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Citations de Denis Labbé (62)


Je suis le dernier de mon groupe de recherches.
Au départ, nous étions six étudiants en mal d'étrange, passionnés par les manuscrits insolites, les livres dits apocryphes et les traités d'ésotérisme
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Ne dites pas à ma mère que j'ai fait le con. Elle vous répondrait : comme d'habitude.
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Comme vous pouvez vous en douter, mes courses à travers le monde ne s'arrêtèrent pas là. Je vécus bien d'autres aventures avant de venir m'établir ici, sans trop jamais repenser à cette étrange nuit. Cependant, je dois vous avouer que depuis que je ne cours plus, je sens son aura grandir peu à peu en moi.
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Peut-être vous seriez-vous attendu à ce que je sois un prof de sport aguerri, un ancien membre des forces spéciales ou un chercheur en génétique, mais non, je ne suis rien d'autre qu'un enseignant qui s'est trouvé par hasard au mauvais moment et au mauvais endroit avec un groupe d'adolescents instables et turbulents.
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Alors que le soleil s’arrachait avec peine d’un horizon chargé d’ombres morbides, la silhouette décidée du chanoine Urbain Grandier se faufilait dans les rues désertes de la cité de Loudun. Coiffé d’un chapeau qui le protégeait du vent matinal, il examinait chaque porte, chaque recoin, à la recherche d’une âme qui put être sauvée, comme il le faisait presque tous les jours depuis que l’épidémie de peste avait commencé. Dans ses habits ecclésiastiques, il donnait l’impression d’être invincible, comme protégé par la puissance divine. 
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- Merci pour tout, docteur. Et faites bien attention à vous.
- Bien entendu. Mais pourquoi vous me dites ça ?
- Pour rien, lui dit Delphine en me tirant par la manche. C'est la version enseignante de l'abbé Pierre : il s'inquiète toujours pour tout le monde.
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Assise derrière la fenêtre de son atelier perpignanais, Zeyno observait les nuances changeantes du ciel printanier. Par endroits, le bleu délavé tirait sur l’incolore, tandis que plus loin, vers les récifs pyrénéens, l’outremer se teintait déjà de gris. Il ne lui manquait que la mer.
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Au bout de trois ou quatre kilomètres nous sommes tombés sur une maison isolée, une de ces vieilles fermes retapées par des gens de la ville qui espèrent trouver le bonheur à la campagneet qui, la plupart du temps, ont envie de se tirer une balle au bout de six mois parce que le coin est trop tranquille. Il faut dire qu'ils ne sont pas toujours au courant de ce qu'est la vie au grand air, comme on dit. Habiter dans un petit village n'est pas donné à tout le monde, encore moins à un citadin qui a pris l'habitude de vivre au milieu d'une atmosphère aseptisée. Dès que l'on sort des faubourgs bétonnés et glacés, une force séculaire s'empare de vous, en vous faisant comprendre qu'elle commande et que vous devez suivre. Si vous ne l'acceptez pas, c'en est fini de votre rêve rural.
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Englués dans notre fuite et notre volonté de survivre, nous n'avions ni les moyens, ni l'envie , de faire de la zombielogie. Lorsqu'on a une créature de la sorte à nos fesses, on pense d'abord à courir, puis à l'étudier.
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Le petit Troll s’exécuta et tendit à son amie le vieux grimoire à la couverture usée par le temps et rongée par les vers. Celle-ci s’en saisit avec douceur, comme s’il s’était agi de quelque chose de fragile. Elle avait toujours aimé les livres, mais n’en avait jamais possédé aucun. Ses parents étaient trop pauvres pour lui en offrir. Elle rêvait d’un pays où chacun pourrait en avoir autant qu’il le souhaitait. Si elle rencontrait le géant Gargan, elle était prête à lui demander de prendre cela en compte.
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- En cas d'épidémie, il faut appeler la Garde nationale ! Je l'ai lu dans Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks.
- Nous ne sommes pas aux Etats-Unis, Tanguy. Il n'y a pas une telle armée de réservistes en France. Je vais plutôt demander à la gendarmerie de s'en occuper. Et puis, nous ne sommes pas un film de George Romero. S'il te plaît, arrête de sortir tes inepties, nous avons d'autres problèmes à régler.
