire a du potentiel.
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Les Aux', tome 3 : Le Jour des Damnés

Une narration toujours au présent.

Des phrases du type : sujet verbe complément. Un rythme très (trop) rapide.



Une intrigue simpliste, décousue, peu crédible.

Sven est à la ramasse. il réagit plus qu'il n'agit.



Les aux, véritables personnages avec sven des deux premiers tomes n'arrivent qu'à la page 250.



Du contenu à la limite du supportable :

exemple à la page 197 :



Une femme lâche un bébé d'une fenêtre à l'étage. L'enfant est toujours vivant après avoir heurté le trottoir. Il survit le temps qu'un sous-off lui écrase la tête.

La femme ne sait pas qu'il est mort, parce qu'elle se suspend à la fenêtre par les mains, mais elle glisse et atterrit mal.

Le sous-off lui écrase la figure contre le trottoir, la maintient et lui retrousse sa chemise de nuit. il crache sur ses doigts.

Elle continue à regarder autour d'elle.

Elle cherche l'enfant sur le trottoir derrière elle.

Le sous-off lui coupe la gorge une seconde avant de se retirer.

Une miséricorde involontaire, car elle meurt sans avoir vu le cadavre du bébé.



Tout cela entre deux soldats qui vomissent et trois qui défèquent.



Et pourtant, malgré tout cela, on reste scotché au livre, probablement du à une curiosité morbide mal placée. Horrifié par le ton, le contenu, le language au delà du cru. Et oui, il nous arrive de regarder et d'aimer les films d'horreur.

Vous finirez le livre avec un léger goût de vomi dans la bouche,, mais vous le finirez.

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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

La lecture est très aisée, pas prise de tête pour deux sous.

Sven, limite surhomme dans un univers un peu trash.

Le language est direct, cru, on accroche dès le début du livre.

On n'est pas là pour réfléchir mais si on veut de l'action militaire, l'histoire est au rendez-vous.
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Les Aux', tome 2 : Offensif

Moins bon que le premier, Les Aux', tome 1 : Le Faucheur) mais si on a lu ce premier tome (il vaut mieux d'ailleurs), on sait à quoi s'attendre et donc on n'est pas franchement déçu.

Un démarrage un peu lent, mais ensuite : baston, combat, sexe et rockn'roll. Un language assez cru, direct, en symbiose avec le personnage.

Le troisième ne sortira pas en poche et sera le dernier de la série traduit en français donc...
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Sven Tveskoeg n'est pas tout à fait humain. Ancien sous-officier de la Légion, il intègre les faucheurs, la célèbre armée d'élite. David Gunn créé un soldat de feu et de sang, toujours prêt combattre et à se relever des pires situations. Le roman suit un rythme effréné, avec pas mal d'humour et quelques bonnes idées.
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

C'est nerveux, bourrin, 100% action pour cette SF divertissante et décomplexée. La suite est largement moins bonne, mais bon, on retrouve le personnage principal Sven, sur qui repose vraiment toute la réussite de ce cycle.
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Sven est recruté par le général Indigo Jaxx sur les ordres d'Octo V un souverain puissant pour tuer la fille de ses ennemis.

Sven est humain à 98,2 %, il peut guérir d'atroces blessures là où d'autres mourraient, il est fort et violent, entraîné à tuer, et c'est la pire tête de mule qu'on puisse trouver. Il est intégré aux Faucheurs, corps d'élite chargé de l'extermination, il est toujours envoyé dans des missions suicides.



L'écriture est vive, le parlé argotique, l'humour est sombre, et gouailleur. Certaines scènes sont très violentes. Le tout est très bon.

Pas une minute pour respirer, l'intrigue nous embarque pour un marathon endiablé.



J'ai adoré ce premier tome, et passé un fabuleux moment de lecture. Une petite perle parmi la SF militaire. Le personnage de Sven est plutôt taillé à la serpe, et ses Aux' sont brillamment décrit. Son flingue parlant est d'un humour caustique, corrosif.



Un bon premier volume, à lire à partir de 18 ans.
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Classé dans SF &...Adrénaline.

Un Ovni (jamais lu ce genre là). A lire absolument. L'action démarre dans les premières lignes et ne s'arrête qu'à la dernière ligne...

Le héros sait souffrir et faire souffrir. Sans faire dans le détail !

Que faire quand des types qui veulent votre peau vous font chier: passer à travers (au sens propre).

Une pointe d'humour macabre.

Un livre coup de poing qui m'a donné le sourire aux lèvres pour affronter la "vraie" vie.

David Gunn a écrit jusqu'ici 3 romans en 3 ans.

