AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.85/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 24/12/1927
Mort(e) à : Paris , le 25/08/2023
Biographie :

Diane Jacquin de Margerie est une femme de lettres française née le 24 décembre 1927.

Romancière, critique littéraire, nouvelliste, traductrice, biographe, Diane de Margerie est l'auteur d'une œuvre importante et diverse.

Membre du jury du prix Femina, elle a elle-même reçu plusieurs récompenses. Elle a vécu en Chine et en Italie.

Son œuvre fait une large place à l'autobiographie. Dans La Femme en pierre, Diane de Margerie célèbre la cathédrale de Chartres, ville où elle habite. Avec Isola, Retour des îles Galapagos, elle relate, dans un style poétique, ses impressions de voyage.

Elle est la sœur du théologien Bertrand de Margerie (décédé en 2003). Elle a été la femme de l'écrivain Dominique Fernandez et est la mère de Ramon Fernandez et de Laetitia Fernandez.
+ Voir plus
Source : Radio France Inter
Ajouter des informations
Bibliographie de Diane de Margerie   (49)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Entretien avec Diane de Margerie 10:03. Watch Later Entretien avec Lorenza Foschiniby UnLivreUnJour 3 views · 16:48. Watch Later Entretien avec Maxime COULOMBEby UnLivreUnJour 70 views · 4:58. Watch Later Entretien avec Enki Bilalby UnLivreUnJour 2 views · 27:49. Watch Later le Grand Webzine de Chartres (Émission complète) - Janvier 2013.by GrandWebzineChartres 109 views · 3:22. Watch Later Prix Roman France Télévisions 2012 - les coulisses Un Livre, Un Jourby UnLivreUnJour No views · 3:21. Watch Later ...

Podcasts (1)


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Même ma grand-mère Henriette était déjà consciente de ce que l'écriture avait sa gravité. Toute une page de ses carnets intimes est consacrée à ce sujet! "La plupart de nos maux viennent de ce que nous avons des mots pour les décrire. (...)

Ce qui est écrit ne peut être changé, existe à jamais, d'où la prédilection pour ce qui n'est pas nommé. Ce que l'on ne dit pas n'existe pas vraiment. Le non -exprimé signifie l'annulation de la peur (...) (Mercure de France, 2001, p.61)
Commenter  J’apprécie          200
Le livre de Joyce Carol Oates sur le deuil de son mari provoque en moi des sentiments contradictoires. D'une certaine façon, les ruptures donnent déjà un avant-goût de la mort pourtant elles m'ont toujours appris quelque chose. (...)
Le mot -veuve- qu'elle emploie dans "j'ai réussi à rester en vie" n'est-il pas le masque d'un autre mot haï: le mot -seule- ? De tous les instants de lucidité qui la saisissent, celui-ci traduit exactement ce que je ressens pendant ma lecture: elle est - seule- sur une plage magnifique en 2008. Sur cette plage d'une île en Floride, elle se dit: "Tu es vraiment ridicule. Vouloir te remonter le moral, alors que le seul fait important de ta vie est que tu es seule. Tu es veuve, et tu es seule. Tu n'es pas préparée à la solitude parce que tu avais cru que tu serais aimée, protégée et choyée éternellement. Maintenant que tu es veuve, tu as perdu tout cela. Ton cœur n'est pas brisé mais racorni. Tu es ridicule de courir en tout sens pour faire des "causeries", des "lectures" parce que rester chez toi te terrifie. (p.45)
Commenter  J’apprécie          150
Pourquoi réunir ces textes si ce n'est parce qu'ils sont aussi des éclats autobiographiques, des fragments de vie et qu'ils ont opéré, grâce à la lecture, d'intenses transferts permettant de vivre ?
Commenter  J’apprécie          150
Ainsi toute mon enfance a été marquée par l'ambivalence, par le contraste entre la misère et la beauté des formes et de l'architecture; je devais retrouver bien plus tard cette fusion entre la poésie et la réalité dans ce petit-chef-d'oeuvre qu'est le -Narayama- de Fukasawa. L'alliance entre la contemplation du beau et la perception de la douleur engendre une sorte de climat naturel puisque, dès l'adolescence, j'avais vécu cette dualité qui me paraissait aboutir à la seule unité possible.
L'unité supposait la connaissance du mal. Elle devait tenir compte de la souffrance des coolies- pousses et des mendiants infirmes vus à Shangaï, et faire ressortir, à Pékin, le calme des temples et des jardins déserts, la beauté des céladons aux lignes pures; oui, l'unité avait son prix à payer: celui de la lucidité. (p. 10)
Commenter  J’apprécie          130
Le couteau et l'hostie.

Marie Jouhandeau sait voir. Son regard, où se mêlent lucidité, résignation et humour noir, loin d'être provincial et étriqué, sait fait faire de chaque événement à Guéret, de chaque petite scène familiale, de chaque cérémonie ou enterrement, un hublot ouvert sur la complexité du monde. Nulle mièvrerie jamais chez elle. On demeure surpris de tant de hardiesse dans une âme que l'on devine blessée à l'aube du mariage avec Paul, le garçon boucher. Déjà existe chez la mère ce mélange surprenant de curiosité humaine et de distance (sans mépris) que l'on retrouve dans les oeuvres les plus fortes du fils. (p; 215)
Commenter  J’apprécie          120
Je réfléchis à cette parole du poète : ce que fait la vie, la mort le défait. La cathédrale n'a pas été créée pour ses contemporains, des milliers de bâtisseurs sont morts sans même la voir s'ébaucher dans le ciel, il y a ceux qui sont venus, tous ceux qui viendront, ceux qui sont morts à la tâche en revenant non point des croisades, mais tout simplement des carrières. (p. 30)
Commenter  J’apprécie          110
Il faut oser être ce que l'on est, au risque de tout perdre, mais cette force ne nous vient que lorsqu'on a déjà beaucoup perdu, et survécu à ces pertes.
( Flammarion,1985, p.188)
Commenter  J’apprécie          110
[Jean-Didier Vincent ]
"Finalement, c'est grâce à la biologie que je suis devenue athée...Trempé toute mon enfance par ma mère dans une bassine de culpabilité, je m'en suis sorti par la tolérance qu'apporte la connaissance scientifique."
J'aime cette idée capitale de tolérance apportée par le savoir. (p. 102)
Commenter  J’apprécie          80
25 février (2011), Paris

je n'ai cessé aujourd'hui de penser que créer tue la répétition. Qui dit répétition sous-entend très vite l'habitude. L'esclavage des habitudes mène à la régression. C'est bien pourquoi quand, autrefois, des proches ont essayé de me décourager d'écrire (par méfiance de la liberté que l'écriture instille?) , c'était comme si on avait voulu m'amputer.
Ecrire ou démissionner de la vie.
Ecrire contre. (p.140)
Commenter  J’apprécie          70
L'écriture n'a pas complètement sauvé Virginia Woolf ni Anna Kavan. Mais elle a été leur raison de vivre, leur liberté jusqu'à leur mort. (p. 60 / Mercure de France, 2001)
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Diane de Margerie (62)Voir plus

Quiz Voir plus

Céleste ma planète

De quelle forme sont les tâches qu'à Céleste sur le corps ?

en forme triangulaire
en forme de pays ou de continents
ce sont des points
ces tâches n'ont pas de forme

10 questions
936 lecteurs ont répondu
Thème : Céleste, ma planète de Timothée de FombelleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}