C'est un véritable coup de coeur que ce petit album. Je ne suis pas surprise car j'ai déjà , grâce à mon amie Zilliz, lu et admiré ce petit chef d'oeuvre mais j'avais envie d'avoir cet album entre les mains pour tourner, et retourner les pages qui me font sourire et même rire !
L'idée d'alterner une page « pour les durs, les méchants » et une page « pour les sensibles, les gentils » est tout simplement excellente. J'adore. Changer le shérif hyper costaud en une autruche me plait beaucoup. Que dire des dessins qui très naïfs n'en restent pas moins mignons et craquants. Notre cow-Boy qui n'est autre qu'un adorable singe est absolument irrésistible. Je reviens donc sur mes a priori, en fait j'aime beaucoup les histoires de cow-boys.
Encore merci à toi Zilliz. Je vais dorénavant faire comme toi et aller dans les rayons enfants, m'abîmer les genoux à chercher la pépite dans les caisses destinées aux petits ! il y a des trésors cachés !
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Ce petit album, toujours en noir et blanc, nous replonge dans le monde de l'enfance. Les petites remarques, blagounettes et attitudes de l'enfant et de notre loup Bernard ne peuvent que faire sourire. Le loup est tout simplement craquant. A chaque chapitre, une historiette, c'est sympa mais n'égale pas, pour moi, le premier. Mais qu'il se rassure, le loup Bernard restera toujours le bienvenu chez moi, et si Delphine Perret nous conte d'autres aventures avec lui, je serai enchantée de les lire !
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Après avoir lu et adoré "une super histoire de cow-boy", j'ai eu envie de poursuivre ma découverte, non pas des cow-boy mais de Delphine Perret. J'ai trouvé "moi le loup et les chocos". Ce petit album nous fait faire connaissance avec le "méchant" loup Bernard qui est, vous l'imaginez bien , irrésistible et attachant. Chapitre après chapitre, nous en apprenons sur ce fameux loup qui devient l'ami du petit garçon, autre héros de cet album. Les dessins sont craquants, les poses, les mimiques et les attitudes du loup sont adorables. Je ne vais donc pas m'arrêter là dans ma découverte de Delphine Perret, j'ai vu qu'il y avait un autre album avec le loup Bernard !!!
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Ne jamais s'avouer vaincue !
Mon échec avec Harley McKenna ('Mon Territoire', Tess Sharpe) ne m'a pas découragée : je me confronte de nouveau au western. En douceur : un petit singe 🐵 et une banane sur la couverture, c'est à ma portée, même si y a écrit 'cow-boy', je fonce.
Si on ne lit que le texte des pages de gauche, aïe ! C'est violent, ça décoiffe : bébés lapins au petit déj', braquage de banque, baston avec le shérif, blessure, cavalcade, crasse et odeur de bad boy. A couper le souffle.
Si on lit soigneusement dans l'ordre, avec la page qui illustre le texte en vis-à-vis, ça va beaucoup mieux.
Et surtout, on s'amuse et s'émerveille du génie de l'auteur !
Elle réécrit l'histoire en politiquement correct, ne dessinant que ce qui est 'acceptable' : une banane pour remplacer le Colt, un chewing-gum pour le whisky et la clope, UNE autruche pour respecter la parité, etc.
Et parfois, selon le principe du mouton du Petit Prince dans sa boîte : ça se passe derrière les portes.
Conclusion officielle du livre :
« C'était une super histoire de cow-boy, non ? »
Et là je dis : « Oooh yeaaah, a fuuucking good story ! »
Mais comme il faut éviter les termes anglais et la vulgarité, je remplace par : « Oui, alors, une excellente histoire ! »
Pied de nez au politiquement correct ? Pas que.
L'art de contourner les règles avec humour.
Avec, en prime, un graphisme adorable.
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Il y a des métiers qui disparaissent. Celui de loup, par exemple.
Lucas ne s'était jamais posé de question, il pensait continuer comme ses parents, rester vivre dans la forêt, boulotter tranquillou volatiles, lapins, petits chaperons... Mais non, pas possible, il n'y a plus assez pour tout le monde, et à leur grande tristesse, papa et maman annoncent à Lucas le jour de ses sept ans qu'il doit trouver autre chose, partir.
Un conte initiatique écrit à dix mains, joliment illustré par Delphine Perret, avec délicatesse et humour.
Chaque auteur a signé un chapitre, hélas ça ne se voit pas. Oui, 'hélas', car je les ai tous trouvés aussi plats, y compris celui de Christian Oster, pourtant doué pour détourner les contes de manière drôle et surprenante.
J'ai lu mollement cette histoire gentillette et moralisatrice sur les vertus de l'amitié et de l'autonomie, ornée de quelques touches de poésie.
Je ne suis pas persuadée que ce mélange fade séduira les enfants...
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Un recueil de 4 séries de lettres envoyées par nos amis les animaux sur un ton humoristique en plagiant nos habitudes humaines.
- Un renard envoie des lettres à une mère poule pour lui demander sa poulette grassouillette en mariage.
A force de compliments, la demande s'avance vers un accord de la mère mais c'est sans compter sur l'avis du père, le coq coriace. Evidemment, le renard n'a qu'un but : s'offrir un festin. Le ton rappelle les aventures célèbres de maître Renard.
- Une fourmi écrit à la reine pour changer de poste car elle trouve le sien monotone. Elle deviendra amie avec une cigale car "il faut profiter de la vie". Jean de La Fontaine s'invite dans les pages.
