La plupart du temps, il s'ennuyait et avait faim, mais à l'occasion, il était baigné d'une espèce d'aura, l'impression de ne faire qu'un avec tout et tout le monde, une élévation, comme si ses pieds ne touchaient plus le trottoir et qu'il flottait, en extase, sur le point de devenir infini.Puis ce sentiment disparaissait et de nouveau, il était tenaillé par la faim. (p76)