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Critiques de Davy Mourier (302)
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La Petite Mort

Un jour, le Grand Tout a décidé que papa et maman Mort allaient devenir parents...c'est ainsi que la Petite Mort est apparue dans leur salon pendant qu'ils regardaient l'émission de j.-l. reichmann. Tous parents faucheurs et heureux qu'ils étaient, il leur fallait apprendre à Petite Mort les choses de la vie afin qu'elle comprenne ce à quoi elle était destinée, bien que la petite avait en tête de vouloir devenir fleuriste...



Petite Mort va donc fréquenter l'école où elle est rejetée par presque tous les enfants à cause de son physique quelque peu morbide et...son franc-parler. À la maison son père l'initie au métier de la Fauche...et le lecteur qui se réjouit de voir que la petite apprend vite, assiste en direct à la mise-à-mort de Buzz Aldrin sur la lune...la faucheuse miniature continue à tracer son chemin mortel et on peut dire qu'elle réussit plutôt bien dans la vie. Toute squelettique qu'elle est, elle désire un animal de compagnie vivant et ses parents lui offrent un petit chat roteur (vous pensez bien qu'un chien, avec les os qui traînent...) qu'elle nommera "Sephi" ("parce que Sephi rote")...



De l'humour noir et malicieux, quelques petites perles (noires) de jeux-de-mots m'ont fait passer d'excellents moments en compagnie de la Petite Mort à laquelle on s'attache immédiatement. Je ne peux pas dire que j'étais morte de rire (je n'oserai pas !) mais je n'en étais pas loin...



Un petit album remarquable (qu'on aime prendre en main, rien que pour sentir sa couverture au toucher velouté) et original. L'auteur-illustrateur joue brillamment avec le noir et le blanc sur arrière-fond sépia, jusqu'à dans les bulles de dialogues. Les chapitres sont entrecoupés par des fauches...ah, non, fausses, pubs éclatantes de couleurs...



Et puisque Noël se présente bientôt à notre porte-monnaie, voilà un extrait du catalogue "Vitrine nécromant : [article] 14 : 24,99 $tix. L'attaque de requin : une activité originale pour vos journées de plage. Peu destructeur et pas obligatoirement meurtrier, le requin reste l'activité mortelle la plus festive au bord de l'eau !"
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Transfusion

J'ai trouvé ce recueil de nouvelles horriques multi-auteurs plutôt bien écrit. J'ai été à chaque fois curieuse de poursuivre mes lectures. Néanmoins, certaines fins m'ont déçues.

Ma préférée restera Douce Julia d'Alexandre Ratel et heureusement car à la base, ce recueil m'a intéressée uniquement pour la participation de Ratel.

Douce Julia : une maman cherche de la compagnie pour sa fille qui vient de perdre sa soeur dans un monde apocalyptique. Elles vont acheter une fillette zombie à un éleveur...

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La Petite Mort

Un petit mixte d’humour noir et sa touche macabre...



Comme son titre l’indique, ici la mort est à l’honneur.

En commençant cette BD, j’ai été surprise par le mélange entre l’aspect funèbre et l’humour presque puéril de l’histoire.

Mais après quelques pages, j’ai réussi à m’imprégner du style et le plaisir m’a accompagné.



Le personnage principal de la petite mort est attachant malgré son côté cynique.

Ce petit squelette encore tout jeune doit apprendre à faucher les gens, comme son papa mort, alors qu’il rêve d’un autre avenir : devenir fleuriste.

On le suit à l’école où il doit côtoyer des êtres humains qui ne l’acceptent pas vraiment.

Les quelques passages à la maison avec ses parents morts et les animaux domestiques sont amusants. J’ai adoré le personnage du poisson qui est complètement déjanté.

Mais on le suit surtout dans l’évolution de son apprentissage pour faire passer les vivants dans l’autre monde.

