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Citation de genou


Le samedi 9 décembre (1531), je sors de chez moi à l'aube pour aller au catéchisme à Tlatilolco. J'arrive sur la colline de Tepeyac, et soudain j'entends des chants d'oiseaux, comme en plein été. Je m'arrête et les chants se taisent aussitôt. Alors résonne une voix très douce qui m'appelle par mon nom, du sommet de la colline. « Juantzin... Juan Diegotzin... ». Là même où jadis nous avions célébré notre fête de la dernière fois, je reconnais les inflexions, la façon de parler de Maria Lucia (sa femme qui est récemment décédée). Fou de bonheur, je grimpe notre colline à la recherche du fantôme de ma femme, et voilà que je tombe nez à nez avec une inconnue qui brille comme si le soleil se levait derrière elle, mais sans qu'elle soit pour autant à contre-jour. C'est une toute jeune fille, elle est très belle, mais d'une beauté sûre d'elle empreinte de sérénité et d'expérience ; une beauté qui n'est pas de son âge. Et elle s'adresse à moi en nahautl, ma langue natale, avec un accent en tous point semblable à celui de ma défunte épouse. »
« Elle me déclare : « Je suis la toujours vierge Sainte Marie, mère du vrai Dieu pour qui nous existons tous. »
« Je lui dis bonjour...
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