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Critiques de Didier Tarquin (377)
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Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Mago..

♫ J'me vois chasseur d'ivoire

Juste histoire d'y voir

Plus clair dans mes pensées

Couleur d'ébène

Chasser mes troubles, chasser mes peines

Chasseur, chasseur d'ivoire

Juste l'histoire d'y voir

A la place des filles féroces

L'éléphant et le rhinocéros♫

Alain Chamfort- 1981-



Manants, protégez-moi

Lanfeust de Troy

Je suis poursuivi par des gueux

armés et forts nombreux

Pléthore de voraces

qui vous boufferaient les godasses

Lanceurs de feu, métal en fusion

déclancheurs de démangeaisons

ne me visez point les lecteurs sans cibles

ni la provocante Cixi au coeur à vide

Sur un Pétaure seul moyen de transport

pour le faire avancer faut un chant fort

une crosse d'ivoire à ramener

Pouvoir Plénier à l'arrivée

Pouvez y aller juste faire un tour d'y voir...😁





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Lanfeust de Troy, tome 2 : Thanos l'incongru

♫D'histoire en histoire en cycles de légendes,

Il y en a une dans ma mémoire qui restera [...]

L'histoire d'un gamin, encore jeune fougueux,

à peine 7 ans, il a déjà le feu dans le bleu de ses yeux.

Les druides lui ont prédit un drôle d'avenir,

Un choix à faire, la conséquence de son devenir.♫

Le chien du forgeron - Manau - 1998 -

----♪--♫--♫-----⚒----⚔----⚒------♫--♫--♪----

Lanfeust, est accepté à l'Eckmül Université

Haut lieu d'Etude et de Sérénité

Lire dans les entrailles de dépouilles putréfiées

Karkasse s'y fier,

ne plus parler du passé

mais de l'avenir , de ton destin,

karkasse à seins

Thanos, ton Adversaire est annoncé

Le premier pion a bougé, la partie peut commencer

Le soupçon de Respiration de Magohamoth dans globe de cristal

décuple tes énergies autant que l'ivoire du dit animal...

N'empêche que t'aurais préféré rester forgeron

que de les savoir ravis, dans quelle galère tous tes potes iront !?



19/08/2020 en direct de mon lieu de villégiature

̷L̷A̷N̷F̷E̷U̷S̷T̷ Oups LANslevillard (73)

Ironie du sort Dominique, cheveux hirsutes entourés d'un bandana, le guide VVF Hautes Montagnes, nous fait une démonstration : il est Forgeron et il fait dans la coutellerie, sa spécialité :

le manche de couteau, en ivoire taillé dans la molaire d'un mammouth !!??

Un LANFEUST matérialisé , coïncidences ou simple synchronicité !!!?

Ninosairosse se déKarkasse...sonne, il est de Narbonne 😉

























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Lanfeust de Troy, tome 9 : La forêt noiseuse

Pour ceux qui ne le connaisse pas encore, il est temps de découvrir Lanfeust de Troy dans le tome 9 La forêt noiseuse car c'est une histoire complète . Pas d'angoisse, d'ongles rongés, de nuits blanches à se demander ce qui va se passer au prochain épisode.



Pour les autres, comme d'habitude il y a de l'humour, de la magie, un troll et de l'aventure, la routine quoi .



Seul changement, Lanfeust et ses auteurs Arleston - Tarquin se sont pliés à certains dictats. Les femmes sont déterminées, intelligentes, pas toujours bien douces, le pauvre Atastrophe en fera les frais avec Aspette. En tout cas, elles n'exhibent plus leurs atouts.



Je n'ai pas aimé Lan Khu, c'est normal c'est le méchant mais j'ai bien aimé son musicien rimeur.



Les couleurs, les graphismes et les personnages ont gagné en maturité.



Un album que je conseille et si vous n'avez pas lu les autres albums, allez-y, vous découvrirez de bonnes aventures et aurez de beaux fous-rire.



Un grand merci aux éditions Soleil et à Babelio pour ces retrouvailles.