Ce protagoniste hors-norme laissera-t-il tout de même une place à l’amour et à l’amitié, bien que sa destinée le force à tuer ?



On jongle entre les vignettes en noir et blanc aux touches sépia et les planches aux couleurs criardes.

Les fausses pages de publicités entre les différentes séquences sont vraiment drôles.

Davy Mourier possède le talent de bien représenter les émotions de ses personnages à travers leurs expressions faciales.

On a beaucoup de jeux de mots et de petits clins d’œil sur des sources connues comme Le petit Prince, Star Trek, Tim Burton, South Park ou 24h chrono...

Quand on aime ces références, c’est forcément plaisant de les retrouver.



Cette BD sombre et marrante à la fois m’a conquise. Je lirai donc les prochains tomes avec grand plaisir.
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Dieu n'aime pas papa

Dans ce petit village, Tao, 8 ans, s'ennuie. Attablé tandis que sa maman fait la vaisselle, il soupire. Sa mère lui propose alors de relire la Bible. Chose qu'il a pourtant déjà faite. Alors qu'il commence à parler de son papa, elle le gronde en lui disant de ne plus jamais parler de lui. Il décide alors d'aller chercher ses feutres, se lamentant encore que sa maman l'empêche de faire pleins de trucs, comme de sortir pour aller acheter des bonbons. Le petit garçon commence à dessiner sur son cahier. Il y dessine la Bible et raconte comment un vieux monsieur qui s'ennuyait aussi a décidé de créer le monde. Puis, au bout du sixième jour, il a créé les arbres, le sèche-linge... et enfin l'Homme. En voyant le dessin d'Adam et Ève, sa maman se fâche et lui demande d'aller s'excuser auprès du Seigneur en priant...



Dans cet album, l'on fait la rencontre de Tao, âgé de 8 ans. Un p'tit bonhomme qui vit seul avec sa maman depuis que son papa est parti. Où est-il, d'ailleurs ? On ne le saura qu'au milieu de l'album qui, à partir de ces pages, prend un nouveau tournant. Le petit garçon déplore l'absence de son papa et est élevé très religieusement par sa maman. Il doit par exemple prier, accompagner cette dernière à la messe ou encore aller au catéchisme. La maman est très pieuse et tente d'inculquer à son fils les mêmes valeurs traditionnelles. Tao est un peu perdu, ne comprend pas toujours Dieu, ni sa maman. Cet album touchant évoque intelligemment divers problèmes de société tels que les familles mono-parentales, la religion, notamment celle perçue par un enfant mais aussi celle inculquée par le parent... Le petit Tao est émouvant et drôle à la fois, notamment lorsqu'il dessine l'histoire de Dieu et de Jésus. Ces quelques passages sont vraiment bien vus et très bien réalisés. David Mourier et Camille Moog, sans parti pris, nous offrent un album intelligent et touchant. Graphiquement, le trait léger adoucit ce quotidien parfois morose.
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La Petite Mort

Je suis tombée complètement par hasard sur cette BD dont je ne connaissais même pas l'existence. J'ai A-DO-RÉ ! Il faut dire que j'aime l'humour noir. Que voulez-vous, nul n'est parfait... Et là, j'ai été servie, je dois bien l'avouer ! J'avais le sourire à chaque page tournée, comme lorsque je regarde un épisode de la Famille Adams ou lorsque je lis Le magasin des suicides de Jean Teulé. Vous n'aimez ni l'un ni l'autre ? Alors passez votre chemin !



Cet album est bourré de jeux de mots, de situations prêtant à rire. Comme quoi, même avec un sujet tabou, on peut y arriver. Une façon, peut-être, de désamorcer ce que l'on peut ressentir face à la Grande Faucheuse !



Je vais à présent partir à la recherche du tome 2 !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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La Petite Mort

Quand le grand tout décide d'accorder a M. et Mme la mort un enfant, la petite mort apparait pour le plus grand bonheur de ses parents. Des parents qui auront la lourdes taches d'initier cet enfant a son futur métier.



