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3.59/5 (sur 3558 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Brême , le 13/12/1966
Biographie :

David Safier est un écrivain allemand.

Après le lycée, il étudie d'abord le journalisme. Depuis 1996, il travaille comme scénariste et romancier.

Il s'est imposé dans le monde littéraire avec son premier roman, "Maudit Karma" ("Mieses Karma", 2007), qui devient un best-sellers en quelques semaines.

Il a publié quelques romans, tous traduits en français. En 2003, il reçoit le Prix Adolf Grimme dans la catégorie des fictions et de divertissement pour la série "Berlin, Berlin".

Il vit et travaille à Brême.


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Dans ma poche #6 | saison 2 | David Safier | Maudit karma


Citations et extraits (351) Voir plus Ajouter une citation
une minute chez le dentiste c'est long. Une minute à regarder l'eurovision, encore plus. Mais la pire épreuve de toutes, c'est la minute qu'il faut à un stupide test de grossesse pour décider s'il affichera ou non un deuxième trait.
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- Hier, j'ai vu que vous habitiez ici, et j'aimerais reparler ave vous - seule à seule.
Ma mère se tourna vers Lily :
- Tu veux bien aller nous chercher de l'eau à la maison ?
- Mais j'ai pas soif !
- Même pour un Coca ?
- Un Coca ? Super !
Lily partit en courant à la maison. Les enfants, c'est comme les fonctionnaires italiens : on arrive toujours mieux à ses fins avec un peu de corruption.
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- J'espère que vous avez pris deux billets ? fit une voix.
A coté de moi se tenait un contrôleur moustachu portant un anneau à l'oreille. Deux fautes de goût pour un seul homme. Il ne lui manquait que la coupe "nuque longue" du footballeur allemand.
- Pardon ? dis-je.
- Ben, grosse comme vous êtes, personne ne peut s'asseoir à côté de vous, dit-il avec un grand sourire.
- Avec vous, on se marre presque autant que chez le dentiste, répliquai-je sans perdre mon sang-froid.
Le contrôleur cessa brusquement de ricaner, poinçonna mon billet, et on me laissa tranquille pendant le reste du voyage : personne n'avait envie d'être coincé à côté de moi.
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Arrivée en salle de travail, il me fallut encore vingt-cinq heures pour accoucher. Entre deux épouvantables contractions, j'entendais les exhortations incessantes de la sage-femme : " Sois positive ! Accueille chaque contraction ! " A moitié folle de douleur, je lui répondais en moi-même : " Si je survis à ça, je te fais la peau, pauvre idiote ! "
J'étais sûre que j'allais mourir. Sans la présence apaisante d'Alex, je n'aurais certainement pas supporté ce calvaire. Il me répétait régulièrement d'une voix ferme : " Je suis avec toi. Toujours. " Et je lui serrai la main si fort que, plusieurs semaines après, il n'en avait pas entièrement retrouvé l'usage. Par la suite, les infirmières m'ont confiée qu'elles notaient les maris sur la tendresse qu'ils témoignaient à leur femme dans ces moments difficiles. Alex avait obtenu la note extraordinaire de 9,7. La moyenne générale se situait autour de 2,73.
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Le vainqueur est celui qui a le moins peur. Voilà ce que j'avais compris. Voilà pourquoi les Allemands avaient gagné contre nous, les Juifs.
Jusqu'à présent.
Parce que, maintenant, nous n'avions plus peur.
Nous étions déjà morts.
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Une minute chez le dentiste, c'est long. Une minute à regarder l'Eurovision, encore plus. Mais la pire épreuve de toutes, c'est la minute qu'il faut à un stupide test de grossesse pour décider s'il affichera ou non un deuxième trait.
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Si jamais je m'étais demandé comment faisaient les rares Allemands qui nous considéraient encore un peu comme des êtres humains pour supporter cette boucherie, ce spectacle m'aurait donné la réponse : ils buvaient.
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Sur la photo, une grosse femme à qui un stage Weight Watchers aurait fait le plus grand bien fixait l'objectif avec un sourire radieux. Et trois gros enfants qui n'auraient pas déparé l'affiche d'une campagne d'information sur les ravages de l'obésité. Mais cette famille au physique hors normes avait pourtant l'air plus heureuse que la mienne.
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En ce moment même, on devait déjà célébrer dans le ghetto des unions uniquement destinées à sauver des vies. L'amour n'avait plus rien à faire dans de tels mariages. À moins qu'il n'y joue au contraire un rôle essentiel ? Épouser quelqu'un pour lui sauver la vie, n'était-ce pas une forme suprême d'amour ?
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- Où veux-tu en venir ? m'interrompit Bouddha.
J'essayai de raccrocher les wagons :
- Si... si tu es Bouddha, et si je suis réincarnée... alors, pourquoi en fourmi ?
- Parce que tu n'as pas mérité autre chose.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Que je n'étais pas quelqu'un de bien ? dis-je avec colère.
Je n'avais jamais pu supporter les humiliations.
Bouddha se contenta de me regarder, sans cesser de sourire.
- Les dictateurs ne sont pas des gens biens ! Protestai-je. Les politiciens non plus, ni, à mon avis, les programmateurs de télévision, mais sûrement pas moi !
- C'est pourquoi les dictateurs se réincarnent en autre chose, répliqua Bouddha.
- En quoi ?
- En bactéries intestinales.
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