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3.83/5 (sur 420 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Berkeley, Californie , le 16/03/1931
Mort(e) à : Mill Valley, Californie , le 28/07/1995
Biographie :

Don Carpenter est un écrivain américain, auteur de nombreux recueils de nouvelles, de romans et scénarios.

Il a passé ses premières années en Californie avant de s’installer à Portland, dans l’Oregon. Engagé dans l’armée de l’air pendant la guerre de Corée, il reste un certain temps à Kyoto, où il s’éprend de la culture japonaise.

De retour aux États-Unis, le succès de son premier roman "Sale temps pour les braves" ("Hard Rain Falling"), publié en 1966, l’installe dans le paysage littéraire américain. Il est proche des écrivains de la scène de San Francisco et en particulier de Richard Brautigan (1935-1984).

Il travaille pendant douze ans comme scénariste pour Hollywood, et fera de cette expérience la matière de plusieurs de ses livres. En trente ans, il publiera une dizaine de romans et de recueils de nouvelles.

Très malade, il met fin à ses jours en 1995, dix ans après le suicide de son grand ami Richard Brautigan.
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Source : librairiedialogues.fr
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#rentréelittéraire #rl2023 *L'unique objet de mon regard* d'Aurélie Lacroix Dans ce premier roman bouleversant, Aurélie Lacroix retrace de manière kaléidoscopique cette relation et la nécessaire reconstruction qui s'en est suivie. En librairie le 23 août 2023 ! *Hors d'atteinte* de Marcia Burnier Une puissante et bouleversante trajectoire de reconstruction et un hymne à la nature, au sauvage comme écrin et la possibilité d'envisager d'autres relations au vivant. En librairie le 6 septembre 2023 ! *Le Dernier Aujourd'hui* de Kostis Maloùtas Après un premier livre très remarqué, l'écrivain grec Kostis Maloùtas nous offre un deuxième roman aussi drôle que subtil sur une obsession universelle – le temps qui passe – dans une langue virtuose, qui maîtrise et use à la perfection de l'ironie. En librairie le 23 août 2023 ! *Un rêve lointain* de Don Carpenter Un roman empreint d'humanité à l'égard de personnages luttant chacun à sa manière pour échapper à une spirale d'échec et une critique sans concession d'une certaine conception du succès et des conséquences tragiques potentielles. En librairie le 6 septembre 2023 !

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
" La création littéraire, ça ne s'enseigne pas, dit-il platement, et ça ne s'apprend pas non plus. Je crois qu'on naît avec. Ce qu'on peut faire ici, dans ce cours, c'est écrire beaucoup, lire aux autres ce qu'on aura produit, et tenter de s'entraider."
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S'il y réfléchissait attentivement, Charlie rêvait de devenir le roi du monde. Ça ne suffirait pas d'écrire et d'être publié. Sinon pourquoi se faire chier avec Hollywood ? Hollywood n'avait rien à voir avec le fait de bien écrire. Au contraire, il apprenait à moins bien écrire.
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En lisant le manuscrit de Jaime il avait compris pourquoi il ne pouvait pas terminer son propre livre. Charlie n’était pas écrivain, Jaime si. (…) Jaime savait instinctivement comment assembler les différents éléments pour que l’ensemble soit fluide d’une scène à l’autre. Le texte de Charlie, lui, était sens dessus dessous, (…) rien ne coulait.
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Elle avait compris, et ce depuis des années, que le glamour et le salaire élevé offraient une compensation, souvent inadéquate, pour l'une des professions les plus sales de notre civilisation, une profession qui affrontait au quotidien la crasse, la maladie, les aspects les plus laids, miteux et avariés de l'animal humain et qu'en fait, les praticiens les plus glamours, c'est-à-dire les chirurgiens et les psychiatres, effectuaient les besognes les plus sales ; le premier n'était qu'un vulgaire boucher opérant sur de la viande malade, le second ne valait pas mieux qu'un paillasson psychique sur lequel les patients déversaient leur vomi émotionnel heure après heure et jour après jour.
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- J'ai entendu parler de filles à deux cents dollars dans les endroits comme Las Vegas, Hollywood, ce genre-là.

- Une pute à deux cents dollars, est une pute à vingt-cinq avec un client à deux cents, expliqua Tanya en dévoilant des gencives rose.
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Comment se réveille-t-on ? C'était une chose de savoir qu'on passait sa vie endormi, mais c'en était une autre de s'extirper de ce sommeil, de se prouver qu'on était vraiment en vie et que ce n'était la faute de personne sinon la sienne.
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Il savait ce qu’il voulait. Il voulait de l’argent. Il voulait une fille. Il voulait un repas nourrissant avec toutes les garnitures au menu. Il voulait une bouteille de whisky. Il voulait une voiture pour rouler à cent soixante à l’heure (…) Il voulait un automatique calibre 45. Il voulait un tourne-disques dans la grande chambre d’hôtel qu’il convoitait pour pouvoir traîner au lit avec la fille et le whisky tout en écoutant How High the Moon et Artistry Jumps. C’était ça qu’il voulait. Il ne lui restait plus qu’à se procurer toutes ces choses. Il se sentait déjà mieux, rien qu’à inventorier ses désirs.
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Qu’allait-elle faire de sa journée ? Ou de sa nuit, quand elle ne pourrait dormir ? Son roman avait été son ancre, et maintenant elle l’avait perdue. Tout le plaisir de finir, de savoir qu’elle était capable d’écrire un livre entier, était noyé dans ce sentiment de perte. Et elle avait écrit ce roman en quoi ? Trois mois et des poussières. Charlie travaillait au sien depuis des années, elle ne savait pas exactement combien, mais ça se comptait en années. Cela semblait injuste. Charlie était assis devant elle, faisait semblant d’écouter de la musique à la radio, dodelinant de la tête, jouant avec son sachet de thé, le cœur sans doute déchiré.
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Ensuite il concentra son attention sur ses yeux, espérant y voir quelque chose. Comme à l'accoutumée, il ne vit rien, seulement deux petits yeux délavés, cette fois cernés de rouge d'avoir pleuré, mornes et implacables. Aucun mystère, rien. Même les yeux d'un serpent étaient plus expressifs. Et au moins, les yeux d'un serpent disaient : "Méfie-toi de moi !" Ses yeux à lui ne disaient rien du tout.
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Le chemin fut parsemé d'échecs, bien sûr, mais très vite, il prit l'habitude de mémoriser des chapitres entiers. Il ne savait pas comment cela fonctionnait mais ça fonctionnait. Ce n'était pas dans le plus dur, non. La construction des scènes non plus. Il voulait que les choses soient aussi cinématographiques que possible parce que cela facilitait la mémorisation, si bien qu'il avait monté chaque scène autour d'un élément concret, une chaussure, une vitre, n'importe quoi pour ne pas perdre de vue la scène. Il opéra de la même manière avec les personnages. Chacun d'eux possédait une caractéristique visible pour que Stan se souvienne de qui il ou elle était, cheveux qui rebiquent par derrière, un fumeur de cigares, un autre qui tire sur son oreille gauche quand il est nerveux. Stan avait tout emprunté à des gens qu'il avait connu. La mémorisation n'était qu'une affaire de ruse, se dit-il.
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