- N'empêche que rien ne ressemble plus à une épidémie qu'une autre épidémie, marmonna-t-il.
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Certes, l’existence est loin d’être facile, et nous parvenons à survivre, tant bien que mal, en essayant, par tous les moyens, de retrouver la trace des êtres qui nous sont chers. Pour l’instant, je ne suis parvenue qu’à obtenir de rares nouvelles de manière indirecte, mais celles-ci m’ont rassurée sur leur état de santé. J’ai l’espoir qu’un jour prochain, je pourrai à nouveau serrer ceux que j’aime dans mes bras. La route sera longue, mais je n’aurai de cesse d’atteindre les buts que je me suis fixés.
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Comment pouvions-nous répondre à cela? Qu'aurions-nous pu lui dire? Il avait tellement raison et tort à la fois, qu’il n'y avait aucun moyen de le contredire ni de l'approuver. Cela n'excusait en rien la manière dont il venait de parler à Cornélia, encore moins la leçon qu'il semblait vouloir nous donner. Qu'avait-il de plus que nous? Il n'était ni notre ainé, ni notre prof, ni notre père et il n'avait pas plus d'expérience que nous en matière de zombies. Ce n'était pas parce qu'il en avait abattu plus que nous, que cela lui permettait de nous en apprendre sur eux...
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Avant la catastrophe, je vivais au jour le jour, sans me préoccuper du lendemain, puisque je savais que mes arrières étaient couverts. A présent, je me souciais aussi des autres, de ce que nous allions pouvoir manger et boire, de l'endroit où nous pourrions nous reposer ou nous cacher. Pour moi qui avais aimé faire les boutiques pour passer le temps, choisir une simple paire de chaussures avait perdu toute dimension esthétique pour devenir une étape indispensable vers la survie...
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Il est des mondes qui fuient l’homme et des mondes que l’homme fuit. Ce sont souvent les mêmes. Comme si la Nature avait pris conscience de ses propres erreurs et de ses incompatibilités. Comme si elle ne s’ouvrait qu’aux initiés, qu’aux méritants.
Pourtant, il est des instants où, lorsque le temps se met à l’orage, certaines portes dissimulées se révèlent aux regards indiscrets, appelant le promeneur égaré à venir les entrebâiller.
(L'arche)
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« Une photo du temps d’avant. De quand la vie était encore la vie ! »
Une boule lui tourna l’estomac.
Doucement, elle la prit dans ses petites mains imaginaires et la tourna et tourna et tourna sur elle-même pour la transformer en idée positive.
(Bordures)
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À part avec ma mère, il a jamais su y faire avec les femmes, cet obsédé. Ça, pour mater des films de Max Pecas et des pornos, c’était le roi de la branlette, mais dès qu’il bavait sur une femme et qu’elle se retournait, il avait la quéquette en berne. Un dégonflé de première. Une baudruche ! Que du vent dans son gros bide et dans son crâne décérébré. On lui aurait mis un électroencéphalogramme qu’on aurait entendu le blizzard souffler sur l’Arctique. [Extrait de Plastic dol]
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Alice lui demandait souvent quels problèmes le minaient. Lui aussi se posait souvent ces questions auxquelles il connaissait une réponse qu’il ne voulait pas s’avouer. Il trouvait que ses romans fantastiques parvenaient efficacement à taire ses angoisses. Chaque mot faisait office d’exutoire, de psychanalyse, de catharsis. En eux, il plaçait tout ce qui le terrifiait dans la vie, dans la société ou dans son travail.

Néanmoins, pour rien au monde, pas même pour un livre, il n’aurait troqué sa vie pour une autre.
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Sans un mot, les formes nonchalantes s’avancèrent vers la chaise sur laquelle se tenait toujours madame Fuller et la renversèrent. Dans un cri aigu qui me perça les tympans, la pauvre femme fut happée par la meute qui se jeta sur elle dans un amas de mains griffues, de mâchoires ouvertes et de membres avides. Du sang jaillit, tandis qu’une poigne de fer tirait violemment sur son bras. Même à cette distance, j’entendis le bruit atroce d’un os qui se brise.
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"Elle se rendit alors compte qu'une silhouette brumeuse la dominait. Des yeux intenses et profonds comme un abîme la fixèrent un instant, avant que cet étrange visage se dissipe."
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