AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dominique Loreau (207)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'art des listes : Simplifier, organiser, e..

♫Je sais je suis trop naïve

De dresser la liste non exhaustive

De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout

S'aimer quand on est saouls

Regarder les infos

Et fumer toujours trop

Éveiller tes soupçons

Te demander pardon

Et te traiter de con

Avoir un peu de spleen

Écouter Janis Joplin

Te regarder dormir

Me regarder guérir

Faire du vélo à deux

Se dire qu'on est heureux

Emmerder les envieux♫

Rose- 2006 -

---♪---♫---📝---✍---📝---♫---♪---

J'ai donc commencé par établir

la liste de mes auteurs préférés

- Grégoire Delacourt

si certains livres nous ont vraiment marqués

on pourra toujours les relire

à l'an vert, ou à rebours...

Du coup je reprends une feuille, papier jauni

et si je partais de la liste de mes envies

- Grégoire Delacourt !?

Comme une impression de tourner en 45 tours

Toutes les erreurs sont nécéssaires, les balbutiements, l'aveuglement

Nous sommes comme la nature , en constant changement

Rien de moins simpliste

que d'y croire, alors vitaliste

Te dire que t'es heureux

et ♪emmerder les envieux ...♪



Commenter  J’apprécie          944
L'art de l'essentiel

M’intéressant beaucoup au concept du minimalisme, je ne pouvais pas passer à côté de cette auteure.

Dominique Loreau n’est certes pas autant médiatisée que Marie Kondō, mais elle reste néanmoins une référence en la matière.



Dans cet ouvrage elle parle de l’encombrement et du désencombrement.

Différents sujets sont abordés autour de nos possessions, de leur valeur, de leur utilité, et surtout pourquoi nous accumulons autant.

Elle livre quelques conseils pour désencombrer notre maison et donner une seconde vie à nos objets superflus pour faire de l’espace en soi.

Nos goûts changent au cours de notre vie. Tout garder c’est accumuler inutilement. L’auteure propose alors de nous débarrasser de tout ce qui n’est pas essentiel pour nous aujourd’hui.



« Notre vie est le temps dont nous disposons. »



Dominique Loreau fait bien la distinction entre la simplicité volontaire et la pauvreté subie.

Moins posséder et ne garder que des objets de qualité que l’on aime profondément permet selon elle, de vivre dans un luxe zen. En exemple, elle se réfère au « mujo », le concept zen japonais.

Elle part du principe que chaque chose que l’on possède occupe une place dans notre subconscient. On comprend alors très vite son idée qui consiste à dire que les objets qui nous entourent n’occupent pas uniquement une place matérielle.



Ce livre fait aussi réfléchir sur notre manière de consommer (parfois à outrance). Quelques bonnes réflexions sont présentes, notamment sur l’aspect écologique et le cercle vicieux du recyclage (pour les plastiques et emballages).

Le concept du kufu (l’art de faire avec les moyens du bord) est aussi mentionné.



« Imaginez que vous êtes en voyage et vivez de la même façon. »



J’ai tout de même relevé de nombreux points où je ne suis pas d’accord avec l’auteure, mais tous les énumérés serait trop long. Je pense que certains de ses conseils ne sont pas forcément adaptés à tout le monde. Comme par exemple, de faire que quelques réserves alimentaires pour le dimanche soir, ou de se débarrasser de choses pour les emprunter à d’autres.



J’ai aussi trouvé que l’auteure s’exprimait parfois de manière un peu trop radicale : « Ne gardez que ceci ou cela. Débarrassez-vous de ci et ça. Donnez ceci... » Je pense que chaque personne doit plutôt aller à son rythme, puis garder ou donner les choses selon son ressenti.

L’auteure pense que le meilleur moment pour se débarrasser des choses est lorsqu’on est en colère. Pour ma part, je n’en suis pas convaincue. En étant en colère on risque plutôt de faire des mauvais choix que l’on peut regretter par la suite.

Plus loin dans son livre concernant les objets à valeur sentimentale, il faudrait selon elle, agir avec prudence. C’est assez contradictoire.



Les exemples sont nombreux, comme d’emporter en voyage des choses à trier car on a le temps. Mais au contraire, on essaye toujours d’alléger au maximum nos bagages lorsqu’on part, ce n’est pas pour s’encombrer de choses à trier !