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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

"U.C.C. Dolores" est un pot-pourri space-opera mélangeant les références et on se retrouve avec un "Sierra Toride" SF dans lequel la nonne Mony ressemble autant à Leloo du "Cinquième Élément" qu’à Pelisse de "La Quête de l’Oiseau du Temps", et lequel le baroudeur Kash père, frère ou fils caché de l’ineffable Richard Aldana ressemble autant à Korben Dallas du "Cinquième Élément" qu’à Bragon de "La Quête de l’Oiseau du Temps" : le duo principal mélange déjà Don Siegel, Luc Besson, Régis Loisel, Serge Le Tendre, Jean-Claude Mézières et Pierre Christin, donc comment voulez que je n’ai pas envie d’aimer cette nouvelle série pleine de clin d’œil aux univers de Jean Giraud et de Moebius ?



Mony est une nonne orpheline contraint de quitter son couvent le jour de ses 18 ans pour des raisons que la raison ignore, mais que l’on ne va pas tarder à supputer car tous les événements conspirent contre elle pour l’obliger à aller de l’avant ! C’est ainsi qu’après un détournement du "Petit Chaperon Rouge" qui n’est pas sans rappeler le détournement de "Cendrillon" dans le premier tome de "L’Incal", que dans un bouge dirigé par le fils caché du Baron Harkonnen et de Jabba le Hutt elle fait la connaissance de Kash, un vétéran qui se perd dans la violence la plus primale en démontant à mains nues des robots de combat… Voilà donc Mony propriétaire d’un vaisseau de guerre qu’elle veut reconvertir dans l’humanitaire avec un pilote vétéran de la dernière guerre, et d’un mécano machine de guerre à la fois Bulrog, Fourreux et Wolverine ! Et dès le premier voyage la fine équipe se crash sur une Pandora bis peuplé de Cosmocats, poursuivie par des Rednecks de l’Espâce et le frère caché de Gaynor de le Damné du multivers moorcockien… Et pour ne rien gâcher, nous sommes dans un univers à la "Firefly" avec un centre galactique composés de fieffés banquiers et une périphérie composée de vaillants pionniers qui se sont opposés sans merci, avec un McMonroe aux faux airs de Général Lee considéré par les uns comme un héros et par les autres comme un salaud, et tout le monde semble rechercher le Glaive de Tassili qui l’aurait plongé dans la folie… Quelles sont les origines de Mony, quels sont les passés de Kash et Tork, qui est Jessica et qu’est ce que c’est que cette histoire d’artefact maudit ? To Be Continued !



Le cadre est posé ! Didier Tarquin assisté par Lyse Tarquin est en grande forme et les personnages ne demandent qu’à trouver leur identité pour que la série puisse s’envoler… Après je ne suis pas dupe et je retrouve parfois presque à l’identique telle ou telle vanne de son vieux compère Christophe Arleston, mais comme ce dernier est bon dialoguiste et bon humoriste c’est souvent que du bonheur ! Malgré des a priori très positifs, j’attends toutefois les tomes suivants pour lâcher ou ne pas lâcher les étoiles, car le marketing de Glénat ma bien gonflé : entre le name-droping des familles comme toujours capillo-tracté, et la manière de présenter comme l’avenir des éditions Glénat le transfuge des éditions Soleil qui fait du Lanfeust depuis 25 ans il y a de quoi en perdre son latin !





PS: quand j’ai lu l’interview de Didier Tarquin qui évoquait toutes les inspirations que j’avais repéré, je me suis bien marré ! (parce que dès le titre le « Cosmo Corsaire » qui rappelle aux plus belles heures du Leijiverse c’est très très cool)
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UCC Dolores, tome 3 : Cristal rouge

BANDE DESSINÉE SCIENCE-FICTION / SPACE-OPERA.

On avait un western spatial cool, fun et très beau, qui bénéficiait des qualités des productions Arleston. Mais les défauts des productions Arleston on repris le dessus avec des mystères lostiens ne débouchant sur rien, et une trilogie qui ne sert que de prélude à suite éventuelle prévue pour être prolifique... En bref, de la BD pop-corn aussi lue aussitôt oubliée : comme pour la nostalogie Star Wars de la Disney Corporation, j'ai envie de dire tout ça pour ça ?
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UCC Dolores, tome 2 : Les orphelins de Fort..

