Les humains ont besoin d'amour. Ce n'est pas du superflu, c'est une nécessité. Et ils sont prêts à supporter les plus rudes des circonstances pour l'obtenir.
Je suis plus forte que je ne le croyais, plus faible que je ne l'aurais voulu et, entre ces deux extrêmes, se produit une petite chose : la vie.
« On vit dans l’instant, minute après minute, et, parfois ce qui nous a semblé la meilleure des choses à faire se révèle au fil du temps une erreur. Une estimation ratée. »
Je me suis laissée prendre par ce livre.
L'espace d'un week end, des anciens élèves de Harvard se retrouvent, 20 ans après.
Les vies, les destins, les secrets, les souhaits de jeunesse (bien souvent laissés de côté), les problèmes et les joies. Je me suis parfois sentie proche de ces hommes et ces femmes, dont la jeunesse est derrière eux, et qui assument leurs vies comme chacun de nous, avec leurs névroses, leurs échecs mais aussi leurs réussites.
Les personnages sont attachants, parfois un tantinet caricaturaux, mais cette lecture facile fait parfois du bien !
J ai du mal à imaginer un monde sans phrases,sans pensées, sans poésies, sans prose, et pourtant chaque jour je vois ce monde arriver:nos capacités de concentration réduites à peau de chagrin,....,des doses quotidiennes de rien du tout-une vidéo de YouTube,deux singes en pleine copulation,le statut Facebook de Tata Mildred..........
Que peut on apprendre réellement en deux cents mots, en cent quarante caractère ou en trente cinq secondes?
Rien qui vaille la peine d être qu, si vous voulez mon avis
La haine ne requiert pas uniquement de déshumaniser l'objet de cette haine, elle a aussi besoin d'être constamment alimentée, elle a besoin qu'on y mette une vigueur qui ne crée jamais rien de tangible, rien de durable, à part un tas de cendres qu'il faut ensuite nettoyer.
Une promesse d'essayer, au fond, ça ne veut rien dire. Ce n'est qu'un bon moyen de se dérober.