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3.73/5 (sur 31 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Algérie , 1921
Mort(e) le : 25/04/2011
Biographie :

Denise Bonal, née en 1921 et décédée le 25 avril 2011 est une comédienne et dramaturge française.

Née en Algérie en 1921, elle y passe toute son enfance. Elle arrive à l'âge de 12 ans à Paris et entre au lycée Fénelon.

Durant son année d'hypokhâgne (1939-1940) elle fait sa première mise en scène: cella de Aucassin et Nicolette (pièce en vieux français dans laquelle elle voit des allusions perfides aux occupants).

Elle décide, alors, d'abandonner ses études et de suivre le cours du théâtre de Charles Dullin.

Sa première tentative d'écriture est un montage de textes, venus du monde entier, sur les activités des hommes sur la terre.

Elle est engagée à la comédie de l'Ouest au Centre Dramatique de Rennes en 1951 (elle y restera 15 ans, durant cette période elle écrit, à raison de 1 par semaine, des contes et des nouvelles radiophoniques tout en continuant à jouer sur scène.

En 1971, elle rejoint Hubert Gignoux au Théâtre National de Strasbourg et devient professeur au Conservatoire National de Roubaix (elle fait ainsi l'expérience de la décentralisation de la culture). Parallèlement Denise Bonal s'engage dans l'écriture et devient dramaturge en 1971.

Puis elle devient professeur titulaire au Conservatoire national supérieur de Paris et au Cours Florent.

Ses pièces traitent en général de faits divers et plus particulièrement de conflits familiaux.

" Pleine de talent et d’humanité, Denis Bonal a siégé au SACD et a défendu la création de la Maison des Auteurs, distinguée à de très nombreuses reprises ; elle était aussi très représentée dans le cadre du théâtre des amateurs.

Elle s'est impliquée dans le combat des auteurs, à la SACD, aux Ecrivains Associés du Théâtre, dans ses prises de parole en public, dans le cadre des festivals, des rencontres, des débats, des colloques, ou, tout simplement dans le quotidien de sa vie de femme de théâtre." (propos extraits de son éloge funèbre par J.P.Alègre)

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La femme: S'ils me cherchent debout, ils vont me rater! (un temps) faut pas croire que c'est mieux qu'autrefois, ces trains qui roulent à tombeau ouvert et qui tranchent le paysage comme des bouchers en colère: on regarde par la vitre, on ne reconnaît pas les arbres, on voit même plus les feuilles. Et emportées qu'elles sont pas notre vitesse, les vaches s'envolent au loin comme des cigognes. Avant, appuyé à la vitre, on leur faisait un clin d’œil en passant, rien que pour leur dire qu'on les aimait en dehors de leur viande.Et maintenant elles aussi sont découragées: elles ne regardent plus les trains...
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-L'ennui c'est que la situation d'ensemble n'est pas géniale. A trente ans, ils sont déjà vieux. Ceux de nôtre âge sont débiles. Ceux de vingt ans regardent ailleurs...
-Ce qu'il faut, c'est se placer dans cet ailleurs.
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- Vous êtes très active pour votre âge...
- Vous ne connaissez pas mon âge...
- Non, mais je trouve que vous ne faites pas l'âge que je devrais vous donner.
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Elle : Tu reviendras?
Lui : Je reviendrai.
Elle : Tu m'aimeras encore?
Lui : Je t'aimerai toujours.
Elle : Tu me le diras?
Lui : Je te le dirai et le redirai.
Elle : Tu ne m'oubliera pas ?
Lui : Je ne t'oublierai pas.
Elle : Tu ne changeras pas ?
Lui : Je ne changerai pas.
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Maud: Je n'ai jamais rencontré des larmes d'homme
Augustine: C'est pour ça qu'ils meurent avant nous. Parce qu'ils ne pleurent jamais. Les bons sanglots, ça lave les tracas, ça décongestionne. Eux, ils s'empoisonnent lentement et meurent, étouffés sous le poids des larmes qu'ils n'ont pas voulu verser. Un père qui dit à son fils "Un garçon ça ne pleure pas!" c'est un père qui tue son fils à distance.
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LILIANE : Si nos parents meurent jeunes, on ne se souvient pas d'eux. S'ils meurent âgés, on ne se souvient que de leurs vieux visages. (un temps) ...C'est moche, hein? (un temps) [...] Bon sang, on leur en fait voir de toutes les couleurs à nos mères, mais après, elles se rattrapent.

[ début de la pièce, séquence intitulée : UN CIEL BIEN ACCROCHÉ ]
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homme 1- Avant, quand les portières de train n'étaient pas automatiques, dans la nuit, des voyageurs se trompaient et tombaient de voie.

homme 2- C 'est même arrivé à un président de la République en pyjama et en pleine campagne! Ah! c'était le bon temps

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Un train qui s'arrêtait partout! Partout! A croire que parfois il inventait des gares. Il s'est arrêté dans des gares minuscules, mal éclairées, pouilleuses, démodées. Et il y avait des gens qui descendaient! Pour descendre dans ces gares, il faut vraiment y être contraint! (...) Des trains qui ont juré de s'occuper de tout le monde!
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Dans les gares, on ne voit que les séparations, ceux qui se retrouvent se dépêchent de rentrer chez eux.
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Sophie: Contre toi il ne m arrivera jamais rien de mal...
Adrienne: Rien que du tendre.
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