Un tome 2 un peu bizarrement intitulé Les Orphelins de Fort Messaoud qui joue bon gré mal gré le rôle de tome de transition…

Kash essaye d'endurcir Mony tout juste sorti du couvent, et celle-ci dépasse de loin toutes ses espérances. Et c'est sans se forcer qu'ils découvrent ensemble que les gentils évangélisateurs sont d'impitoyables négriers au service de la ploutocratie galactisée et que les bons sauvages sont des indigènes radicalisés en quête de vengeance ! Mais qu'attendre d'autre d'infâmes managers hypercapitalistes et ultralibéraux, et d'un peuple asservi et exploité pour détruire ses héritages religieux et culturels au seul profit de cette saloperie de Veau d'Or ? La restauration de l'U.C.C. Dolores replonge le peuple rasseth aux pires heures de son histoire, et c'est au cœur de la folie que la Kash et Mony fuient à toutes jambes tandis que le mystérieux Tork révèle sa véritable nature et que la douce Sinoa révèle ses véritables sentiments… Dans sa fuite éperdue, l'U.C.C. Dolores croise à nouveau la route des Rednecks de l'Espâce et c'est la baston intersidérale à grand coup de rafalm !



A l'image du tome 1 j'ai du mal à me positionner pour ce tome 2 (et malgré les chouettes dialogues truffés de punchlines). L'histoire avance à rythme forcé, et avec le sacro-saint mais totalement dépassé format de 48 pages on ne prend pas le temps de développer l'univers, l'histoire et les personnages comme il faut. Ainsi j'ai été déçu par les révélations de Kash : tout ça pour ça ? (alors on peut être en face d'une fausse piste, mais consacrer 6 pages sur 48 à un faux flashback serait contre-productif) C'est le mythe de Tassili le Rouge qui fait le lien entre les ambition et les intrigues des uns et des autres, le journal de McMonroe et les crises de Mony. L'Église, les Rednecks de l'Espâce et le Maître des Robots serait en quête du secret de l'immortalité et Mony qui a le corps et l'âme de la défunte Jessy en serait la clé... D'un côté mine de rien on pourrait être dans la version space-opera de l'excellent "Angel Heart", et si c'est le cas je vais applaudir des deux mains. D'un autre côté le couple Tarquin est aussi l'héritier de Christophe Arleston qui malgré sa carrière prolifique n'a su bien finir qu'une poignée de séries !
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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

« Happy birthday to you ! Happy birthday to you ! Happy birthday to you, sœur Mony ! »

Bon, elle n’a pas l’air si « happy » que ça, la sœur Mony… Et pour cause, elle a aujourd’hui 18 ans. Cette nouvelle qui devrait la ravir la plonge en plein désarroi car la Mère supérieure vient de lui annoncer qu’elle doit quitter le couvent pour tracer sa route dans un univers dont elle ignore tout. Ainsi en va-t-il des orphelines recueillies. Mais elle ne part pas les mains vides. Elle a un héritage à percevoir…



Critique :



Nous sommes là au début d’une saga de science-fiction créée et mise en image par le couple Didier et Lyse Tarquin. Sœur Mony, jeune et splendide nonette se voit créditée d’un héritage pour le moins surprenant : l’U.C.C. Dolores, le vaisseau de combat du plus illustre des corsaires confédérés, adulé par les uns, honni par les autres, le colonel Mc Monroe. Celui-ci serait-il le père de la délicieuse Mony ? Ce vaisseau va aiguiser bien des appétits car il serait la clé permettant de mettre la main sur un trésor inouï…

Pas grand-chose à dire de cet album où l’on voit un trio improbable se mettre en place, trio composé de l’innocente sœur Mony, d’un pilote de vaisseau hors-pair, grand et costaud, très costaud, doté d’un cœur généreux qui le pousse à venir en aide à une demoiselle en perdition dans un monde de brutes, d’autant qu’elle lui rappelle…

Eh puis, il y a ce pilote-mécanicien trouvé en hibernation dans le vaisseau et qui semble avoir été laissé là par le colonel pour une mission précise…

Cette œuvre annonce un space opera avec un goût de Far-West. Didier et Lyse Tarquin assurent seuls l’ensemble de l’ouvrage.

