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3.69/5 (sur 34 notes)

Né(e) : 1923
Biographie :

Après avoir quitté sa jeunesse algéroise à vingt ans pour vivre à Paris sa passion de la peinture, puis fréquenté les groupes Gurdjeff durant une dizaine d'années, Denise Desjardins décide en 1959, d’entreprendre un long voyage en Inde, de Paris à Calcutta, après avoir été littéralement happée par le regard d’un sage hindou sur une photographie…

Accompagnée par son mari Arnaud et ses deux jeunes enfants, Denise Desjardins délaisse alors sa vie d’artiste parisienne snob et découvre, sur les routes improbables de l'Orient, un parcours qui se révèle finalement comme un « chemin », une quête intérieure.
Cette jeune femme intrépide et déterminée, aspirant à retrouver « cette qualité d’éveil et de lumière dans le regard du sage… », rencontre de hautes figures de la spiritualité orientale avant de séjourner longuement auprès de la grande mystique indienne, Mâ Ananda Mayi, (1896-1982).


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Source : http://www.francis-sigrist.org/denise_desjardins.htm
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
C'est pourquoi ce qui demeure
Des jours qui me sont destinés,
Je le considère avec gravité et gratitude
Mais sans inquiétude, comme un cadeau
Que je dois respecter.
Il m'offre la possibilité
D'aller jusqu'au bout de mon chemin d'évolution
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Chaque être humain porte, enfoui en lui, un germe d’éveil, dans un état latent. Pour parvenir à la symbiose avec tous les êtres, tout l’espace, et finalement ne faire qu’un avec l’infiniment vaste, ce potentiel d’éveil doit être développé. Mais la plupart des personnes l’ignorent ou ne s’en préoccupent guère. Swâmi Prajnânpad disait d’ailleurs : “L’homme a des possibilités infinies, mais des probabilités limitées” ! Nourrir le germe d’éveil est le but de la vie humaine. C’est à cela que sert la méditation : calmer son individualité, apprendre le détachement, donner de l’attention et de l’énergie pour nourrir cette possibilité d’éveil. Ne pas le faire, c’est passer à côté du vrai sens de la vie.
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Avant de devenir un art spontané de vivre, il s'agit d'en apprendre la technique, donc de s'exercer et, dans l'optique prajnânpadienne, en abordant chaque situation, chaque événement, chaque rencontre, non pas automatiquement, passivement, mais en en faisant consciemment l'expérience, une expérience vraiment ressentie : non se laisser emporter par ses désirs, ses passions, ses émotions, ni recevoir aveuglément les petits coups de griffes de la vie ou ses grands coups durs, mais vivre ces mêmes éléments le plus lucidement possible.
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Au lieu de me diviser en la refusant, la refoulant, je l'accompagne. Unifié, je colle toujours au principe de non-dualité. Même si je suis perturbé, en acceptant de l’être, je retrouve mon unité et suis de nouveau en accord avec la vérité non-duelle. Je laisse «l'Enfer» du conflit et regagne mon «Paradis» de tranquillité. Mais - nuance - non d'indifférence qui est le résultat d'un refoulement déguisé en simili d'acceptation, un oui du bout des lèvres. Un refus masqué, en somme.
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"Pour réaliser ses désirs, l'individu est condamné à renaître.
Mourir, c'est changer de vêtement.
Désirs et appétits insatiables constituent le contenu de votre corps subtil. Le parfum d'une fleur vous arrive en bouffée puis disparaît. Ainsi en va-t-il des naissances et des morts.
Mais d'un autre point de vue, il n'y a ni naissance ni mort. Au moment de la mort du corps physique, le corps subtil formé de ses désirs et appétits flotte sans plus avoir de support, ce qui fait que l'homme renaîtra selon son karma. L'égo ou le sens du "moi" qui est inextricablement lié aux désirs va et vient, tandis que pour l'Atman, il n'est pas question d'aller et de venir. L'homme possède un corps grossier, un corps subtil et un corps causal. La racine du corps causal est l'Atman. Tant que l'homme ne l'aura pas réalisé, il passera par des naissances et des morts. L'Atman irradie par lui-même. Aller et venir n'existent que pour l'individu. Pour réaliser votre Soi, il suffit de retirer le voile.
Sans aucun doute la réincarnation est un fait. L'œil opéré de la cataracte voit à nouveau. De même une concentration profonde sur le Divin écarte le voile qui obscurcit notre vision, purifie le mental et l'oriente vers le Soi ; alors la signification des mantras et des divinités dont ils sont la forme sonore se révèle à nous et les impressions des vies antérieures surgissent devant nous. Tout comme à Dacca vous pouvez vous représenter ce que vous avez vu à Calcutta, vous pouvez projeter une image plus nette de vos vies passées sur l'écran actuel de votre mental. Quand je vous vois, je peux obtenir une série d'images de vos vies antérieures." (Mâ Anandamayi)
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L'indifférence, ou une excessive politesse, camouflent l'émotion en la réprimant. Masques derrière lesquels nous nous figeons pour nous couper de l'émotionnel, sans le résoudre ni le transmuer. Si la non-dualité est un principe vrai, il se retrouve partout, également dans nos processus psychiques. C'est précisément pourquoi dès qu'apparaît, dans notre monde intérieur, la moindre division ou la plus mince hésitation, il en résulte une gêne obscure nous servant de signal : "Attention - Déviation". Nous ne sommes plus dans la vérité.!
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Je respire profondément jusqu’au bout de mon souffle. Mon diaphragme s’ouvre, se dilate de plus en plus. Aum en expirant, tat en inspirant complètement, un temps d’arrêt ensuite. En respirant ainsi, il me semble avec le aum créer la manifestation, qui avec le tat, revient à moi, et redevient le non-manifesté, le vide. Puis c’est un passage d’un vide à un autre vide, et je plonge à l’intérieur de ce centre, un peu à droite de la poitrine. C’est un gouffre non délimité, la tranquillité du fond des mers, une nuit que rien ne vient interrompre, sans commencement et sans fin.

