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3.96/5 (sur 149 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Detroit , le 15/12/1936
Mort(e) à : Détroit , le 21/10/1974
Biographie :

Donald Goines, auteur américain, est né en 1936 dans un ghetto de Détroit. Il aurait pu échaper au destin promis à la plupart des habitants de ces quartiers, ses parents étant propriétaires d'une blanchisserie prospère, mais la drogue et sa dépendance, l'entraînent dans la délinquance.
À dix-huit ans, un braquage raté l'envoie une première fois en prison, à sa sortie il se reconvertit en "souteneur". Il fait en tout trois passages derrière les barreaux cumulant six années et demie de prison.
Comme Chester Himes, la prison le fera écrivain, son premier roman Enfant de Putain y fut écrit. En quatre ans, de 1971 à 1974, il écrit quinze romans.
En 1974, il est assassiné avec sa femme suite à un mauvais "deal" de 900 dollars.

Source : www.polarnoir.fr
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Willie lui répondit par une autre grimace amusée en s'étirant sur sa couchette. Il était fier de la taille de ses attributs et savait gré à Chester d'avoir souligné devant les autres détenus à quel point il était bien monté.
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— Tout Noir qui n'est pas totalement dénué de connaissance est bien conscient que la démocratie, la liberté et la justice qui sont vantées dans les tribunaux ne sont qu'une façade. [...] Un Noir est coupable jusqu'à ce qu'il prouve son innocence, et même alors on le trouve coupable à cause de sa couleur de peau. Alors pourquoi vous vous mettez en tête que ces flics puissent être différents ?
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D'abord, les Blancs sortaient sous caution beaucoup plus vite. Soit leurs amis réussissaient à trouver l'argent, soit leur caution n'était pas aussi élevée que celle de la majorité des Noirs.

Quoiqu'il en soit, tout Blanchot assez malchanceux pour passer quelque temps dans la prison du comté vivait une expérience qu'il n'oublierait jamais.

La perte de la virilité n'était qu'un début. La perte de sa vie était une probabilité non négligeable.
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" D'accord, mon frère, déclara King david, fais comme tu veux. moi, je veux seulement pas mourir seul, c'est tout. M' imaginer en train de crever comme un chien, étalé dans cette putain de rue, c'est trop dur, bon Dieu.
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Ils hésitèrent tous les deux à l'entrée de la salle à manger. Il y avait deux files, toutes les deux très longues. Dans l'une se trouvaient tous les Blancs, et dans l'autre, tous les Noirs. Sans raison évidente, les deux groupes se séparaient ainsi devant le réfectoire. Personne ne leur avait demandé de se ranger par couleur, mais les détenus le faisaient de leur propre initiative. Par accord tacite entre Blancs et Noirs, les Blancs mangeaient de leur côté, les Noirs du leur. Ici ou là, on voyait un visage noir dans une file de Blancs et l'inverse dans l'autre groupe, mais il s'agissait la plupart du temps d'homosexuels qui allaient prendre leur repas avec leur homme. Il arrivait aussi qu'il s'agisse d'amis : des gens qui travaillaient au même endroit rentraient ensemble et décidaient de manger ensemble, mais c'était rare.

En général, les Noirs et les Blancs, même amis, se séparaient pour faire la queue au réfectoire. Se mettre dans la mauvaise file attirait trop l'attention. Les surveillants risquaient de se méprendre et de croire que ceux qui n'étaient pas avec des gens de leur couleur étaient homosexuels.

Pour éviter d'être l'objet de tels soupçons, les gens se séparaient sans tarder quand ils arrivaient en vue du réfectoire.
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C’est une petite Allemagne, pour un Noir. Il y a plein de Noirs qui s’en rendent peut-être pas compte, mais moi je le sais. Hitler ne devait pas être bien pire que ces inspecteurs blancs. Ici, j’ai la trouille de vivre dans une maison de cinquante mille dollars que j’ai presque fini de payer.
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— Bordel, grommela Chester en souriant, c'est pas étonnant que j'aie fait un cauchemar. J'ai dû te voir passer devant mon plumard avec tout ton attirail à l'air libre, et ça a dû me foutre les chocottes. Mec, t'as intérêt à te couvrir quand tu sors de la douche. Merde, je vais pas être le seul à faire de mauvais rêves, par ici, si tu continues à te balader avec ton os à moelle qui pendouille. Putain, tu va foutre salement les jetons à un de ces gamins qui ont entendu dire qu'ils se feraient violer si jamais ils atterrissaient dans la prison du comté.

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— Oui, je crois bien que tu peux dire ça. Comme notre institution judiciaire a coutume de le faire pour affronter un problème de criminalité qui la dépasse, ici, dans notre ville, monsieur le juge, dans son sentiment différencié de l'application de justice, a estimé qu'il serait pernicieux que je rejoigne un jour le reste de la société, et il m'a condamné en conséquence.
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[Un détenu Noir] :
"Je vais faire payer à ces culs blancs les trois siècles de douleur qu'ils nous ont causés."
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Un Blanc était obligé de se battre s'il voulait sauver son trou du cul.
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