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3.43/5 (sur 61 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 21/10/1946
Biographie :

Dominique Moïsi, né en 1946, est conseiller spécial de l'IFRI (Institut français de relations internationales), après en avoir été le directeur adjoint. Il est également professeur à l'Université de Harvard.
Son père Jules Moïsi a été déporté à Auschwitz, matricule 1597211.
Après des études de sciences politiques et de droit à la Sorbonne, ainsi qu'à Harvard, il enseigne à l'école nationale d'administration, à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. Il a été l'assistant de Raymond Aron.
Expert en géopolitique et spécialiste en politique internationale, il la connait aussi bien que les hommes de pouvoir qui la font. Il est titulaire de la Chaire de géopolitique européenne à au Collège d'Europe à Natolin (Varsovie), collège orienté vers les institutions européennes2.
Dominique Moïsi publie des articles dans le Financial Times, le New York Times, Die Welt et d'autres quotidiens.
Spécialiste des relations internationales et du Moyen-Orient, il est l'auteur de plusieurs ouvrages et a publié Géopolitique de l'émotion chez Flammarion en 2009. Il est aussi membre du groupe Bilderberg dont les réunions alimentent des débats passionnés et très controversés depuis 1954 (date du début de la 3e ère de la mondialisation capitaliste).
Il est un « fanatique » du sport, le journal L'Équipe étant une lecture favorite.
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Source : Wikipedia
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La géopolitique des séries, Dominique Moïsi


Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Le président Obama n'a rien de Frank Underwood, le héros de la série "House of cards", mais ce dernier est la démonstration que l'on peut devenir président des Etats-Unis sans avoir jamais été élu, en tenant un discours du type: "La démocratie, c'est sérieusement surfait", "Democracy is seriously overrated", dit Underwood, qui vient d'être nommé vice-président, dans un de ses apartés particulièrement efficaces avec le public, les yeux droit dans la caméra.
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J'aime aussi entendre le son du shofar qui sonne la fin du jeûne... C'est l'appel du berger à la vie. Dieu ne révèle-il pas là une autre forme de présence que celle des hautes envolées mystiques ? Une présence au coeur de ce peuple qui a survécu des millénaires durant. Un peuple qui sort du désert et se rassemble. Un peuple qui de doit d'être, comme je le pense aujourd'hui , plus éthique qu'ethnique, plus témoin de l 'histoire que comptable de sa géographie.....
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“Le spectateur français se passionne d’autant plus pour une série comme House of Cards qu’elle lui paraît tout simplement impossible en France. Nous ne sommes pas aux États-Unis, quand même ! Il y a des limites à l’autocritique.”
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Ce qui domine le monde musulman, psychologiquement et émotionnellement, c'est le sentiment d'humiliation politique et culturelle, ainsi qu'une soif exacerbée de dignité. (p.101)
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Ce qui est fascinant dans la façon dont Poutine réécrit l'histoire de ses relations avec l'Occident, c'est que des pays aussi divers que la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud y souscrivent. Malgré leurs multiples différences structurelles, ces pays ont un point commun, qui va au-delà de ce qui les sépare : tous ont accumulé de la rancœur à l'égard de l'Occident, qu'il soit américain ou européen.
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Pas plus qu'il n'était pertinent de prétendre que le comportement d’Hitler s'expliquait par le traité de Versailles et la sévérité excessive des conditions imposées à l'Allemagne, humiliée par les réparations de guerre. C'est parce qu'Hitler avait perçu les faiblesses des démocraties occidentales qu'il a finalement déclenchée le Seconde Guerre mondiale. Et pour ce qui concerne Poutine, ce ne sont ni notre arrogance ni notre refus d'écouter ses demandes qui ont conduit à la guerre en Ukraine, mais la décision prise par la Russie d'utiliser l'humiliation comme arme. p53
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L'Amérique latine avait bénéficié plus que toute autre région, de la Seconde Guerre mondiale. Elle était alors au monde ce que la Suisse était à l'Europe : une oasis de paix. Durant et après la guerre, la Havane, Buenos Aires, ou Rio de Janeiro étaient devenus des hauts lieux de culture où les artistes, venant notamment d'Europe, trouvaient une scène et même des moyens de subsistance.
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Les quêtes identitaires ont remplacé l'idéologie comme moteur de l'histoire: dans un monde où les médias jouent le rôle d'une caisse de résonance et d'une loupe grossissante, les émotions comptent plus que jamais. (p.18)
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Bill Clinton, l'ancien Président des Etats-Unis de 1992 à 2000, ,n'aurait-il pas dit, bien évidemment sur le ton de la confidence amusée, à Kevin Spacey, l'homme qui joue son rôle, c'est-à-dire le rôle du Président dans la série:
- "J'adore House of Cards. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent de ce que vous faites dans la série est vrai. Le un pour cent erroné tient à ce que vous ne pourriez jamais faire passer aussi vite une loi sur l'éducation dans la vie!"
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Dans le cas de l'Occident, l'instinct de conservation commanderait que nous retrouvions le sens des valeurs universelles. Nous aimons prêcher la supériorité de notre modèle démocratique et la nature unique de notre système de protection sociale par comparaison avec la Chine et l'Inde. Mais ces valeurs sont-elles réellement mises en pratique dans nos propres pays ? Posons-nous la question et osons y répondre honnêtement, quoi qu'il en coûte. (p. 250)
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"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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