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Citations de Donald E. Westlake (645)


‘J’écris sous le nom de Westlake lorsque je suis de bonne humeur, sous celui de Coe lorsque je suis dépressif et sous celui de Stark lorsque je suis agressif’

Westlake
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- Qu'est-ce que vous en pensez ?
Je ne savais pas ce que j'en pensais. Mais quand les gens vous montrent une photo - leur femme, leur nana, leurs enfants, leur chien, leur nouvelle maison, leur bateau, leur jardin - on leur dit "très joli".
- Très joli, ai-je dit en rendant la photo.
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- Franchement, Al, la qualité du personnel de nos jours, c'est un vrai scandale.
- Oui, sûrement.
- Toi et tes potes, vous avez un peu de mal à régler le problème visiblement, mais au moins, vous êtes sérieux et fiables.
- C'est juste.
- Et vous ne vous mettez rien dans le nez, à part vos doigts.
- Hmmm.
- Et rien dans les veines, non plus.
- Mon sang et moi, on a fait un pacte, dit Dortmunder alors qu'ils atteignaient le rez-de-chaussée et marchaient vers la porte d'entrée défoncée. Il fait son boulot et je ne l'emmerde pas.
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Alors que son cerveau était sans doute une merveilleuse machine, encore plus merveilleuse que tous les ordinateurs qui envahissaient le salon, l'emballage n'était pas de première qualité. Dès l'enfance, Wally Knurr avait compris que son apparence le plaçait en dehors du spectre des physiques jugés acceptables par la majorité des gens. La plupart d'entre nous peuvent dénicher un coin de la planète où notre visage correspond plus ou moins à l'échantillon local de l'humanité, mais pour Wally, le seul espoir résidait dans le voyage spatial.
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Planches, chevaux et cavaliers basculèrent dans l'eau, criant, suffoquant, se débattant...Les hommes montés sur des chevaux en équilibre sur des planches qui volaient à travers les airs et s'abattaient brusquement dans l'eau où tout le monde s'engloutissait.
Et c'est ainsi que fut inventé le surf."
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Le grand talent de Sir Denis Lambsmith ne consistait pas à trouver des solutions brillantes à des problèmes épineux, mais à trouver une façon brillante de décrire la solution imparfaite et malcommode qui était la moins mauvaise de plusieurs mauvaises solutions. 
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Los Angeles ressemble à un très vieux village d’Indiens Pueblos où des promoteurs auraient ajouté du néon.
On dirait un endroit qui a presque eu un Age d’Or, il y a longtemps, mais il n’est rien arrivé et maintenant c’est trop tard.
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Voilà pourquoi le Kenya est demeuré un pays stable, dit Balim du siège arrière ; tandis que tant d’autres nations africaines indépendantes ont sombré dans la banqueroute et la corruption. Kenyatta est de la tribu kikuyu. Quand l’indépendance est arrivée, les Kikuyu ont cru qu’ils allaient s’installer dans ces maisons, mais ça n’a pas eu lieu. Les Blancs sont toujours là ; les Indiens sont toujours là ; les Noirs talentueux sont toujours là. C’est pourquoi le commerce international peut se poursuivre à Nairobi, et le Kenya demeure solvable.
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"Tu n'as pas entendu quelque chose ? chuchota Dortmunder.
-C'est le vent" dit Kelp.
Quel vent ? on est dans un tunnel.
- Il existe bien des rivières souterraines, dit Kelp en plissant les yeux. Alors peut-être qu'il y a aussi des vents souterrains.
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- Mais ... Pourquoi tu veux utiliser de la dynamite ?
- Pour enlever toute cette flotte, expliqua Tom en détachant chaque mot comme s'il s'adressait à un demeuré.
- Attends une minute, dit Dortmunder. Attends une minute, attends une minute, attends une minute ... Ton idée, c'est de faire sauter le barrage pour évacuer toute l'eau et ensuite aller déterrer le cercueil, à pied ?
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"[...]
- Elle travaillait à l'hôpital. Technicienne en radiologie. Ça faisait onze ans qu'elle y était.
- Ah.
- Ils se sont fait racheter par une grosse compagnie médicale de l'Ohio, et il y a des compressions. Avec tous les problèmes du coût de la santé, vous savez ?"