Dominique Loreau va parfois trop loin dans sa démarche, comme le fait de faire savoir à nos proches que l’on ne souhaite désormais en cadeau que des articles consommables. Pourquoi pas. Mais selon l’auteure, on doit faire le même type de cadeaux. Pourquoi devrions-nous imposer notre façon de vivre à notre entourage et ne plus respecter leurs propres choix de cadeaux ?

Elle cite aussi : « Préparez votre mort à tout instant. » Pourtant, elle dit plus haut qu’il faut vivre dans l’instant présent et ne pas vivre par anticipation...



Bref, malgré ces quelques petites incohérences, ce livre se lit plutôt bien.

C’est un bon moyen d’inspiration pour commencer une démarche minimaliste.

Les conseils ne sont cependant pas à prendre au pied de la lettre, mais ce n’est que mon avis.



Et je termine par une citation inspirante :

« Le bonheur dépend de ce que l’on vit et pas de ce que l’on possède. »
Commenter  J’apprécie          659
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Ce livre fait du bien, tout simplement! Il aide à prendre conscience des effets pervers de notre société de consommation qui nous donne envie d'acheter des choses qui finiront inexorablement dans un placard puis à la poubelle, au mieux dans un vide-grenier!

Dominique Loreau vit au Japon et l'exiguïté des appartements combinée à une certaine sobriété dans l'ameublement ont dû l'aider quelque peu à modifier ses habitudes de vie d'occidentale. Pour ma part cette lecture m'a aidée à faire le tri entre le superflu et l'essentiel, on en ressort avec un regard épuré et on y regarde à deux fois avant de se jeter sur le dernier petit pull à la mode...

De quoi soulager son porte-monnaie et sa conscience!

Depuis je n'achète plus de magazines féminins, truffés de publi-reportages qui n'ont pour seul but que de nous faire craquer pour des produits inutiles!

Un dernier petit conseil, Dominique Loreau a écrit après d'autres ouvrages qui n'apportent pas beaucoup d'eau au moulin, donc s'il y a un livre à lire c'est bien celui-là, les autres pourraient bien encombrer vos étagères et vous faire dépenser votre argent inutilement...

Mais comme on le dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs alors je vous laisse le dernier mot!

En toute simplicité...
Commenter  J’apprécie          627
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

En cette période de confinement, ce livre positif et cocooning m’a fait beaucoup de bien.



Comme toujours, Dominique Loreau excelle dans l’art du minimalisme et du bien-être.

Dans ce livre, elle démontre avec adresse les excès néfastes du matérialisme et l’avantage de vivre avec moins.

Le mode de vie des japonais est mis en avant à de multiples reprises, notamment le fait de posséder peu de belles choses et bien les harmoniser.



L’auteure évoque longuement la nécessité de prendre soin de son corps, de son visage, de ses cheveux, de ses ongles... en énonçant quelques préceptes pour réaliser soi-même des soins.

Le rituel du bain, le brossage du corps, le yoga, les bienfaits du jeûne... de nombreux conseils sont prodigués, principalement sur l’alimentation et le choix des cosmétiques.

Elle évoque également les principes zen et la cérémonie du thé.



L’aspect mental est un des points majeur de la réflexion de l’auteure.

J’ai aimé l’idée de programmer notre mental en visualisant la meilleure projection que l’on peut faire de nous-mêmes.

Une liste de plusieurs mantras aide le lecteur à mettre en pratique les conseils.

Dominique Loreau aborde également un sujet qui lui tient à cœur, celui des bienfaits de l’écriture.



Cet essai peut être feuilleté régulièrement grâce au sommaire détaillé qui permet de se rendre à un chapitre bien précis.

Par contre, quitte à me répéter, je trouve dommage que ce genre d’ouvrages soit uniquement adressé aux femmes. Pourtant, nombreux sont les hommes qui prennent soin d’eux tout en songeant à une vie plus simple loin de la société consumériste.



Je ne suis pas toujours d’accord avec les idées de l’auteure, comme par exemple lorsqu’elle parle du « rituel des fleurs », qui consiste à s’offrir soi-même un bouquet de fleurs une fois par semaine. Celles-ci sont soit-disant « indispensables à notre bien-être ». Personnellement, je préfère les voir dans la nature plutôt que dans un vase en train de faner.