Une BD pleine d'humour (même qi je m'attendais a plus de cynisme), qui m'a fait sourire quelques fois. mais a côté de l'humour il y a aussi des sentiments : et une certaine mise en avant de "l'être différent qui fait peur".

Après l'auteur a été malin parce que en fait, quelque part, la mort est un "être humain ciomme les autres".

J'ai aussi beaucoup apprécié les piblicités qui entrecoupaient les différents chapitres... qui sont hilarantes même si parfois l'humour est un peu lourdingue (ceci n'engage que moi)



En tout cas sans la critique de Verdorie , je serais très certainement passée à côté de ce moment d'humour... (merci )
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La petite mort(e)

Bien que cet ouvrage ne soit pas une suite directe de La petite mort, et qu'on puisse le lire indépendamment des autres, je vous recommande tout de même la série précédente... ne serait-ce que parce qu'elle est géniale !



Cette fois, nous allons suivre Papa Mort, le fils du héros de la série, qui accueille avec Maman Mort un enfant pour faucher des gens... Seulement, le souci, selon Papa Mort, c'est qu'il s'agit de... La petite morte ! Papa Mort, qui est réac et misogyne, n'est absolument pas content...! Ainsi, il n'a absolument pas envie d'enseigner à sa progéniture l'art de faucher.



Malgré tout ce que l'auteur a déjà exploité avec sa trilogie (qui n'en est plus une puisque le tome quatre va bientôt sortir), il a réussi à se renouveler en proposant une version féminine - et, surtout, féministe ! - de La petite mort. Le cynisme et l'humour noir sont toujours aussi présents, et les messages qui sont passés font vraiment du bien (on y critique le sexisme, mais il y a aussi une blague très drôle sur les PDG, par exemple !)



Encore une fois, avec plus de finesse qu'il n'y paraît (hé hé !), Davy Mourier a réussi son coup avec ce livre engagé à l'humour mordant (et tordant !).
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Dieu n'aime pas papa

Tao, 8 ans, vit seule avec sa maman. Quand il n'a rien à faire, il dessine la Bible parce que c'est là où se trouvent les réponses à ses questions. Il en a surtout une : pourquoi son papa n'est-il pas là ?

J'ai emprunté Dieu n'aime pas papa parce que j'avais beaucoup aimé la trilogie de la petite mort de Davy Mourier. Les dessins, plein de couleurs, sont enfantins pour parler d'un sujet important. Celui-ci n'apparait d'ailleurs qu'au milieu de la BD. La religion a un impact important sur le jeune Tao : influencé par la piété de sa mère, il essaye de trouver des réponses dans la Bible alors certaines se trouvent en lui. Un peu dommage que le thème en question ne soit qu'effleuré… j'ai aimé l'humour de la bande dessinée mais elle cache un peu trop les interrogations sur les questions essentielles.

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La Petite Mort

Entre la vie et le grand tout, il y a la petite mort. Genre indéterminé (oui il n’y a que les os du bassin sous le petit suaire), silhouette blafarde encapuchonnée, cet enfant étrange fait le bonheur de ses parents. Son père l’initie aux subtilités du contrat, de l’agonie et de la fauche. Si dans les hôpitaux et les maisons de repos, tout le monde frémit quand elle apparait, il n’en est pas de même dans la cour de l’école où sa différence lui vaut de faire l’expérience de la mort sociale. Ludovic mis au ban à cause de sa leucémie est le seul qui considère que la petite mort est bien plus que son travail et accepte de lui parler. Mais quand le grand tout utilise le poissophone (laissez votre message après le bloub sonore) pour désigner votre seul ami comme prochain contrat que faire ? Que ceux qui ont apprécié Mortis Junior se rassurent, ce livre n’est pas un simple doublon sauce francophone. Si l’on rit beaucoup, il y a des moments plus sombres qui remettent le cercueil au milieu de la crypte et nous montrent la mort dans ce qu’elle a de très humain. Un livre à s’offrir et à ne plus lâcher (la couverture est un plaisir pour les sens).
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Les petites mort s: Retour vers le fémur