Il n’y a pas de mot pour décrire cette grandeur sans mesure, où n’existe plus ni toi ni moi, mais une ample plénitude, en moi qui n’est plus moi, qui n’est ni à l’extérieur ni à l’intérieur.

Cette respiration continue. Je me sens avec le aum renvoyer toute peine, toute pensée, comme la marée en se retirant balaye tout ce qui est sur la plage, l’emmenant très au loin. Ainsi me laissant mon désespoir, Iryamani, mon fils, ma mère et mon père.

Tout s’estompe et s’efface comme des fantômes irréels, inutiles et encombrants, ombres sans consistance emportées par le aum de ma respiration.

Seul demeure ce merveilleux vide tissé de plénitude. Mon corps aussi fluide, léger, aérien ; seulement fumée sans densité, une ombre qui se déplace comme un nuage dans l’air. Il peut se mouvoir sans mouvement, en tous sens, s’élever sans effort, sans contrainte. Je le perçois hors de moi, dans cette perspective informelle. Il est inconsistant, désincarné. En quoi suis-je concernée par lui ? Il n’y a pas de Moi, de Je. S’est abolie la distinction entre ce qui est en moi et en dehors.

Seule une large vacuité où se déplace un fantôme de corps évanescent, irréel, qui s’efface et disparaît.

Le Rien qui contient toute chose.

Le Vide qui est plénitude.

Seulement Est.
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Denise Desjardins
Chaque être humain porte, enfoui en lui, un germe d'éveil, dans un état latent. Pour parvenir à la symbiose avec tous les êtres, tout l'espace, et finalement ne faire qu'un avec l'infiniment vaste, ce potentiel d'éveil doit être développé. Nourrir le germe d'éveil est le but de la vie humaine. C'est à cela que sert la méditation : calmer son individualité, apprendre le détachement, donner de l'attention et de l'énergie pour nourrir cette possibilité d'éveil. Ne pas le faire, c'est passer à côté du vrai sens de la vie.

(Le Monde des religions)
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Durant mon enfance, les mouvances
De la lune, reine de la nuit et des marées,
Ont suscité chez moi bien des émerveillements
Et m’ont parfois fait danser, seule, en regardant
Mon ombre sur un mur blanc près du jardin,
Plus encore me fascinait le spectacle des étoiles filantes
Et je passais des nuits presque entières à les guetter,
Pas tant pour les vœux dont elles ont la garde
Et, dit-on, qu’elles ont le pouvoir d’exaucer,
Que pour le ballet grandiose qu’elles m’offraient.
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Mais inutile de s'exercer à la liberté si n'entre en jeu la dignité : elle en est le garant et la limite. Libre donc de devenir ce que chacun choisit d'être, avec la restriction de rester digne de son statut d'homme, d'agir selon sa nécessité intérieure, " non par devoir, ainsi que disait Swâmi Prajnânpad, mais parce que c'est conforme au sen
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