Je trouve qu’il y a aussi parfois quelques légères contradictions comme lorsqu’il est dit :

« Ne possédez presque rien matériellement, et assurez-vous que tout ce que vous avez est absolument nécessaire et pratique à l’usage. Souvenez-vous que le poids, c’est l’ennemi, autant pour la santé que pour les choses. »

Après cela, l’auteure prône l’idée d’une garde robe idéale où l’on range à part les vêtements hors saison.

De mon côté, cette idée me ferait plutôt penser aux garde-robes capsules. Mais ce n’est que mon ressenti personnel.



Dans l’ensemble, c’est un ouvrage rempli de bons conseils pour s’alléger l’esprit tout en prenant soin de soi.

À lire.
Commenter  J’apprécie          614
Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi 

Ne riez pas...surtout !!! En ce dimanche matin, fortement décidée à faire de grands rangements dans mon "home"... je retombe sur un bloc, rempli de notes, dont une note de lecture qui date de la fin août 2015 ?!!!! Deux ans déjà !



Et le plus drôle...c'est le titre du livre chroniqué....je vais affronter le

ridicule... de la chose et "mettre au propre" [C'est le cas de le dire !]... les quelques impressions de ma lecture...



" (...) La vision d'un intérieur envahi par les objets et mal entretenu nous donne la sensation qu'on ne contrôle ni sa maison ni sa vie. "(p. 31) . Combien cette observation est explicite et incitative , à ne pas laisser les choses s'accumuler, s'entasser, encombrer son espace intérieur



Dominique Loreau, a vécu 30 ans au Japon; elle a été fortement imprégnée de la pratique du ménage par les adeptes du zen ...Chaque chapitre très court est introduit par une citation souvent d'auteurs japonais.



En 2012, après le décès de mon compagnon, partir, déménager, même dans un lieu plus petit, devenait une nécessité pour reconstituer un espace... et débuter une reconstruction de vie...





Il m'a fallu, et il me faut encore me délester de beaucoup de souvenirs. A travers les objets, les meubles, les correspondances... nous sommes contraints de "faire le point sur ce que nous sommes et sur les choses qui nous sont essentielles" (p. 21)



Cet ouvrage avait donc tous les attraits pour me "booster", et achever nettoyage, tris, classements, et rangements drastiques , pour me sentir à " ma place" et heureuse dans ce nouveau décor de vie...



" Un lieu ne nous "appartient" et ne nous accueille que lorsque nous l'avons entretenu de nos mains. " ( p.20)



"La première valeur du ménage n'est donc pas tant de supprimer la poussière ou le désordre que de revitaliser son être. (...) la vie est toujours différente avec des draps frais, des vitres étincelantes, un sol lavé qui sent le propre. Plus le sensoriel est revigoré, plus ce qui fatigue disparaît. "(p. 25)



Un petit livre qu'il va me falloir laisser à portée des yeux et de la main, en relire des passages... pour ne pas me laisser déborder ; ranger, trier en permanence; un exercice quotidien pas si anodin, et routinier que cela peut paraître ! qui aide à se sentir bien !

Aérer mon espace, le garder accueillant, ouvert, coloré pour avoir envie de "rentrer chez moi" !



Comme Dominique Loreau le dit à plusieurs reprises, c'est une auto-discipline constructive, nécessaire, pour trouver équilibre, sérénité... Clarté de sa maison signifie aussi clarté dans sa vie, et sa tête !!
Commenter  J’apprécie          4614
L'art de l'essentiel

Désencombrer sa vie de tout ce qui est superflu pour laisser la place à la nouveauté.

Un livre qui me rammene à l’essentiel.

Le bonheur,est-ce posséder des biens?

Mais qu’ai je en trop ?

Des vêtements, des chaussures, des sacs…

Rien de surprenant…

La question c’est de quoi serai je capable de me séparer?

Un choix cornélien!

-Jeter ou ne pas jeter là est la question !

m’ecriai-je en étreignant ma magnifique robe bleu Klein ^^

Je ne peux décemment pas jeter cette robe et d’ailleurs aucune autre parmi les 50 qui s’étalent sur mon lit ^^

Chacune me crie: “garde moi,garde moi“.

Mais ayant lu le livre de Dominique Loreau j’ai decidé de faire le vide!

Il va falloir procéder par étape!

Quelle est celle que j’ai pas porté depuis 1 an?

