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4.09/5 (sur 505 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Greenville, Caroline du Sud , le 11/04/1949
Biographie :

Élevée en Caroline du Sud par sa mère qui l'a eue à quinze ans et un beau-père qui abuse d'elle, Dorothy Allison parvient à entrer à l'université en Floride pour y faire des études d'anthropologie.

Elle se mêle aux groupes féministes puis lesbiens où elle trouve son identité et son engagement. Elle fait paraître ses textes dans plusieurs revues, puis des recueils de ses poèmes et de ses nouvelles paraissent en 1983 et 1988.

Elle acquiert la renommée grâce à un roman autobiographique, "L'Histoire de Bone" (Bastard Out of Carolina, 1992) qui traite de son enfance effroyable dans une famille pauvre et incestueuse du sud des États-Unis.

"Retour à Cayro" (Cavedweller, 1998), son deuxième livre, est un roman sur la rédemption d'une femme au terme d'une longue descente aux enfers. Ce livre vaut à son auteur un nouveau succès. Il est adapté au cinéma en 2004 (titre français: "La Vie d'une femme").

Dorothy Allison vit aujourd’hui en Caroline du Nord avec sa compagne Alix Layman et son fils. Engagée, elle a milité dans plusieurs associations féministes et lesbiennes.

Elle a été nominée pour le National Book Award grâce à son livre "L'Histoire de Bone".

site officiel: http://www.dorothyallison.net/
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Source : pagesperso-orange.fr
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La Vie d'une femme (Cavedweller, 2004), un film américain réalisé par Lisa Cholodenko avec Kyra Sedgwick. Trailer.


Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
Comment pardonner à quelqu'un quand on ne peut même pas prononcer son nom, quand on ne supporte pas de fermer les yeux et de voir son visage ? Je ne comprenais pas.
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C'est pas vous qui avez d'la religion. C'est la religion qui vous a et qui finit par vous presser comme un citron. Elle vous empêche de boire une goutte de whisky. Elle vous empêche de faire sourire et rigoler des filles au gros cul. Elle vous laisse rien faire du tout sauf travailler pour c'que vous aurez dans l'au-delà.
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Tu devras être heureuse pour elle, Bone. Tu montreras à ta maman que tu es heureuse pour que son coeur puisse guérir.
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là où ça faisait mal

Cet été-là je ne suis pas devenue folle,
j'ai parlé tous les jours à ma maman qui soutenait
que les gens comme nous ne deviennent pas fous
À la place, on fait silence tout à coup le soir
après la détonation du fusil de chasse.
On se relève seul-e vingt ans après
comme un épouvantail au milieu d'un champ
les yeux écarquillés, sans plus de dents,
on cite le nom de nos ennemi-es
et on leur survit.
Cet été-là, j'ai parlé à la la mort
comme à une vieille amie, j'ai murmuré
d'une voix rauque venue de ma chatte qui
résonnait près de mes genoux et riait.
Cet été-là je ne suis pas devenue folle
mais j'ai mis le doigt
tout près de
tout près de
là où ça faisait mal.
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Tout au long de ma vie, il y a toujours eu quelqu'un pour essayer de fixer les limites de qui et de ce que j'allais être autorisée à être : en tant que personne issue de la classe ouvrière, une intellectuelle, qui connaît une ascension sociale mais qui sait où est sa place ; en tant que lesbienne, une lesbienne acceptable, ne mettant pas trop en avant les détails de sa pratique sexuelle ; en tant qu'écrivaine, une auteure humble, consciente d'être une femme, consciente de sa relation aux « vrais » écrivains et qui écoute ses éditeurs. Ce qu'il y a de commun entre toutes ces limites, c'est que leur pouvoir le plus destructeur réside dans ce que je peux être persuadée de me faire à moi-même – les murs de la peur, de la honte et de la culpabilité que je peux être encouragée à construire dans mon esprit.
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Certaines choses ne changent jamais. Il y a toujours un moment où nous sommes face à notre propre mort, où nous devons simplement nous accrocher à quelque chose de plus grand que nous – Dieu, l'histoire, la politique, la littérature ou la croyance dans le pouvoir apaisant de l'amour, ou bien encore une juste colère. Parfois je pense que tout cela est pareil. Une raison de croire, une façon de prendre le monde à la gorge et de réaffirmer que cette vie vaut mieux que ce que nous avons toujours imaginé.
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J'ai appris à travers de grands chagrins que tous les systèmes d'oppression se nourrissent du silence public et de la terrorisation privée. Mais peu le font avec plus de force que les systèmes d'oppression sexuelle, et chacun·e d'entre nous subit une énorme pression à céder à leurs exigences.
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Le genre de femmes qui m'attire est invariablement celui qui embarrasse les lesbiennes féministes des classes moyennes, respectables et politiquement averties. Mon idéal sexuel est la butch, exhibitionniste, dotée d'un physique agressif, c'est une femme plus intelligente qu'elle ne veut le faire croire, et fière d'être traitée de perverse. Le plus souvent elle fait partie de la classe ouvrière, le plus souvent elle se pare d'une aura de danger et fait preuve d'un humour moqueur. Beaucoup de nos contemporain·e·s prétendent faire preuve d'une grande tolérance sexuelle, mais le fait que ma sexualité soit basée sur le fétichisme cuir et les relations butch/fem est largement considéré avec dégoût ou franche hostilité.
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Mon groupe de femmes et moi avons décidé que la déclaration de Charlotte Bunch « Aucune femme n'est libre tant qu'elle n'est pas libre d'être lesbienne » était la meilleure manière de définir la lutte des femmes pour leur autonomie. Cela importait peu dans ces conditions de savoir qui était homosexuelle. Seul importait que nous contestâmes les limites de ce qui était un comportement acceptable et de ce qui était pervers.
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On fait pas le bien parce qu'on craint Dieu ou qu'on aime Dieu. On fait le bien parce que sinon le monde n'a aucun sens.
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