En 1943, Tristan Bernard se moque de l'esprit cocardier de es concitoyens bravaches: « En 1914 on disait "On les aura". Eh bien, maintenant on les a ».
Coluche s'autorise une remarque pleine de subtilité et d'amertume: « Les socialistes ont eu tort d’aller au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu: ne jamais se montrer pour qu’on continue à y croire ».
A partir de ce moment-là, les chats furent impitoyablement traqués, […] il arrivait qu’enfermés dans des paniers on les brûlât en place publique, qu’on les embrochât sur des piques ou qu’on les précipitât du haut des tours. En Alsace, on recommandait même de les enterrer vivants dans les champs pour tuer les mauvaises herbes.
Personne n’avait prévu que, les félins décimés, les rats se multiplieraient, aggravant les épidémies de peste comme celle de 1348.
Et pour que la fécondité soit assurée, des allocations sont attribuées aux familles ayant plus de 10 enfants et des primes sont accordées aux filles qui se marient avant 16 ans. Et pour le femmes les plus fécondes, l'instruction gratuite est offert dès... la vingt-sixième procréation ! Cette politique qui prête à sourire fonctionne : vers 1680, la Nouvelle-France compte 10 000 âmes, elle en aura près de 70 000 vers 1750.
Comme Aristote, les grands personnages de notre histoire n'ont pas échappé à l'aveuglement de l'amour. Et si certains en ont ressenti les effets bénéfiques en amendant leur personnalité, d'autres se sont laissés égarer, perdant toute mesure pour faire triompher leurs passions.
Quand une femme, indisposée par ses regards insistants, lui demande ce qu'il a à la dévisager ainsi, Edgar Faure répond: « Madame, je ne vous dévisage pas, je vous envisage ».
Voici comment Jeanne Moreau décrivait les emportements de cœur: « L’amour, c’est comme le potage. Les premières cuillérées sont trop chaudes, les dernières trop froides ».
Quand la nature conjugue ses rigueurs en période de surpopulation, la terre ne nourrit plus ses hommes, elle les enterre.