C’est la robe couleur bleu crépuscule que j’aime tellement que je n’ai pas envie de la porter juste pour aller au boulot.

Elle trône comme une reine dans mon armoire et ne supportera pas que je m’en sépare comme ça sur un coup de tête.

L’auteur à raison! Chaque objet raconte une histoire et c’est la raison pour laquelle on a du mal a s’en séparer.

Il ,l’objet,contient,nos souvenirs!

Car jeter es un acte existentiel d’apres l’auteur!

Bon,finalement,je garde tout…pour l’instant…jusqu’à ce que je relise à nouveau des passages de ce livre…mais à propos…une idée me vient…et si je jetais ce livre…pour eviter de jeter tous les autres objets inutiles^^

En plus j’avais prévu de l’emmener sur une île déserte…c’est absurde je sais …puisque sur une île déserte je n’aurai rien^^

Ma seule action du jour sera donc de rétrograder ce livre et l’enlever de ma liste des livres a emporter sur une île déserte^^

Madame Dominique Loreau a force de vouloir que je me débarrasse de tous et de me faire vivre dans un espace épuré vous m’avez convaincu de tout garder... ou presque ^^

Mais rien ne dis que dans 2 minutes je ne pas change d’avis et que je jette mes 50 robes sur un coup de tête et par la fenêtre…un petit cote théâtral qui m’amuserai bien…en sachant que je serai tout aussi capable de les récupérer 2 minutes après les avoir jeté…



A priori j’ai pas encore assimilé :“L’art de l’essentiel“ même si cela fait 10 ans que j’ai ce livre ^^

Commenter  J’apprécie          4322
Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi 

Et si l’entretien de sa maison était une pratique spirituelle. Sans gourou. Sans cotisation, sans même sortir de chez soi et pour cause? Dominique Loreau prêche ici une convaincue : un coup d’oeil sur le foutoir dans la chambre de mes ados m’en a persuadée, c’était le reflet de leur difficultés d’être.



Faire le ménage est une activité majeure au sein des temples zen, faire le vide en soi, c’est aussi lutter contre l’entropie ambiante. Purifier le lieu où l’on vit pour se purifier.

Et lorsque nous parvenons à valoriser l’action même de faire le ménage, non pour atteindre le but, c’est à dire la propreté mais par la noblesse même du rituel, alors ce n’est plus une corvée.

Le mot rituel a son importance car c’est la mise en place de routine qui allège la tâche. Sans rigidité. Sans différer. Perfectionnisme et procrastination sont les deux ennemis de la progression.



Après l’aspect métaphysique, suit la pratique. Produits de bases, pas chers, écolos, et efficaces : vinaigre, bicarbonate, savon noir et ...eau suffisent pour que tout brille.



Enfin dernier avantage : cela remplace la séance sportive : pas de matériel couteux, pas de tenue réglementaire, pas d’horaires stricts ni de trajets en voiture pour s’y consacrer. Stretching, assouplissement, fessiers, abdos, tout est sollicité.



Livre à ranger soigneusement à sa place et à épousseter périodiquement
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          4210
Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi 

A la suite d'une journée de reprise particulièrement chargée, je m'accorde une petite sortie bien méritée... le rayon "développement personnel" d'une librairie attire toute mon attention, et plus particulièrement le sous-titre d'un ouvrage : Et si faire le ménage était une thérapie... Quelle idée....

Le ménage était bien loin de mes préoccupations, ce soir-là.



Finalement, je me suis dit que je n'avais rien de particulier à faire...pourquoi ne pas consacrer cette soirée à réfléchir à quelque chose, qui, jusque là, ne m'avait pas vraiment intéressé ? Ce qui m'apparaissait comme une routine, une corvée à réaliser, un point c'est tout.

Dominique Loreau m'a expliqué à quel point j'avais tort.



Cette soirée libre, je l'ai passée au Japon, à apprendre l'art du ménage, de la tenue d'un intérieur...

J'ai redécouvert le plaisir de prendre son temps, de dire adieu au désordre, de redécouvrir un espace personnel à sa mesure.

Une expérience simple... mais qui marque.



J'ai fait miennes ces deux petites phrases : La propreté, l'ordre, le contrôle de son environnement sont aussi importants, sinon plus, que la réussite sociale, le nombre d'amis que nous avons sur Facebook, ou les plaisirs achetés. La vraie richesse, c'est être capable d'assumer sa vie, d'engager sa personne dans toutes les menues choses du quotidien en y apportant un souffle constant de vie....