Si vous aimez l’humour noir, foncez sur les livres de Davy Mourier et plus particulièrement sa série La Petit Mort ! Dans le cas présent, il s’agit plutôt d’une sorte de hors-série où l’auteur revient sur la création du Monde. Mais, comme la vieillesse posait pleins de problèmes, la Mort a été inventée (oui parce que sinon on se ferait un peu chier quand même).



Ainsi, c’est un véritable voyage dans le temps que nous faisons avec cette bande dessinée : ère des dinosaures, Antiquité, Égyptiens… C’était l’occasion de faire pleins de blagues qui n’avaient pas pu être faites avec les tomes précédents !



Ce livre est truffé d’humour mais aussi de références et, bien que l’humour de Davy ne soit pas toujours « fin » (il est très pipi-caca dans certains de ces albums, très cynique dans cette série…), il n’utilise pas non plus de trop de facilités (comme taper sur les minorités ce que les grand·e·s défenseur·euse·s de l’humour « noir » adorent faire, souvent). C’est ce que j’apprécie chez cet auteur : ces engagements et les messages qu’il veut faire passer.



Malheureusement, j’en ai un peu moins trouvé dans Les petites morts et c’est bien dommage. Le dessinateur a tendance à appuyer là où ça fait mal, et je l’ai un peu moins senti cette fois-ci. Cependant, j’ai beaucoup aimé ma lecture et j’ai passé un moment de franche rigolade !
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Chatons contre dinosaures, tome 1

Après avoir laissé le premier tome de cette saga trainer dans ma pile à lire pendant très longtemps, j'ai eu envie de le découvrir - enfin.



Dans cette histoire, nous faisons la rencontre d'Eva, une enfant qui, pour son anniversaire, a reçu trois adorables chatons par son père. Mais le lendemain, à son réveil, son père a disparu. En partant à sa recherche, Eva va se rendre compte que la ville de Saint-Malo est envahie de... dinosaures ! C'est la panique mais, heureusement, les trois chatons ne sont pas des animaux comme les autres et sont là pour protéger Eva...



Je ne me souvenais plus vraiment de l'intrigue, si bien que je m'étais fait une idée assez fausse de celle-ci, avec le temps. Si je m'attendais à une histoire déjantée, elle s'est avérée l'être encore plus que je le pensais ! Venant de Davy Mourier, au scénario, cela ne me surprend pas beaucoup.



J'ai beaucoup aimé le fait que l'histoire se déroule à Saint-Malo, ville où je me rends assez régulièrement et qui n'est pas très loin de chez moi. Cela rendait amusant d'essayer de repérer les lieux illustrés par Stan Silas, lui aussi breton. J'ai d'ailleurs aimé les dessins avec les grands yeux et le trait rond qui rappellent les mangas, ainsi que les couleurs.



C'est une bande dessinée assez amusante, avec beaucoup d'action et trois chatons trop mignons qui vont passer du statut d'adorables à ninjachats en un clin d'œil. L'histoire est simple mais efficace !
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La petite mort, tome 3 : Le domaine des vieux

Troisième tome de La petite mort, après l’enfance et l’adolescence de la Petite Mort, on découvre son âge adulte. L’âge ingrat est vite passé, il faut passer aux choses sérieuses ! Et oui, maintenant qu’il n’y a plus de Papa et Maman Mort, il faut bien quelqu’un pour aller faucher les âmes ! La compagne débarque à la surprise de tous (y compris de cette dernière), et il faut bien faire le taf même si on préfère les fleurs…

J’ai eu un peu de mal au début mais petit à petit, j’ai retrouvé tout l’humour de Davy Mourier, je suis accro ! Et les remerciements sont aussi très touchants. Une série à l’humour noir qui m’a beaucoup plu, le dessinateur alterne les moments trash à des moments plus touchants, comme ce doux hommage à des hommes trop tôt disparus. Je suppose que ce tome est le dernier (à part s’il y a la Vieille Mort ?) et je suis triste de ne plus lire de nouvelles aventures de la Petite Mort. Mais je vais les relire !