A suivre !

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Lanfeust Odyssey, Tome 1 : L'énigme Or-Azur

Voici un nouveau cycle de ce héros particulier Lanfeust.

Vous allez me dire « encore !!! »

Et oui on ne se lasse pas de ce monde loufoque et parfois absurde qu'est « Troy », des jeux de mots subtils ou lourds, des références innombrables pour les geeks etc…

Mais force est de constater quand même une certaine répétition dans les gags, une certaine routine qui s'installe…

Le dessin évolue aussi : plus vifs, plus nerveux, des couleurs plus criardes. J'ai trouvé ce tome moins abouti graphiquement avec un sens du détail qui a diminué, ce qui m'a un petit peu déçu je dois l'avouer.

Coté scénario, je ne comprenais pas tout au début dans les relations entre les personnages (il y a longtemps que j'ai lu les deux premiers cycles…) mais le déclic est venu avec quelques coups de pouce bien placés des auteurs.

Bref j'ai aimé, mais il faut admettre que cette nouvelle saga commence à être réservée aux afficionados, aux fidèles de cet univers étrange.

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Lanfeust de Troy, Tome 4 : Le paladin d'Eck..

Faut pas se leurrer, ça commence à être dur de critiquer les aventures de Lanfeust album par album. Bon, je vais faire de mon mieux (comme dirait Naruto). Après l'épisode plus sombre du tome précédent, on en revient au ton léger, drôle et bon enfant qui fait le charme de la série. Ici, l'intérêt viendra d'une révélation qui aura sans doute été plus ou moins pressentie par les lecteurs, mais aussi de la réapparition du chevalier Or-Azur, qui révèle en même temps que sa couardise un certain potentiel de sympathie - ce qui n'était pas gagné au départ, il faut bien le dire. On découvre par la même occasion un personnage particulièrement antipathique (et ça, c'est bien) qui vaudra quelques déboires fort désagréables à C'ian et Lanfeust. Bref, on retombe tranquillement et avec le sourire dans le confort de nos pantoufles, avec toute la bonne humeur qui s'ensuit forcément lorsqu'on lit les aventures de Lanfeust. C'est agréable, c'est marrant, bref, c'est divertissant dans le bon sens du terme. On veut la suite, en espérant tout de même qu'un brin d'originalité viendra pointer le bout de son nez.
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Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Mago..

Le tome 1 de Lanfeust de Troy comporte quelques défauts assez évidents. Le dessin de Tarquin se cherche encore un peu, les expressions des personnages ne sont pas très bien rendues, elles sont soit trop figées, soit trop outrées ; quant à Lanfeust, il arbore pendant un bon moment un air béat pas des plus réussis. Et comme il s'agit d'un album d'introduction à la série, comme c'est trop souvent dans ce cas, la présentation du monde et des personnages confère une certaine lourdeur à l'album.



Mais l'aventure et l'humour prennent vite le pas sur ces maladresses. Un vent de fraîcheur souffle sur l'histoire, notamment grâce au personnage d'Hébus, mais pas seulement. Le ton est paillard, les auteurs n'hésitent pas à donner un peu dans le gore. On peut avoir l'impression que c'est du déjà-vu, mais, en fait, c'était plutôt innovant pour l'époque de se lancer dans une BD qui relevait à la fois de la fantasy et d'un humour un peu fruste.