Je suis sûre que vous allez désormais regarder d'une tout autre manière votre cher balai ou votre chiffon à poussière préféré... Allez, courage.....



Commenter  J’apprécie          419
L'art de mettre les choses à leur place

Comme souvent, Dominique Loreau nous propose un livre bien construit, clair, intelligent sur le tri et le désencombrement.

A mon avis, la 2e partie de ce livre remplace amplement le livre de Marie Kondo "La magie du rangement" (livre que j'avais acheté surtout pour en faire cadeau, mais que j'avais lu par curiosité).

Bienfaits du rangement, méthodes et pistes pour se désencombrer, pour bien trier, bien ranger ... Un livre bien pensé. Bonne lecture et bon rangement.
Commenter  J’apprécie          406
L'éloge de la légèreté

Très intéressante réflexion sur le minimalisme actuellement très en vogue. Comment désencombrer son lieu de vie en ne gardant que l'essentiel, mais en y conservant une certaine harmonie, pour y être bien. L'auteure vit ou a vécu au Japon et est très influencée par le mode de vie japonais. Pays où l'espace du lieu de vie est très réduit. Mais l'auteure fait la différence entre le minimalisme de l'indispensable, dépouillement à l'extrême, et un espace cosy où l’arrangement intérieur correspond à une certaine esthétique, façon japonaise. Dans beaucoup de chapitres, elle nous incite à se débarrasser de nos vieilleries, que l'on répugne bien souvent à jeter ou à donner, pour tout un tas de fausses « bonnes » raisons, sentimentales, pécuniaires…. Il en résulte souvent une impression de redondances. Et l'on a parfois également l'impression qu'elle veut à tout prix nous imposer son point de vue, comme s'il était le seul valable. Mais dans l'ensemble, je trouve cet essai assez bien fait et, de plus, je partage la plupart des idées de l'auteure. Je me suis déjà débarrassé de l'inutile. Je suis près pour l'ascèse !
Commenter  J’apprécie          362
L'art des listes : Simplifier, organiser, e..

Dans cet ouvrage Dominique Loreau nous propose d'organiser notre vie à l'aide de listes. Les membres de Babelio l'ont compris et adopté le concept depuis quelques temps et l'on voit fleurir des listes diverses et variées qui regroupent en thèmes leurs lectures. Point n'est besoin pour ceux qui s'y sont essayé d'en clamer les louanges : cette recherche orientée est extrêmement enrichissante, bien aidée par notre ami Google, avec une arborescence en algorithme qui vous éloigne peu à peu des maigres éléments initiaux pour aboutir à une richesse de données fantastiques. D'autant que ce qui est trouvé hors sujet peut constituer un terreau pour d'autres recherches. C'est infini



Revenons à Dominique Loreau, qui nous propose de perdre un peu de temps pour en gagner beaucoup : pour l'avoir expérimenter, le départ en voyage préparé avec une check-list limite le risque d'oublier sa brosse à dents. Il en serait de même pour tout ce qui fait notre vie quotidienne, familiale, professionnelle....certes une liste de courses limite les débordements mais tout de même, dans certains domaines, en particulier quand des routines sont en jeu, une intériorisation peut suffire à s'en sortir. Est-il nécessaire que je couche sur le papier que lundi et jeudi c'est shampoing?

De même Dominique Loreau fustige le journal intime, trop volumineux, trop fourre tout...j'y opposerai deux arguments :



Réjouissons nous que Virginia Woolf et Anne Franck, sans parler d'Anaïs Nin, n'aient pas eu l'idée d'écrire des listes et non pas leur journal (d'autant que les deux exercices peuvent cohabiter)



Le défaut d'organisation apparent du journal ne tient plus à l'ère de l'informatique : indexation et tags compensent cet écueil





En fait, la où je rejoins l'auteur, c'est sur la vertu thérapeutique de l'écriture. Que ce soit en vrac ou en liste, la trace sur le papier ou l'écran, pas strictement superposables, j'y reviendrai, modifie l'impact de ce qui pourrait rester un vœu pieux. Écrire donne du corps à quelques éléments élus de notre dialogue intérieur. Et sans doute qu'écrire à la main sur du papier en augmente encore la portée ( que penser de cette réforme de l'enseignement dans une grand nombre d'états aux USA, qui substitue le clavier au crayon?)