Dont Le Faucheur 2007 qui sera suivi de 2 autres romans dans le Cycle des Aux.

Excellente maison d'édition Bragelonne: collection 10 romans (brochés) à 10 euros.

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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Dans un univers futuriste quelque peu apocalyptique, deux mondes se livrent une guerre sans merci.

Au milieu, Sven, légionnaire endurci, au physique impressionnant et une tête brulée suffisamment obstinée et sauvage pour intéresser les hautes sphères du pouvoir, espérant en faire un pion redoutable dans la bataille.

Mais le héros a la tête dure et méprise hautement la hiérarchie et ses codes, assez pour leur donner du fil à retordre...



(Mon avis dans la suite)
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Les Aux', tome 3 : Le Jour des Damnés

Sven est en vacances chez les parents d'Aptitude libérés à sa demande par l'empereur, mais le repos du guerrier, ce n'est pas pour lui, il suffit qu'il sorte se détendre pour que des monstres apparaissent, et ce n'est qu'un signe annonciateur du chaos ! Des traitres n'ont pas hésité à s'allier à l'U/Libre et aux Tressés pour renverser l'empereur et Sven est aux premières loges …





L'Intrigue est décevante, dans les tomes précédents en n'étant pas trop difficile on pouvait apprécier un côté sybillin étayé par de l'action à outrance, ici l'intrigue est juste indigente et l'incohérence règne, de plus les rappels répétés aux tomes précédents deviennent lassants. Même les Aux' qui enrichissaient le récit attendent la moitié du livre pour apparaître … et le pistolet intelligent au caractère affirmé reste discret, c'est tout dire.





Au final un livre plutôt décevant, le dernier de la série traduit en français d'ailleurs.
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Les Aux', tome 2 : Offensif

Sven et les Aux' sont prêtés à l'U/Libre afin de mener une mystérieuse mission, petit à petit son ou ses buts supposés se dévoilent, cependant, comme dans le précédent tome, les choses ne sont pas forcément celles déclarées ou apparentes et les péripéties se multiplient dans la variété, avec le sang comme liant habituel …





Les choses ont évoluées, nous somme loin du fort perdu dans le désert, Sven a été remarqué par les puissants de la galaxie et tous aimeraient l'acquérir, l'utiliser ou le manipuler, mais dans le genre électron libre difficile de faire mieux que Sven aux capacités étonnantes dans un esprit étriqué. Accompagné des ses Auxiliaires dévoués aux talents variés et de son pistolet doté d'une I.A sarcastique Sven se lance dans une mission officiellement de routine qui va évoluer de manière exponentielle jusqu'à une apothéose explosive.

L'air de rien et de manière instinctive sans que l'auteur ne donne d'explications inutiles les Aux' vont dégommer tout ce qui s'oppose à eux, un président de l'U/Libre aurait mieux fait d'éviter les toilettes, une armée et son général félon ne manqueront à personne et un monstrueux navire amiral Tressé va disparaître avec en dégât collatéral un monde artificiel anéanti. De l'action et pas grand chose d'autre, mais vraiment de l'action prenante même si l'auteur semble parfois se moquer de la cohérence ou de la logique.

Encore une fois ce sont les supérieurs qui tireront les bénéfices des capacités de Sven, même si l'Empereur lui a accordé une faveur qui introduira le troisième tome.





L'écriture est fluide et agréable, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant sur la cohérence générale et qu'on ait envie de se détendre avec un space opera quelque peu bourrin …
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Les Aux', Tome 1 : Le Faucheur

Sven, soldat malgré lui depuis l'âge de 12 ans au sein de la légion, force militaire formée des "rebuts" d'une société dictatoriale a des capacités qui le rendent assez "spécial", la discipline n'étant pas une qualité qu'il recherche, ceux qui cherchent à l'utiliser devraient y penser …





Au fil des pages de ce roman d'action nous allons découvrir l'univers où évolueront les membres des "Auxiliaires", unité improbable que créera fortuitement notre héros lors de la première bataille qu'il livrera sous l'uniforme des "Faucheurs", force militaire d'élite où il fut intégré suite à la demande mystérieuse de l'Empereur.

Ce Space Opéra de qualité privilégie l'action, dans un univers où se côtoient les races humaines et non-humaines, naturelles et augmentées. Les capacités psychiques prennent de l'importance au fil du développement de l'intrigues, je suppose qu'elles deviendront prégnantes dans les prochains volumes.





Une écriture fluide et agréable qui incite à dévorer le livre d'une traite, un Space-Opera de qualité.





PS : Ce livre reste disponible en Promo chez Bragelonne Poche au prix de 3,99 €uros, une bonne occasion de découvrir des auteurs à bon compte.
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