Une introduction qui réussit à accrocher le lecteur et l'embarque illico dans les aventures de son héros, c'est un très bon début.
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Lanfeust de Troy, tome 3 : Castel Or-Azur

Je crois que c'est l'album que les lecteurs aiment le moins, et c'est peut-être mon préféré. Il est effectivement d'un ton plus sérieux que les deux précédents, et c'est ce qui me plaît. L'humour potache de la série, c'est sympathique, mais à la longue ça peut devenir un rien fatiguant. Donc je trouve que cette petite pause permet de mieux installer l'histoire dans un contexte redoutable ; après tout, il s'agit de combattre un ennemi prêt à tout pour conquérir le monde, donc il semble logique que les personnages ne soient pas toujours à la fête et que s'installe une ambiance un peu moite. Et jusque là, bon, oui, on avait vu Lanfeust être torturé et mutilé atrocement, mais les actes de Thanos restaient confinés à de petites escarmouches dont notre équipe se sortait toujours assez bien. Avec Averroès, on passe un cap. L'attente de la bataille, puis la bataille elle-même sont bien menées, et la fin du récit coïncide avec la fin d'un monde. Et bien entendu, l'humour n'a pas disparu, ou ce ne serait plus Lanfeust. Il est juste moins prégnant qu'auparavant.
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UCC Dolores, tome 3 : Cristal rouge

Mony et Kash viennent d’échapper de justesse à la catastrophique chute de Fort Messaoud. A bord de leur vaisseau de guerre l’U.C.C. Dolores, la situation n’est cependant guère brillante puisqu’ils ne maîtrisent pas le vaisseau, celui-ci semblant se diriger vers une destination inconnue… au travers du terrible désert de Kamanga d’où on ne revient pas ! Jamais !



Critique :



Ce 3e tome termine un cycle complet. Si les aventures de Mony vont se poursuivre, le lecteur aura tout de même une vraie fin à l’histoire entamée avec l’album numéro 1.

Attention, âmes sensibles s’abstenir ! (Sauf si vous êtes un psychopathe ou un Poutine.)

Le lecteur (ou la lectrice) va retrouver la Mère supérieure plus en forme(s) que jamais… Ainsi que le père de Mony, Mc Monroe. Un lien « subtil » unit ce dernier à la Mère Sup !

Ami lecteur (ou amie lectrice) de nombreuses surprises et rebondissements vous attendent au cours de cet épisode. Certains y verront une apothéose, un feu d’artifice magistral, la résolution d’un puzzle dont les pièces ont été disséminées dans les deux albums précédents. D’autres se plaindront du manque de profondeur des personnages « kleenex », trop vite utilisés, trop vite jetés… sans qu’on ait eu l’occasion de vraiment découvrir leur histoire.

Amies féministes, ne lisez pas cette série. Vous ne pourrez qu’être choquées par Mony, cette héroïne hyper séduisante, avec des seins à damner tous les saints du Paradis. Vous vous plaindrez du rôle joué une fois de plus par la femme dans une bande dessinée, en oubliant que c’est une redoutable combattante malgré ses charmes très connotés sexuellement. Alors, évitez de vous faire du mal et passez votre tour… A moins que vous n’ayez envie de déverser votre bile sur ce monde peuplé de phallocrates, ou, poussées par une volonté masochiste, de souffrir.

Côté graphisme, si vous avez apprécié Lanfeust, vous retrouverez ici ce même style très rococo avec du mouvement en veux-tu-en-voilà ! Le côté très caricatural des personnages ne surprendra pas les fidèles de Didier Tarquin…

L’idéal, si la série vous intéresse, c’est de vous précipiter sur le coffret qui contient les trois tomes et une belle affiche.

Pour ma part, n’ayant pas du tout accroché à Lanfeust, je n’ai guère été ébloui par U.C.C. Dolores. Il y a des styles graphiques qui vous accrochent tout de suite et d’autres qui vous dérangent. Je reconnais le talent et l’originalité des auteurs, mais je n’en raffole pas pour autant.

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UCC Dolores, tome 2 : Les orphelins de Fort..

Il n’y a pas si longtemps que ça, la très jolie Mony, héritière d’un puissant vaisseau de combat, n’était encore qu’une innocente nonette dans un couvent où elle avait été recueillie alors qu’elle n’était qu’un bébé.