Créer des listes est sans aucun doute un moyen de structurer sa pensée. Il faut rester vigilant pour ne pas en devenir l'esclave au risque de devoir construire des listes de listes, voire des listes de listes de listes . Au secours!


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          332
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Cet ouvrage de Dominique Loreau m'a beaucoup apporté.



Je l'ai acheté en plein confinement, il y a un an. J'ai mis du temps à le lire car tout ce que l'auteur abordait m'inspirait et provoquait une réflexion en moi.



Dominique Loreau parle d'une chose essentielle: comment s'alleger et se délester pour vivre mieux. J'essaie de faire ça en ce moment mais ça n'est pas si simple!



Franchement, j'ai tellement lu et relu certains passages que j'ai l'impression d'avoir lu le livre deux fois déjà! J'y reviendrai encore, c'est sûr!
Commenter  J’apprécie          280
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

C'est bien intéressant d'aller vers la simplicité, ça permet de conserver une bonne santé et tout et tout, d'être plus léger dans son corps et son esprit.

Il y a plein de bons conseils mais je crois qu'une vie tranquille sans petits excès à la longue c'est .... emm.
Commenter  J’apprécie          285
L'art de la frugalité et de la volupté

Dominique Loreau vit depuis plusieurs années au Japon et tient à faire part à nous autres Occidentales oscillant entre malbouffe ou régimes à gogo de la sagesse qu'elle tire de son séjour nippon.



Elle insiste sur la notion de quantité, sur la qualité des ingrédients et des contenants. Il importe en effet de ne pas négliger le côté esthétique des plats, bols, etc et de leur contenu. Une salade de tomates dans un bol rouge n'est pas mise en valeur, alors que dans un bol blanc ou céladon, c'est tout de suite plus agréable à l'oeil.



Toujours concernant les contenants, elle porte notre attention sur leur taille. Une portion normale dans une très grande assiette laisse une sensation optique de faim alors que la même portion dans un récipient plus petit rassasie.



Finalement tout n'est qu'une question de bon sens et de sensibilité à une certaine esthétique culinaire (du quotidien, s'entend, inutile d'acquérir porcelaine précieuse ou autre boîte laquée).

Outre que j'ai souvent eu l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, le style de Dominique Loreau m'a hérissé le poil tout du long. Je lui ai trouvé souvent un côté poseuse et donneuse de leçons qui tape très vite sur le système. En tout cas sur le mien.



Lorsqu'on m'a offert son Art de la simplicité, je me suis lancée dans sa lecture... Ce que je ne réitèrerai certainement pas. Ce genre d'ouvrages est sensé nous positiver et nous faire du bien... pas coller 20 de tension à chaque page.
Commenter  J’apprécie          270
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Je viens de lire pour la deuxième fois l'art de la simplicité.

Je dois reconnaître que malgré quelques défauts c'est une lecture qui m'a fait du bien.

C'est tout d'abord un livre très facile à lire avec une mise en page aérée, agrémentée en débuts de chapitres de citations toujours bien choisies.

Le fond est intéressant et donne matière à réflexion pour qui s'intéresse un minimum à la psychologie et au développement personnel.

J'y ai puisé quelques pistes de réflexion pleines de bon sens, sur les notions de simplicité, de minimalisme, d'esthétisme, sur la solitude aussi.

Quelques bémols tout de même : l'auteure s'adresse uniquement aux femmes et je ne saisis pas bien l'intérêt, certains passages sonnent un peu comme des injonctions, et certains conseils sont vraiment à côté de la plaque (exemple : prendre un bain tous les jours, ce qui est un non sens écologique, ou bien : boire du thé mais éviter la caféine, cette logique m'échappe).

