Donald Alarie

C'est la première fois que je lis une novella. La dextérité de l'auteur pour écrire une histoire remplie de tension et de questionnements en ne tournant autour que d'un seul souvenir banal d'enfant m'a épatée. Le style est intéressant. J'ai envie de lire d'autres novella de différents auteurs!

Mon tout premier livre de Donald Alarie. Attiré par le titre «Puis nous nous sommes perdu de vue » qui annonçait le souvenir. Justement, c’est 28 histoires raconter par un homme d’âge avancé qui se souvient de différents événements vécus depuis son enfance. C’est raconté avec beaucoup de douceur et tendresse. J’ai perçu la tendresse de cet homme à travers son parcours de vie. On voit qu’il n’a pas changé et a conservé cette candeur avec une bonté du coeur. Un livre qui fait du bien au coeur et à l’âme. Je me suis retrouvé d’une certaine façon à travers quelques-unes de ces histoires, une rue, un quartier un personnage, et ce, à travers un départ au loin géographiquement ou un départ à un autre niveau plus radical. Un livre idéal de douceur entre deux lectures plus ardues. Au plaisir de le découvrir à travers ces autres oeuvres.

Courtes nouvelles sur des situations de la vie quotidienne qui prennent une tournure particulière.

Les histoires au départ sont intéressantes, mais la fin est surprenante, en ce sens que son étrangeté brise souvent la magie qu’il y avait au départ, comme si elle s’estompait. L’auteur n’a pas su maintenir mon intérêt. La fin des histoires me laissent dans le vide. De la même façon que pour les autres œuvres lues: "Écrire comme on joue du piano" et "Comme un lièvre pris au piège", je n’ai pas senti que l’écriture, quoique bien établies, était inspirante. Une belle plume, mais on dirait trop académique. Tout de même un auteur a découvrir.