Après que la Mère supérieure l’ait priée de faire ses bagages le jour de ses dix-huit printemps, elle a engagé Kash, un pilote-garde-du-corps-maître-en bagarres, pour piloter l’U.C.C. Dolores, le puissant vaisseau de combat dont elle a hérité. Le pilote a décidé de l’initier au tir, chose fort pratique dans un univers très chaotique où il est particulièrement important de dézinguer plus vite que son ombre.

La petite Mony est étonnée de l’étrange regard que lui porte Kash. Avant son premier tir, elle lui propose un marché. Si elle dézingue les trois cibles en un coup, Kash doit lui révéler ce qui le trouble tant quand il la regarde…



Critique :



Nous assistons à un changement radical dans la personnalité de Mony qui se révèle extrêmement douée dans l’usage des armes. Ciel ! Où donc est passée l’innocente religieuse ? Comment a-t-elle pu évoluer autant en si peu de temps ? Remarquez qu’avec tous les vilains méchants pleins de dents qui lui courent après, c’est fort utile d’être plus douée que Calamity Jane pour assurer sa survie.

Se pourrait-il qu’elle ne soit qu’une chèvre destinée à appâter les grands méchants loups ? La Mère supérieure ne serait-elle qu’une infâme manipulatrice se servant d’une pure et innocente créature dans un but inavouable ? Quel rôle roue donc la religion ?

Et les Rasseths qui peuplent cette planète où s’est posé le Dolores, le vaisseau hérité par Mony, pourquoi ont-ils été asservis par les représentants de la « seule, unique et vraie religion », celle des Nouveaux Pionniers ?

Dans ce deuxième tome, beaucoup de questions, mais aussi beaucoup de réponses… Petit-à-petit, on découvre le passé de Mony…

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Lanfeust des Étoiles, Tome 8 : Le sang des c..

En relisant ce cycle, je m'aperçois que certains détails ne me sont pas inconnus, j'avais lu jusqu'au 5ème tome. La fragmentation du groupe m'avait un peu échaudé... Par contre, comme les aventures sont monnaies courantes chez Lanfeust, je ne fais qu'une critique pour les 8 tomes en reprenant mes impressions à chaud de certains tomes.



Il y a beaucoup d'humour dans ce second cycle et toujours autant d'aventures pour nos amis. Ils ont quitté Troy pour les étoiles contre leur gré mais ils se font de nouveaux amis et visitent l'univers. Arleston fait de nombreux clins d’œil à d'autres BD ou à des films connus (comme Star Wars et Alien dans le tome 8). Dans le tome 3, c'est à de célèbres marins : le capitaine Haddock, Corto Maltèse et le pirate d'Astérix. La dispersion de l'équipe se passe dans le tome 4 contre leur gré (encore une fois) mais on continue à suivre tout le monde. Le tome 5 est néanmoins plus concentré sur Lanfeust et ses aventures. La nouvelle de la fin ne m'a pas étonné, même si je ne m'en souvenais plus. Par contre, j'ai été contente d'apprendre à mieux connaître Swiip, c'est un personnage que j'apprécie. L'origine de Lanfeust et de ses pouvoirs nous sont enfin expliqués dans le tome 7 même si c'est sacrément alambiqué. Des sauts dans le temps et de nombreux peuples, dont certains sont pacifistes, sont concernés pour nous donner une histoire des plus complexes. Le tome 8 annonce la fin de ce cycle de façon émouvante et mouvementée, j'ai failli en pleurer...



Bon plus qu'un cycle à lire, qui vient de voir paraître un 9ème tome tout récemment... Ce cycle n'est peut-être pas fini en fin de compte ou Arleston a du mal à laisser partir son enfant prodige... À voir donc... Finalement, je suis bien contente d'avoir repris la lecture des aventures de Lanfeust, on passe un bon moment en sa compagnie, on ne s'ennuie à aucun moment. Maintenant, en avant pour la suite !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Mago..

Je connais cette série depuis des années. Elle a été lue et relue à maintes reprises. C’est une de mes séries préférées.