- Un escargot écrit à une limace dont il est tombé amoureux en la voyant sur un catalogue de publicité de produits anti-limaces.
- Un cochon d'Inde écrit à un académicien pour changer de nom qu'il trouve ridicule. Il doit aller jusqu'au chantage pour obtenir que son nom se transforme en "doudou d'Inde", la dinde du poulailler a pensé à s'appeler la "finaude du poulailler" et j'en passe.
- Un corbeau écrit aux poulets pour rouspéter contre les vols : il a été victime d'un vol de camembert ( tiens, tiens...). Il rouspète aussi contre les nuits bruyantes avec les chauve-souris, les hiboux etc...On pense évidemment au corbeau dénonciateur et aux poulets garants de l'ordre.
Un livre savoureux, très bien écrit par Philippe Lechermeier, qui m'a fait rire à plusieurs reprises.
Les illustrations de Delphine Perret ne sont pas nombreuses mais très appréciables, réalisées en quelques traits.
Le livre a été présenté au Prix Versele en Belgique en 2013 pour les enfants de 11-12 ans.
Publié par les éditions Thierry Magnier, je vois un élément étonnant : ce bouquin a reçu le soutien de "La poste" en France en 2011.
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Léonard est un enfant des villes. Il déteste la campagne. Un jour, lors d’une balade avec ses parents, il se perd … dans la campagne profonde…ou, dans des réflexions hautement philosophiques !
À quoi ça sert un enfant ? Est-ce plus important qu’un mouton, qu’un sentier, qu’un caillou ?
Et d’abord, est-ce qu’un enfant a besoin d’être utile à quelque chose ?
À la campagne, on se balade pour le plaisir des yeux et des oreilles, pas pour acheter des trucs.
On se balade pour rêver, pour penser, pour écouter le silence. Ne rien avoir à faire, c’est pas si mal.
Léonard a beaucoup appris dans cette campagne profonde, profonde mais pas ignorante.
On peut être juste un enfant, juste un mouton…et cela suffit.
Une histoire très drôle avec un petit léonard vraiment sympathique.
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Le dessin est très simple, en noir et blanc, un crayonné rapide, le loup n’est qu’une silhouette, avec parfois de grandes dents. C’est une sorte d’amis imaginaire, le grand méchant loup, mais qui ne mange que des chocos, pas si méchant que ça en fin de compte. A la façon de Calvin et Hobbes, ce loup est un peu loser, susceptible, mais c’est surtout un compagnon de jeux, une complicité s’installe au fur et à mesure. C’est drôle, un peu décalé et touchant.. Delphine Perret publiera pas la suite deux autres tomes de “Moi, le loup et…” encore meilleurs.
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Suite des aventures de ce loup "domestique", ami d'un petit garçon.
Lorsqu'ils doivent partir en vacances à la campagne, tout est prétexte à de nouvelles découvertes pour ce loup un peu naïf. Débordant d'imagination, le duo de copains décide de construire une cabane, mais la tache n'est pas si facile...
Un album aux allures de BD, plein d'humour et de douceur avec un loup, animal sauvage de réputation, qui découvre pour la première fois la nature...
Une histoire décalée qui séduira les jeunes lecteurs.
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Enfin un livre qui nous permet de rire ou de sourire!
Un livre à conseiller aux enfants comme aux adultes, car le style d'écriture est humoristique, c'est vraiment à prendre au deuxième degré.
Exemple: un corbeau qui écrit aux poulets pour se plaindre de tout et de rien. Avec pour cette lettre, les auteurs nous font un clin d'oeil à notre cher La Fontaine. Les fables ne sont pas prêtes d'être démodées.
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Le dessin est très simple, un trait crayonné, des décors réduits à l’essentiel, et le loup n’est qu’une silhouette, c’est l’ami (imaginaire ?) du petit garçon. Il est un peu coquin, pas vraiment sauvage, n’est jamais à une bêtise près, et n’a pas peur d’abuser du mauvais esprit. Un peu à la manière de Calvin et Hobbes, pour un public plus jeune, cette petite bande dessinée est drôle, pétillante et espiègle.
Il y a trois volumes de “Moi, le loup…” Ça vaut vraiment le coup d'œil.
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Le dessin est très épuré, le garçon est représenté au trait, brut, presque un simple rond avec yeux bouche et nez, le loup est une surface noire, un crayonné plein, et c’est pourtant très expressif. Louis doit partir en vacances avec son grand-père qui vient le cherchez, il décide de partir avec son loup, entre ami imaginaire, ou loup réel, (mais végétarien !) ou doudou indépendant. Un loup, c’est la classe ! L’histoire ne raconte que le trajet en voiture de chez ses parents à la plage. L’humour est espiègle, il me rappelle un peu le ton de Calvin et Hobbes, en plus simple, pour un public très jeune, mais c’est plein de subtilités, de tendresse, et de drôlerie. Vraiment sympathique.
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Décidément les histoires de cow-boys dans les albums sont plutôt sympathiques. Cette histoire l'est mais nous propose 2 lectures. A gauche le cow-boy, sauvage et violent, et à droite une version revisitée par l'auteure. Transformons le personnage par un singe et l''arme par une banane ( et vous verrez qu'à la dernière page cela a de l'importance).
Une histoire amusante, déjantée et bien vue qui nous dit halte à la violence. Et remplacer les jurons par des confettis, quelle belle idée. Une lecture à 2 niveaux qui ne peut que réjouir les enfants. Parce que l'affreux cow-boy je pense qu'il va leur plaire aussi.
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