Le marcheur est le seul maître de son temps, il décide de son rythme de progression, s'arrête à sa guise pour observer un détail du paysage ou une source, plonger dans l'eau fraîche d'un lac ou d'une rivière, ou pour musarder dans l'herbe, observer un cortège de fourmis ou suivre le cheminement tortueux d'une couleuvre ou d'un orvet.