Avec Audible, j’ai eu l’occasion de l’écouter et c’est juste génial !!! La musique va à merveille et les lecteurs choisis aussi, leurs voix vont comme un gant aux différents personnages. Mes préférés sont quand même Cixi la chipie et Hébus le troll. On vit l’aventure en leur compagnie et sans aucune gêne de ne pas avoir les images avec. C’est intense, vivant et très bien orchestré. Audible a vraiment fait quelque chose de sympa avec ce premier tome et il me tarde d’entendre ce que cela donne avec les autres tomes. Vont-ils tenter l’expérience avec d’autres séries d’Arleston, comme Sambre ou Ekho ?



Comme vous l’aurez compris, j’ai eu un gros coup de cœur pour cette version audio très immersive. Je vous conseille très fortement de la découvrir surtout si vous êtes amateurs de Lanfeust. Pour ma part, je fais sous peu la série complète.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

Soeur Mony a 18 ans et elle doit donc quitter l'orphelinat des pionniers des nouveaux monde avec le seul héritage que lui a laissé ses parents : un vaisseau de guerre, le UCC Dolorès.



Après quelques déceptions sur les derniers cycles de Lanfeust je partais avec un à priori assez négatif. Hé bien j'ai été contente de réussir à les dépasser car Monsieur Tarquin, assisté par sa femme, se lance en solo dans une aventure de space-opéra vraiment sympa à lire.

Nous faisons connaissance de notre héroïne : Mony, élevée dans un orphelinat religieux et qui se retrouve à la porte. C'est une page vierge sur laquelle l'auteur va pouvoir créer pas mal d'élément et d'évolution. Elle va rencontrer Kash, un vieux baroudeur sur le retour dont on ne sait pas encontre grand chose. Et puis il y a le vaisseau, le seul héritage de Mony. Il semble être la pièce maitresse d'une grande chasse au trésor et attire de nombreuses convoitises.

J'attends la suite pour me faire une idée plus précise mais ce premier tome de science-fiction aux arrières gouts de western me semble prometteur dans le genre bon moment de détente.
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Lanfeust de Troy, tome 2 : Thanos l'incongru

Arrivés de manière aussi originale qu’imprévue dans la ville d’Eckmül, Lafeust et ses amis vont pouvoir passer aux choses sérieuses en rencontrant les érudits du Conservatoire, hélas pour eux et pour notre plus grand bonheur, rien de ne passe comme prévu.



Hébus est chargé de veiller sur son prisonnier pendant que C’ian et Cixi font leurs courses escortés par un Lanfeust qui aimerait bien être ailleurs. Nicolède plaide sa cause auprès de ses supérieurs qui acceptent, de plus au moins mauvaise grâce, que le protagoniste devienne un de leurs élèves.

Tout cela donne un scénario classique qui part rapidement en vrille : entre un troll ivre qui massacre allègrement gardes et passants et une formation qui va se révéler plus rapide que prévue, l’album nous réserve son lot de surprises.



L’humour est ici toujours au rendez-vous et Hébus tire son épingle du jeu, le plus souvent à ses dépens. Le casting s’enrichit de quelques nouveaux membres qui vont être appelés à jouer un rôle grandissant, notamment le fameux Thanos dont il va souvent être question ici. De manière assez surprenante, le potentiel d’Eckmül n’est pas vraiment exploité au profit d’une chasse aux pirates.



Les dessins restent égaux à eux-mêmes et s’adaptent aux nouveaux environnements rencontrés, nous permettant notamment d’admirer quelques bibliothèques qui rendront jaloux n’importe quel membre de Babelio. Certaines séquences (notamment celle de l’haruspice) marqueront les esprits : quel mélange de cruauté et d’humour !



Voici donc un deuxième album qui prolonge et complexifie l’intrigue. Nouveaux personnages, nouvelles quêtes, nouvelles perspectives. L’effet de surprise est passé (ah les références de Cixi), l’on suit toutefois avec plaisir les nouvelles pérégrinations de notre fine équipe.
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Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Mago..

