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3.39/5 (sur 223 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles , le 14 juin 1946
Biographie :

Comme d'autres auteurs de romans policiers, Donald Harstad a été flic. La reconversion est parfois réussie, à l'instar d'Hugues Pagan chez nous et de Robert Sims Reid aux États-Unis. Pour Donald Harstad, il n'y a aucun doute. D'emblée, le voilà en bonne place sur les rayonnages de la littérature noire.

Donald Harstad a été Shérif adjoint de Clayton County, Iowa. Il a pris sa retraite en 1996 après une crise cardiaque.

Il puise la matière de ses récits dans certains faits divers qui ont défrayé la chronique. Les méthodes de travail de la police, sa connaissance à la fois du terrain et du quotidien des enquêteurs donnent à ses ouvrages un aspect quasi documentaire, si bien que l'éditeur de ses deux livres à ce jour prend bien soin de prévenir les lecteurs de la noirceur sans concession de certaines séquences.
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Source : www.polarnoir.fr et https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Harstad
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Bibliographie de Donald Harstad   (6)Voir plus

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Au temps déjà lointain de mes études, j’avais suivi des cours de physique. Je n’étais pas particulièrement brillant, mais je me souvenais d’un chapitre consacré au deuxième principe de la thermodynamique. Selon ce principe, les choses ont tendance à aller d’une situation d’ordre vers une situation de désordre. Le désordre, ou « entropie », va toujours en s’accroissant. Toujours. D’une façon ou d’une autre. Et si tu tentes de réduire l’entropie, quelque part, l’énergie que tu auras déployée pour y parvenir augmentera l’entropie, dans un autre secteur. Ou quelque chose dans ce goût-là.
Avec ces quatre meurtres, on était en plaine entropie.
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Je repassai mentalement les faits en revue. Déterminer comment quelqu'un a été tué ne pose, en général, que peu de difficultés. La plupart des tueurs agissent en état d'excitation et avec précipitation. La méthode employée saute souvent aux yeux. C'était le cas ici. Et d'un.
Déterminer où le meurtre a eu lieu est parfois plus difficile, mais pas dans notre affaire. Là encore, aucun problème. Avec un témoin oculaire à la clef et les pièces anatomiques éparses, que demander de plus ? Et de deux.
L'identité de la victime est très importante, car elle peut révéler le pourquoi du meurtre. Et de trois.
Savoir quand la victime a été tuée peut également mener à la découverte de l'auteur du meurtre. Du gâteau, dans notre affaire, pour les mêmes raisons que dans l'élément numéro deux. Et de quatre.
A ce point, j'aurais juré qu'on épinglerait le coupable dans les vingt-quatre heures, et je me sentais d'excellente humeur.
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- Cette immunité dont parle Linda. Est-ce que je suis compris dans le marché ? Elle m'a dit que je le serais.
Inutile de tergiverser davantage.
- Non. Vous n'avez jamais été mentionné sous cet angle.
- Je vois.
En secouant tristement la tête :
- Ah, les femmes ! Elles disent n'importe quoi pour qu'on les aime.
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Phyllis Herkaman elle-même avait été tuée dans la cave, auprès de la machine à laver. Recroquevillée dans le coin sud-ouest, la tête orientée vers le nord, elle baignait dans une mare de sang en cours de coagulation... A la surface de cette mare se formait une pellicule qui se plissait en durcissant. La malheureuse était nue, allongée sur le dos, le sein droit arraché, le téton gauche transpercé par une épingle à chapeau... Menottée dans le dos, attachée par un cordon rouge à une canalisation. Long manche de bois planté dans le vagin. Beaucoup de sang répandu, là encore. Pas d'autres marques particulières mais, au-dessus du corps, accrochée à un tuyau, se balançait une étoile entourée d'un serpent qui se mordait la queue.
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Je m'appelle Carl Houseman. Je suis shérif en second du comté de Nation, dans l'Iowa, et doyen des enquêteurs de la brigade. Doyen du fait de mes années de carrière, mais aussi doyen par l'âge, un sujet qui commence à m'agacer doucement, quand on me classe, d'emblée, parmi les "seniors". Je viens tout juste de franchir le cap de la cinquantaine, et je prends assez mal les allusions que certains s'autorisent à formuler sur ma qualité de "vieux flic".
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Le briefing de l'agent Hester Gorse fut ultrarapide. Il y eut quelques sourires jaunes à l'idée de voir une femme prendre les rênes de l'enquête. Art alla jusqu'à maugréer dans sa barbe :
- Manquait plus que ça ! Une nana qui joue au flic !
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- Alors, qu'est-ce qui nous amène le FBI ? demanda Bligh.
Bonne question. Le FBI en Iowa, c'était déjà un évènement pour l'époque. Autre exemple de ce que le 11 septembre avait fait au rêve américain. Avant cette date, il y avait eu vingt-six agents du FBI en Iowa. Au 15 septembre, deux douzaines d'entre eux étaient ailleurs, assignés aux recherches antiterroristes. La présence de l'un d'eux dans une usine de viande était inattendue.
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La plupart des gens s'imaginent que parler aux flics est la panacée pour gagner l'indulgence du tribunal. Simple illusion. Parler au tribunal, sous la foi du serment, c'est ça, la panacée.
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Que voulez-vous savoir au juste, à propose des cultes sataniques ?
- Faites nous un petit exposé. On vous posera des questions à mesure.
Il commença par nous dire que toutes les Eglises chrétiennes admettaient l’existence de Satan, sous une forme ou sous une autre. Qu’elles acceptaient le concept du mal, et que Satan en était la personnification. Selon lui, il n'était pas étonnant que sociopathes ou inadaptés soient attirés par les pratiques satanistes. […]
Il aborda, ensuite, l’Eglise de Satan, Anton Lavey et autres cercles sataniques basés à San Francisco. Leur approche était insidieuse, car ils se gardaient de promouvoir ouvertement la violence, mais y conduisaient de mille façons subtiles.
- C’est le b.a.-ba de leur doctrine. Ils encouragent certains comportements, puis à mots couverts, en rejettent la responsabilité.
- C’est typiquement satanique ?
- Oui, Carl, absolument.
Il poursuivit, décrivant leur influence sur la jeunesse, flétrissant au passage le hard rock, la musique heavymetal et autres instruments d’anesthésie cérébrale, qui conduisent certains jeunes au suicide.
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- Manger maigre te monte à la tête, remarqua-t-elle en remplissant son gobelet d'eau minérale.
Elle avait sans doute raison, mais que faire quand on a tendance à prendre du poids rien qu'en respirant l'odeur d'un rôti ?
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