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La Petite Mort - Les héros meurent aussi

Bon, au niveau dessin, c'est du brutal. Y a pas que de l'aquarelle. Inspiration Lulu la Nantaise....

Question scénario c'est la petite mort, sans doute à base d'absinthe. Mais pas que...

Les héros de BD, Popeye compris, sont découpés façon puzzle.

Trop de références peu claires pour moi, un humour sans pince et sans rire.

Pas aimé.

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La Petite Mort

Avec ce titre à double sens, je m’attendais un humour plus déjanté, plus scabreux. En fait, c’est une bande dessinée d’humour noir destinée à un public plutôt jeune, genre de truc qui m’aurait emballé à 12 ans, ça reste gentillet, quelques bonnes trouvailles, mais pas non plus à se tenir les côtes, ça tourne parfois en rond. Le graphisme est en adéquation, efficace, jouant sur le noir et blanc avec un grain de sépia. Bref, pas désagréable mais pas inoubliable non plus.
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Relation Cheap

Jolie histoire de Cœurs Mécaniques en hiver.

L’album gagne en intérêt au fur et à mesure qu'on le lit et le relit ; d'abord j’avoue qu’il ne m’a paru avoir qu’un intérêt assez limité, mais il a réussit quand même à attraper le lecteur potentiel que je suis par :

1) une couverture astucieuse et... astucieuse ; un mélange de core à cœur et d'electronic device... (si l'amour est le sujet numéro 1, internet est le sujet numéro 2)

2 ) un choix de coloris pour les fonds de vignettes très chouettes et très plaisants ; un joli vert pomme ultra lumineux pour Davy Mourier qui se cache derrière son écran (ça tombe pile poil, il bosse sur Apple)…

Et un céleste bleu horizon – qui est aussi la couleur des uniformes des troupes françaises pendant la 1ère guerre mondiale mais avant la descente au fond des tranchées – pour Elosterv qui se cache aussi derrière son écran et qui sème à qui mieux mieux des dessins de phalus et des traces de café.

AMORE toujours !

J’ai adoré l’histoire de Jimmy, 30 ans, qui habite Paris et qui est célibataire : Jim a les nerfs, il ne boit pas de gin, ne roule pas en Chrysler, mais il tourne en rond ; ses jeux vidéo sont ses calmants et son alcool profond, mais tout ça n’a ni queue ni tête (forcément) et Jim ne tourne vraiment pas rond car Jim sait qu’il va mourir ; il finit par ne souhaiter plus qu’une chose : sauter en l'air (du pont), et tomber dans l’eau – de la Seine.

Sauf que… qui est-ce qui passe ici si tard Compagnons de la Marjolaine ? Qui est-ce qui passe ici si tard gai, gai, dessus le quai ? Hein ?

Et ben c’est un ange et ses yeux sont verts… Et le fort bel ange écoute sa musique avec un casque supra-auriculaire et elle lui sourit (l’ange est UNE ange)...

Alors attention Jimmy ne veut plus mourir trop vite car veut lui plaire.



C’est incroyable comme le cœur à des ressources.

Et là, ce n’est pas loin d’être un coup de cœur.
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La Petite Mort

Un emprunt assez au hasard en médiathèque parce que j'ai vraiment trouvé la couverture très mignonne !

Mais ce n'est pas tout on commence avec une préface d'Alexandre ASTIER, bon d'accord là je suis accrochée.