Marrant, je ne pense pas aux hôpitaux comme étant des institutions commerciales, qu'on achète et qu'on vend, qui appartiennent à des sociétés. Pourtant c'est le cas, bien sûr. Je pense à eux comme à des églises ou des casernes de pompiers, mais ce ne sont que des magasins, en fin de compte.
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Une serveuse très très âgée arriva à ce moment, leur demanda ce qu'ils voulaient, et il se trouvait que leurs désirs étaient modestes : café noir pour lui, un capuccino décaféiné allégé pour elle. La serveuse s'éloigna en chancelant et Meehan demanda :
" C'est quoi , un capuccino décaféiné allégé ?
- Un état d'esprit, dit- elle.
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- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Tu as un livre mais pas d’éditeur, lui rappela Bryce. J’ai un éditeur mais je n’ai pas de livre.
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Nous allons devoir essayer de vous faire graviter dans une zone d'ombre entre le super- criminel et le raté absolu, sans nous montrer vraiment précis au sujet de rien, parce que nous n'avons pas besoin de nous montrer vraiment précis. Vous me suivez ?
- Non, dit Meehan.
- Bon, parfait.
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Individu tout rond et flasque, aussi blanc qu'un yaourt à la vanille, Wally mesurait 1,50 mètres et pesait 140 kilos, dont très peu de muscle. Ses yeux attendrissants, semblables à deux œufs à la coque dont le jaune aurait viré au bleu, clignaient en toute confiance derrière ses épaisses lunettes, et la seule autre tache de couleur en lui, c'était le rouge humide de ses lèvres trop généreuses. Alors que son cerveau était sans doute une merveilleuse machine, encore plus merveilleuse que tous les ordinateurs qui envahissaient le salon, l'emballage n'était pas de première qualité.
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Les éclairages des rayonnages qui restaient allumés la nuit lui offraient juste assez de lumière pour étudier les diverses possibilités et faire son choix. En outre, faire ses courses trois heures après la fermeture du magasin, c'était le meilleur moyen d'éviter la foule.
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Idi Amin portait un uniforme camouflé, trop petit de plusieurs tailles, dont les méandres verts et bruns se tendaient sur son gros torse et ses cuisses épaisses, de sorte qu'au premier regard il avait l'air d'une photographie aérienne de paysage rural, marqué par des poches de veste gonflées juste au-dessus de sa taille épaisse. Les rangées de décoration sur sa poitrine, si nombreuses qu'elles se recouvraient comme des revues sur une table basse, auraient pu être la principale ville de la région.
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- Allo ? (…)
- Qui est à l'appareil ?
- John ? chuchota Kelp. C'est Andy.
- Hein ? Qui ça ?
- C'est Andy ! chuchota Kelp d'une voix rauque, les lèvres collées contre le téléphone. Andy Kelp.
- Andy ? C' est toi ?
- Oui, John. C'est moi.
- Pourquoi est-ce que tu parles tout bas ? Tu as une laryngite ?
- Non. Je vais très bien.
- Alors, arrête de chuchoter.
- Ce qui se passe, John, chuchota Kelp, plié en deux au dessus du téléphone, c'est que je suis en train de cambrioler un magasin.
- Tu quoi ?
- Chuuuuut, John, chuchota Kelp. Chuuuuut.
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Et maintenant, assis à côté de Dortmunder, la tête rentrée dans les épaules, il regardait la nuit, la pluie et la vieille maison obscure en clignant des yeux. On aurait dit un des trois petits cochons guettant le loup ; celui qui vivait dans la maison en paille.
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Amin avait été mis au pouvoir en 1971 avec l'aide des Britanniques et des Israéliens, et ni les uns, ni les autres n'imaginaient quel genre de monstre ils engendraient. Tout ce que savaient les Britanniques, c'est que le prédécesseur d'Amin, Milton Obote, semblait pencher trop à gauche; vers le marxisme plutôt que vers le travaillisme radical. Et tout ce dont les Israéliens se souciaient, c'était la rébellion qui se déroulait alors dans le sud du Soudan, c'est-à-dire dans le pays qui s'étend entre l'Egypte et l'Ouganda. Avec un allié au pouvoir en Ouganda, Israël pourrait fournir une aide secrète à la rébellion soudanaise, ce qui mobiliserait des milliers de soldats égyptiens, empêchant qu'ils soient utilisés contre Israël.
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