J'ai tout de même grandement apprécié certains passages de ce livre, que je conseille à quiconque cherche un peu d'aide dans son cheminement personnel.
Commenter  J’apprécie          241
L'art de l'essentiel

Avant de lire ce livre, j'entassais et gardais tout ce qui pourrait servir un jour, des vêtements trop grands ou trop petits au cas où, j'étais incapable de jeter la moindre revue achetée, je gardais les pots de yaourts en verre... Et puis, je me suis rendue compte que ma maison était si encombrée que ça m'oppressait. En me levant le matin, j'étais déjà presque déprimée et un jour, j'ai entendu parlé de la philosophie de Dominique Loreau et j'ai donc entreprit de lire un de ses livres. J'ai commencé par celui-là et ça m'a ouvert les yeux : j'ai commencé à trier, à donner, à jeter et je dois avouer que ça fait un bien fou. J'ai bien sûr encore beaucoup de travail mais je respire enfin !! Alors, si vous vous sentez oppressé sans savoir pourquoi, lisez ce livre et il vous aidera peut-être à trouver votre espace.
Commenter  J’apprécie          240
L'art des listes : Simplifier, organiser, e..

-Rien compris à ce livre

-Prévoir de le relire avec un stabilo

-N'ai pas saisi l'intérêt des listes généralisées

-Celle des choses à faire s'allonge de façon décourageante

-Celle des choses faites ne me sert à rien qu'à me décourager encore plus: elle est si courte

-La liste des courses finit en général oubliée dans l'entrée et ne me sert donc à rien dans le magasin

-Je trouve que les listes hachent la pensée

-Ecrire une sorte de powerpoint de mon quotidien me rend morose

-Je soupçonne aussi que cela me rend de plus en plus stupide.

-J'arrête.
Commenter  J’apprécie          238
99 objets nécessaires et suffisants

Dominique Loreau se coule dans la tendance de redécouverte de la sagesse extrême-orientale pour nous proposer ce livre, résultat d’une expérience de dépouillement matériel. Objectif : éliminer tous les objets de la vie courante qui nous « encombrent » pour ne conserver plus que ceux jugés nécessaires et suffisants –on peut toutefois se demander si les deux termes désignent des qualités similaires.

La deuxième partie du contrat représente déjà un arrangement avec la pure philosophie zen vantée en préface, et une introduction des privilèges de confort occidental ; après tout, quitte à louer le dépouillement des bonzes, pourquoi ne pas se débarrasser de toute possession ? Aucun objet n’est nécessaire (ni suffisant, aimerait-on dire, mais dans ce cas ça ne colle plus, preuve que les deux termes ne désignent pas la même qualité !).





D’ailleurs, si Dominique Loreau justifie son choix du nombre 99 comme symbolique d’un accessible raisonnable, d’autres nombres auraient pu satisfaire à cette exigence, surtout lorsque l’on voit avec quelle facilité l’auteure se détourne de cette limite. L’air de rien, elle affirme en toute innocence qu’un set de vaisselle japonaise, composé de bols, de ramequins, de plats et de baguettes, ne constitue qu’un seul objet, au même titre que la très astucieuse « pochette de sous-vêtements » ou que le très rusé « set chapeau, gant, écharpe ».





Toutes ces petites libertés prises avec l’enjeu annoncé en couverture de livre ne m’auraient pas vraiment dérangée si elles ne trahissaient pas une hypocrisie plus flagrante qui se confirme à la lecture de l’ouvrage –passé le seuil de la préface. Page après page, on découvre les objets sélectionnés et la justification du choix effectué par Dominique Loreau. On comprend que ce qui était au départ un postulat intéressant né de l’admiration pour la simplicité orientale n’est peut-être, finalement, qu’un argument marketing qui se pare de l’innocence que lui confère sa source d’inspiration. 99 objets nécessaires et suffisants apparaît peu à peu comme un catalogue publicitaire qui ne se contente même plus de vanter les mérites d’un produit de telle ou telle marque, mais qui louerait l’Objet élevé au rang de concept. On aboutit ainsi à ce paradoxe ironique : du postulat que l’on peut se contenter de 99 objets parce que rien de matériel ne nous est indispensable, on aboutit à l’affirmation que personne ne saurait vivre à la manière d’un être humain sans la possession de ces 99 objets.





Si la promesse de dépouillement matériel n’est pas respectée, en revanche, le dépouillement spirituel –qui lui, pourtant, n’était pas revendiqué- sera complètement honoré. Non seulement les 99 objets sélectionnés ne brillent pas par leur fantaisie –toutefois cela se comprend facilement- mais en plus les textes qui justifient leur sélection rivalisent d’insignifiance et d’ennui. Et encore… s’ils s’étaient contentés d’être insignifiants, ils auraient éventuellement pu convenir aux ambitions d’un manuel voué au minimalisme… mais non, ils sont pires que ça : ils sont racoleurs ! De page en page, on découvre, horrifié, une litanie de considérations creuses, propos de comptoirs de ménagères satisfaites et sûres d’elles, affirmés comme autant d’éclairs de génie qui avoisinent la grâce de l’illumination –alors qu’on frôle pourtant le ras-du-sol en matière d’argumentation et d’originalité.