On suit la petite Mort dans son apprentissage du fauchage d'âme. Dans la maison de la petite Mort, il y a Maman Mort et Papa Mort bien évidemment mais aussi P'tit Greg, le poisson rouge intermédiaire du Grand Tout. Entre les cases se glissent des pages entières sous forme de réclames, de documents familiaux, d'une BD créée par la petite Mort elle-même s'inspirant de Buzz Aldrin. J'ai vraiment trouvé très originale cette alternance de formats de cases et la chronologie narrative qui suit le tome. Les personnages sont attachants, même si c'est étonnant. Les détournements des marques connues est excellent, je goûte particulièrement le sac d'école Hello Kittu !!

Si vous aimé l'humour noir, très noir parfois, le gore aussi un peu, mais et la Mort dans ce qu'elle a de plus cynique et flegmatique, vous rirez beaucoup avec ce livre. Malgré l'aspect très choupi de la petite Mort, il ne faut pas s'y fier cette BD n'est pas à mettre entre toutes les mains. Un petit bijou d'humour dont je vais m'empresser d'aller emprunter la suite.
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L'âge de Pierre

Et voici enfin la petite dernière de Davy Mourier. Cette bande dessinée a vue le jour après bien des péripéties. Les fans de ce charmant adulescent ont commencés à entendre parler de ce projet il y a bien longtemps. D’abord ébauché pour devenir une web série, cette histoire a bien failli se métamorphoser en film avant de devenir la superbe bande dessinée que voilà. Mais attention, une vidéo qui s’intitule également « L'Âge de Pierre » est déjà disponible sur le youtube de ce « jeune » homme. Vous y retrouverez l’essence (et surtout quelques passages) de l’album joués par de super acteurs dont le scénariste lui-même.



Mais passons plutôt à mon avis sur la bande dessinée en elle-même. Ceux qui connaissent déjà Davy Mourier ne seront pas surpris. Il s’agit ici d’un récit « presque » autobiographique qui nous propulse dans la vie d’un adulte qui n’a aucune envie de grandir et d’assumer ce statut. Entre sa vie de trentenaire et ses souvenirs d’enfance, nous allons le voir évoluer avec ses peurs et louvoyer entre les contraintes que la société voudrait lui imposer.



Une certaine réflexion sur le deuil est également présente dans les pages de ce titre. Mais pas seulement sur le deuil au sens propre. Un être cher qui meurt est une vrai tragédie. Mais arriver à dire au revoir (ou même plutôt à assassiner de ses propres mains métaphoriques) l’enfant, puis à l’adolescent, qu’on était est également une forme de deuil qu’il faut réussir à maitriser pour pouvoir évoluer dans la vie.



Bref, on retrouve dans « L'Âge de Pierre » un récit poignant qui parlera à beaucoup de lecteurs. Le style graphique imposé par Héloïse Solt n’est pas le plus resplendissant, mais fait merveilleusement ressortir toutes les émotions présentent dans cette histoire. Ce dessin assez naïf associé à des dialogue qui peuvent êtres crus ou même très durs à d’autres moments donne une ambiance très particulière à cette oeuvre.



Je n’ai malheureusement pas retrouvé la puissance de « 41 euros pour une poignée de psychotropes » ou « 50 francs pour tout » dans les pages de cette bande dessinée qui reste pourtant très sympathique. J’imagine que la douceur et le coté feel good de « L'Âge de Pierre » ne pouvait tout simplement pas rivaliser avec le format original de ces anciennes bandes dessinées et leur propos passés à l’acide sulfurique. Ce nouvel album de Davy Mourier n’a en effet pas besoin d’être vendu avec une lame de rasoir prête à l’emploie comme les prédécessrices que je vient de citer (ou une boite de Xanax pour les plus modérés). Cela pourra plaire à certain bien que ça ai été une petite source de déception pour ma part.



