« Un piano à queue, au bois lisse, aux jambes fines et au dos rond. Les pieds dans la boue, il semble si précieux que les Espagnols ne peuvent s’empêcher de le caresser avec des murmures d’admiration. Aux yeux émerveillés d’Eva, c’est le plus bel instrument que la terre ait jamais porté. L’apparition a quelque chose de surnaturel, de magique. Les oiseaux ont sans doute attendu cet instant pour lui entonner une mélodie créée pour l’occasion. A ce moment-là, comme à dessein, l’aurore déclenche son feu de couleurs. Si la nature peut s’unir ainsi à l’homme, il y a de l’espoir. » page 157