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4.75/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Saint-Pétersbourg , le 25/09/1906
Mort(e) à : Moscou , le 09/08/1975
Biographie :

Dmitri Chostakovitch est bien sur connu comme étant l'un des plus grands compositeurs du XXème siècle par l'ampleur de son œuvre et la relation intime de celle-ci avec le tragique historique de son temps. Ce n'est pas sans raisons que certains l'on désigné comme le Beethoven du Vingtième siècle. Il est aussi l'auteur d'une importante correspondance. On lira avec beaucoup d’intérêt ses Mémoires, extraordinaire témoignage sur l'époque stalinienne et sur les conditions extrêmement périlleuses dans lesquelles devaient travailler tous les créateurs et artistes de cette époque.
Pour en savoir plus, voir http://lherbentrelespaves.fr/index.php?post/2013/04/11/Ces-l%C3%A8vres-qui-remuent

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Une sélection d'extraits des œuvres les plus importantes de Dimitri Chostakovitch par Rudolf Barshai, Michael Sanderling, Riccardo Muti, Evgeny Svetlanov, etc.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Dimitri Chostakovitch
I write music, it’s performed. After all, my music says it all. It doesn’t need historical and hysterical commentaries. In the long run, any words about music are less important than the music."
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Dimitri Chostakovitch
Le football est le ballet des masses.

Cité dans OPTA Coupe du monde de Kevin Jeffries et Loïc Moreau
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La jalousie de Staline envers la gloire d'autrui peut paraitre démente. Mais elle était réelle. Et cette jalousie avait des répercussions fatales sur la vie et l'activité d'une multitudes de gens. Parfois il suffisait d'un rien pour mettre Staline hors de lui. Un mot imprudent. Un homme qui parlait trop, ou qui était aux yeux de Staline, trop cultivé. (...). Un homme qui était en train de faire un rapport à Staline pouvait soudain lire dans ses yeux: "Trop habile". A partir de ce moment, il était condamné.
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Le 28 janvier 1936, nous allâmes à la gare acheter le dernier numéro de la Pravda. Je l'ouvris, et j'y vis l'article "Un galimatias musicale". Cette journée est restée à jamais gravée dans ma mémoire. Cet article, en troisième page de la Pravda, modifia toute ma vie. Il était publié sans signature, comme un éditorial, ce qui voulait dire qu'il reflétait l'opinion du Parti. Mais en réalité, il reflétait l'opinion de Staline. Et c'était beaucoup plus grave. Que signifient ces mystérieuses "sonorités symphoniques" ? Il est évident que c'est là une expression personnelle de notre Chef et Maître. Le sous-titres "Galimatias musical" appartient aussi à Staline. Apparemment, le mot "galimatias" lui tournait dans la tête. C'est une chose qui arrive souvent aux malades mentaux. Il fourrait ce mot partout.
Il y avait une phrase dans cet article disant que tout cela "pouvait mal se terminer". Et tous attendait précisément le moment où cela allait mal se terminer.
A présent, tous savaient parfaitement qu'on allait m'anéantir. Et l'attente de cet événement notable - notable pour moi, tout au moins - ne devait plus jamais me quitter.
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J'aime beaucoup Hamlet. A trois reprises, j'ai dû "passer" par Hamlet en professionnel. Mais je l'ai relu bien plus souvent. Je suis particulièrement ému par la conversation d'Hamlet avec Rosenkranz et Guildenstern. Lorsque Hamlet dit qu'il n'est pas une flûte, et qu'il ne permettra pas qu'on lui souffle dedans. Un très beau passage. Il a de la chance, lui, il est prince tout de même. Sinon, on lui aurait soufflé dedans un tel coup que cela l'aurait achevé sur place.
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Un beau jour, j'appris avec stupéfaction que l'homme qui se considérait comme le meilleur interprète de ma musique ne la comprenait pas. Selon lui, j'avais voulu écrire des finales pleins d'allégresse dans mes Cinquième et Septième Symphonies. Seulement voilà, je n'y étais pas arrivé. Et il n'est jamais venu à l'esprit de cet homme que l'idée d'un finale plein d'allégresse ne m'avait même pas effleuré. Comment peut-il être question d'allégresse ?
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C'est que Hamlet, en ce temps-là, était interdit par la censure. Croyez-le si vous voulez. En général, notre théâtre n'a pas eu de chance avec Shakespeare. Surtout avec Hamlet et Macbeth, deux pièces que Staline n'a pas digérées. Pourquoi ? Cela me paraît assez clair. Un autocrate criminel : on se demande en quoi un pareil thème aurait pu attirer notre Chef et Maître.
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L'important n'était pas comment le public ressentirait votre œuvre, ni si elle plairait à la critique. Tout cela, en fin de compte, n'avait aucune importance. Une seule chose se révélait d'une importance vitale. Comment le Chef apprécierait votre œuvre. Je souligne : une importance vitale. Car c'était une question de vie ou de mort, au sens propre du terme.
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Car, déjà à cette époque-là, pour raconter une histoire drôle, il fallait emmener son invité dans la salle de bains. On faisait couler tous les robinets, et on racontait l'histoire, couvert par le bruit de l'eau, en parlant le plus bas possible. Il fallait même rire silencieusement, la main sur la bouche.
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Il est impossible de trouver une approche neuve. Il faut que ce soit elle qui vous trouve. Comme je l'ai souvent constaté, seuls ceux qui ont une approche neuve des problèmes de la vie dans leur ensemble trouvent une approche neuve des œuvres musicales.
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