Il n’en reste pas moins que « L'Âge de Pierre » est une histoire de qualité racontée avec pudeur et humanité. Je recommande donc ce récit au plus grand nombre !
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La Petite Mort

La Petite Mort est un enfant presque comme les autres, sauf qu'elle est l'enfant de la Faucheuse... un métier difficile à accepter surtout quand la petite mort souhaite devenir fleuriste quand elle sera plus grande.



Scénarisée et dessinée par Davy Mourier, connu surtout dans le monde du cinéma/télévision (en tant que scénariste, auteur et réalisateur), la Petite Mort est une bande dessinée humoristique presque qu'en noir et en blanc. Par petits histoires, le lecteur suit la petite mort qui va à l'école, qui se fait des copains, qui adopte un petit chat nommé Sephi et surtout qui apprend à devenir la future faucheuse. Davy Mourier organise tout son récit par des chapitres mais également par des petites épisodes autour d'autres personnages - Buzz Aldrin (le deuxième homme à poser le pied sur la Lune) et Séphi, le chat de la Petite Mort - sans oublier des fausses publicités.



Les mots d'ordre de cette bande dessinée sont et restent : l'humour et l'imagination autour d'un thème obscur - la mort - mais sous un ton de légèreté et d'ironie.



La Petite Mort m'a beaucoup plu par son aspect très soigné au niveau des dessins/images mais également par le livre lui-même : le papier est de très bonne qualité et la couverture est très belle. Un beau bijou pour son objet mais aussi son contenu ; j'ai passé un très bon moment et j'ai beaucoup ri. A noter également que la Petite Mort contient des éléments en réalité augmentée qu'on retrouve sur internet.



La Petite Mort est un petite merveille livresque pour cette rentrée, à lire absolument, sinon comme le dit le personnage lui-même en quatrième de couverture : "en prenant cet album, tu as enclenché un processus maléfique : si tu ne lis pas cette BD entièrement, tu auras un an de malheur."
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Les souvivants

C'est simplement et carrément drôle. Cela surfe intelligemment sur la mode (un peu passée mais en passe de réactualisation) du monde post apocalyptique, ici peuplé de momies, euh non de zombies . . .

Un huis clos, des personnages stéréotypés, un scénario bien construit et qui sert bien le propos.

Un hommage en fin d'ouvrage à Thomas Vandenberghe.

Très fréquentable et indispensable en ce moment.
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La Petite Mort

Je connaissais Davy Mourier pour la série Nerdz avec Monsieur Poulpe de la chaîne TV NoLife (chaîne jeux vidéos et geek attitude), et j'adore Nerdz, Davy Mourier est excellent dedans (Hugo délire mdr, pour ceux qui connaissent ils comprendrons, pour les autres vous loupez quelque chose avec cette série).



Quand j'ai vu sur la couverture du tome 1 de La petite mort, j'ai donc été agréablement surpris.



Le premier tome à un effet de surprise, un humour noir assez décapent, des dessins simples mais super accrocheurs, il est vrai qu'il y a quelques vannes pourries mais c'est le jeu, sur les BD humoristiques il y a toujours certaines scènes qui nous feront plus rire que d'autres, dans un ensemble c'est un bon album, on en redemande.



Le second tome est assez proche du premier, disons dans la continuité mais l'effet de surprise en moins. Pour l'humour et les dessins on est dans le même bain que le premier volet, sympa.



Le troisième album quant à lui a son lot de surprises et m'a vraiment plus, j'ai trouvé les situations plus drôles que dans le précédent, les pubs pour Hello Kitue, Dora, Star wars et autres dérivés d'un humour noir bien grinçant.

sachez qu'il y a tout de même une trame de fond et que celle ci est parsemée de situations diverses et variées tout du long ce qui en fait une véritable série avec des personnages récurrents.



Pour conclure, je recommande cette série aux amateurs d'humour noir, bien lourd et qui tâche, parfois avec un peu de mauvais goût, parfois très drôle, ces albums plairont également aux fans de parodies.

Cette chronique est pour les tomes 1, 2 et 3
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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