Le dérivé de philosophie zen devient bientôt manuel de mode, et on se voit asséné des conseils vestimentaires dont on se serait bien passés : « Plus vous le voulez habillé, plus vous devez choisir votre chemisier dans un tissu fin comme le coton égyptien ou le coton des mers d’Islande ». Ces banalités pètent plus haut que leur cul et cherchent parfois à se donner des atours de méditations spirituelles : « […] toujours porter sur soi, que ce soit un mouchoir, un col ou des chaussettes, quelque chose d’impeccablement blanc afin de ne jamais oublier l’importance de la propreté, celle des apparences comme celle du cœur ». Les femmes, bien sûr, sont les premières concernées –tout le monde le sait, ces vilaines ont la fâcheuse manie de prendre un peu trop leurs aises dans la salle de bain, ainsi que nous le rappelle agréablement Dominique Loireau : « Chaque femme devrait avoir son propre vanity, surtout si elle ne vit pas seule : en plus d’être son jardin secret, il lui permet de ne pas « squatter » la salle de bain pendant des heures » ; mais elles ont aussi leurs petites habitudes charmantes : « J’ai toujours adoré, comme beaucoup de femmes, la jolie vaisselle »… Transparaissent parfois de vrais élans de sincérité, qui nous font en revanche douter de l’intégrité de l’engagement de l’auteure dans sa propre démarche : « Ce n’est pas au nom du minimalisme qu’il faut se priver de tout, surtout de ce qui rend, en échange de si peu d’espace, tant de services » (à propos d’un robot de cuisine).





Finalement, l’expérience des 99 objets nécessaires et suffisants n’aura pas permis à Dominique Loireau de s’éloigner du paradigme occidental. Bien au contraire, elle semble y rester fermement ligotée. De l’abondance matérielle, elle passe aux affres de l’engouement incontrôlable –à la manière de la fièvre acheteuse mais dans son mouvement opposé- et se conclut dans un bel étalage très bavard et prétentieux. Il s’agit là d’une réinterprétation de la simplicité zen toute personnelle et réduite à son aspect le plus matérialiste des choses.


Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          2222
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Quel bonheur de lire et de relire ce guide pratique, ce ''baromètre'' qui nous permet de dissocier l'indispensable du superflu et ainsi de faire des achats utiles, de faire des économies, de vivre dans le bonheur et la sobriété et ce pour le bien de notre très chère belle planète Terre!!! A lire absolument et surtout à garder à portée de main...
Commenter  J’apprécie          200
L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

J'ai lu voilà plusieurs années ce livre, et il m'a suffisamment réconfortée pour que je l'offre autour de moi. Je le relis souvent comme un mantra, ou une notice explicative. Ce qu'on appelait autrefois, à juste titre un "guide-âne".

Il est le mètre étalon de ma paresse et de mes inconséquences en matière d'environnement personnel , et donc planétaire, car nous sommes tous les maillons d'une chaîne de production/consommation qui nous asservit et nous empoisonne.

Il m'a réconfortée car il a mis des mots sur le malaise ressenti face à l'accumulation, à l'angoisse de la perte ou de la séparation. Il m'a fait l'effet lénifiant de ces magazines pleins de belles images poétiques, dans lesquelles je puis me reconnaître, mais qui ne constituent pas la réalité de ma vie. Je trouve positif de pouvoir rêver du bonheur à partir de rien, ou pas grand chose.

Cependant, les titres de Dominique Loreau s'accumulent à leur tour, et il faudrait bientôt une étagère entière pour les accueillir.alors, ce livre rétrograde d'une étoile. La logique du marché a happé la philosophie du dénuement. Hélas.
Commenter  J’apprécie          203




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dominique Loreau (1735)Voir plus

Quiz Voir plus

JÉSUS CHRIST et les Évangiles

Quel est le lieu de naissance de Jésus?

Ramallah
Philistie
Bethléem
Samarie

20 questions
597 lecteurs ont répondu
Thème : La Bible : Le Nouveau Testament de La BibleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}