Il existe des séries de BD qui vous séduisent et vous font une forte impression dès le premier album. Lanfeust de Troy appartient à cette catégorie. Dès que l’on commence la lecture de L’ivoire du Magohamoth l’on comprend pourquoi il s’agit d’une série à succès.



L’univers de Troy est empreint de magie (tout le monde a un pouvoir bien particulier), avec ses références propres et surtout ses créatures : dragons apprivoisés, Troll enchanté… Le propos est riche et inspiré. Les personnages sont tout aussi attachants. Si certaines mécaniques sont un peu convenues (ainsi la relation entre Lanfuest et Ci’an, ou Nicolède figure type du mentor), très rapidement les pépites affleurent (notamment la relation entre Cixi et Lanfeust).



L’ambiance générale est ici originale navigant entre humour (les créatures qui ne marchent que lorsque les personnages chantent pour les faire avancer), des références et postures grivoises (Cixi est particulièrement douée dans ce registre en nous offrant quelques séquences mémorables… dès le premier album !) avec en prime des scènes sanguinolentes avec des détails macabres (les boyaux d’une bestiole déchiquetée, des membres découpés, des litres d’hémoglobine).



Le scénario concocté par Christophe Arleston part sur une base classique avant de s’éloigner des poncifs du genre pour nous offrir tout un tas de belles surprises. L’album parvient à surprendre, tout en posant les premières bases de la série. Certains échanges sont savoureux à souhait et méritent à eux seuls d’être découverts ! Que tout cela est inspiré !



Les dessins de Didier Tarquin sont assez particuliers. Ils sont beaux, certes et les couleurs joviales nous permettent de nous attacher directement à la série. Mais il reste toutefois ici comme une impression d’inachevé. Vivement la suite !



Si vous hésitez encore à tenter l’aventure, soyez certain que cet album va vous convaincre. Attention toutefois à prévoir le budget et la place en conséquence : outre la série principale, il faut composer avec des séries parallèles. Mais qu’importe, puisque le plaisir et l’amusement sont au rendez-vous !
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Lanfeust de Troy, tome 2 : Thanos l'incongru

Pas de souci concernant la narration de la suite des aventures de Lanfeust : les auteurs maîtrisent la chose et le lecteur accroche. On suit toujours avec un plaisir évident le cheminement de notre héros et de ses compagnons, quels que soient les dangers et les obstacles qu’ils affrontent. La scène de divination qui s'éternise et tourne carrément à l'épisode gore est un moment particulièrement réussi. Quant à Hébus, il reste le personnage le mieux travaillé ; je pense qu'il est le chouchou de tous les lecteurs.



Maintenant, je suis un peu agacée par le côté stupide de Cixi et C'ian ; je veux bien qu'on donne dans la caricature, mais je trouve que ce truc des nanas qui ne pensent qu'à aller s'acheter des robes et des bijoux, à jouer les dindes ou les chipies, c'est d'une lourdeur un rien misogyne.



Quant au dessin... Décidément, je me rends compte que, si certaines maladresse du tome 1 ont disparu, la tronche des personnages n'est pas franchement réussie. Je trouve que le dessin, dans ce cas-là, est plutôt moche, disons-le carrément, et même bâclé ; ce qui constitue un défaut un peu gênant. Je sens Tarquin bien plus à l'aise dans les décors. Et puis la colorisation manque pas mal de subtilités.



Heureusement, donc, que le scénario - à l'humour parfois un lourd, mais qui fonctionne bien en général - rattrape les défauts du graphisme. Mais on se prend à imaginer ce que ça aurait pu donner avec un autre dessinateur...
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Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Mago..

Voilà une série que j'aime beaucoup et que j'ai lu il y a looooongtemps. Du coup je prend plaisir à la redécouvrir.



Lanfeust est un jeune homme qui a le pouvoir de faire fondre l'acier, un jour il découvre que grâce à une épée il acquiert un pouvoir ultime . Sa quête commence alors, il est accompagné pour cela du sage Nicolède de ses deux jolies filles et d'un troll ensorcelé.. en route mauvaise troupe l'aventure n'attend pas !
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