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4.05/5 (sur 175 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Mc Gregor, Iowa , le 19/12/1905
Mort(e) à : Missoula , le 11/11/1984
Biographie :

Dorothy Johnson est une auteure américaine surtout connue pour ses nouvelles westerns. Rédactrice pour des magazines féminins, elle commence à vivre de sa plume dans les années 1930. Si sa carrière s'interrompt pendant la Seconde Guerre mondiale, elle publiera plusieurs de ses westerns les plus célèbres dans les années qui suivront. Elle devient secrétaire et chercheur au sein de la Montana Historical Society. Cette expérience professionnelle lui inspirera de nombreux essais et nouvelles sur l'Ouest américain. Professeur à l’université du Montana à Missoula de 1956 à 1960, elle publiera une quinzaine de livres et plus de cinquante nouvelles dont plusieurs seront adaptées au cinéma (L'Homme qui tua Liberty Valance, Un homme nommé cheval, La Colline des potences).
En 1959, elle est faite membre honoraire de la tribu Blackfoot. Elle meurt en 1984. Particulièrement fière de son indépendance financière tout au long de sa vie (son bref mariage dans les années 1920 se solde par un divorce), elle rédigera pour elle-même cette épitaphe : "Dorothy Johnson, Paid in full."

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Source : http://www.gallmeister.fr
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Il se redressa et cala son dos avant d'écrire sur une page blanche :

Novembre 1868. Je m'appelle Edward Morgan, j'ai vingt ans. Je voyageais avec un groupe de Crows amicaux quand nous avons été attaqués par des Cheyennes. J'ai été séparé des autres et, en traversant un ruisseau, mon cheval est tombé sur moi, brisant sa jambe et la mienne. J'ai fait de mon mieux. Veuillez prévenir...

Il raya les deux derniers mots. Ils étaient trop brutaux. Il s'était apprêté à écrire : Veuillez prévenir Mlle Victoria Willis qu'Edward Morgan ne pourra pas rentrer pour l'épouser parce qu'il est mort de faim et de froid sous les racines d'un arbre quelque part dans le Territoire du Montana. Non, il pouvait procéder avec plus de douceur.
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Il avait prévu l'heure de sa mort, mais pas la manière dont elle arriverait. Il avait entendu le sifflement des balles, senti les vibrations des flèches cheyennes, hurlé sous les griffes du grizzly - autant d'éventualités qu'un homme menant la vie qu'il avait menée se devait d'envisager. Et il faut bien mourir un jour.
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L'accueil du fusil, l'ancien signe de paix, ne rimait à rien en ces temps modernes. Quand Bije était jeune et que le fusil était un Hawken à pierre, le coup de feu de bienvenue le vidait et devenait une preuve de bonne volonté. Aujourd'hui, il avait un Henry, avec cinq cartouches qui restaient dans le magasin. Le salut n'était qu'un mensonge. Bije avait connu pas mal de mensonges au cours de sa vie.
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- Y a un fusil pointé sur toi, vieux, a lancé un type. Approche-toi de la lumière, les mains en l'air.
C'était pas le moment d'enfiler mes bottes. J'ai obéi.
- T'es là depuis combien de temps ? a demandé un homme avec une moustache noire.
Ils étaient quatre. Tous armés.
- Combien de temps, on s'en fiche, a repris un barbu. Ou bien il est avec nous, ou bien il est mort.
- Je suis avec vous, j'ai répondu. C'est qui, vous ?
Le barbu a froncé les sourcils.
- T'as déjà convoyé du bétail en participation ?
- Juste contre un salaire. Je suis un cow-boy pas fainéant qui cherche une occasion.
- Elle vient de te trouver, a-t-il déclaré. On t'appelle comment ?
- Duke, j'ai fait.
- Certainement pas, a-t-il dit. Duke, c'est moi.
Il m'a regardé d'un sale œil à la lueur du feu et il a ajouté :
- Toi, tu t'appelles Leather.
- Ça m'étonnerait, j'ai répliqué. Je suis pas un dur à cuire. J'ai une peau tout à fait normale.
Brusquement, j'ai compris qui était Duke. Tout le monde le connaissait - c'était un des meneurs du Rough String. En fait, j'avais choisi de m'appeler Duke, peu de temps auparavant, à cause de la réputation qui entourait ce nom. J'ai ajouté poliment :
- Si tu le dis... Je m'appelle Leather.
- Allez chercher les bottes de Leather, a ordonné Duke. Servez une tasse de café à Leather.
C'est comme ça que j'ai changé de nom. Et c'est comme ça que je suis devenu un bandit. Pas plus compliqué que ça. Je me suis endormi honnête et fauché. Je me suis réveillé hors-la-loi et toujours fauché. Et incompris de tous.
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Juste avant de plonger dans le camp des chercheurs d’or de Skull Creek, la route enjambait le sommet d’une colline aride et passait sous la branche horizontale d’un grand peuplier de Virginie.

Une courte longueur de corde, récemment coupée, pendait à la branche et se balançait dans le vent lorsque Joe Frail emprunta cette route pour la première fois, à pied, en menant son cheval bâté par la bride. Le camp n’avait que quelques mois d’existence, mais on avait déjà pendu quelqu’un, sans doute à juste titre. Les prospecteurs, en général, s’intéressaient plus à l’or qu’aux pendaisons. Quand Joe Frail leva les yeux vers la corde, ses muscles se contractèrent, car il se rappelait la malédiction qui pesait sur lui.
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Une poignée d'or ne peut pas rembourser la bonté, pas plus qu'on ne peut soustraire trois cochons de cinq pommes.
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Nous découvrîmes des ossements patinés par le temps près d'une petite source. Ils avaient une aura mystérieuse, ces ossements humains inconnus sur lesquels nous étions brusquement tombés. Je sentis la mort, cette compagne familière, me frôler le dos.
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L'un dans l'autre j'étais devenu un type plutôt bien depuis que j'étais un mauvais sujet.
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La quête du rêve était nécessaire au guerrier, mais elle constituait un sujet d'inquiétude pour ceux qui restaient au camp et pensaient à lui en ces heures de souffrances et de crainte mystique.
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Les sœurs Harris furent vendues à deux reprises. La seconde fois, elles furent achetées par un guerrier sioux appelé Runs Buffalo, dont le peuple migrait loin vers l’ouest. Blue Jay n’eut jamais à affronter la défaite chez les Indiens. L’enfant, qui s’était fait un nom par son bagout furieux, jouit des privilèges accordés aux petites filles. On prenait soin d’elle, on la nourrissait, on lui accordait plus d’indépendance et on la grondait moins qu’au temps de la cabane qui avait brûlé. Comme les autres Indiennes de son âge, elle était plus libre que les garçons. Ses responsabilités ne débuteraient pas avant trois ou quatre ans. Le moment venu, on lui enseignerait le lent et patient travail des femmes, et elle se préparerait à être une épouse utile. Mais puisqu’elle était encore une enfant, elle pouvait jouer.
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