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3.52/5 (sur 180 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Oxford , le 13/06/1893
Mort(e) à : Witham, Essex , le 17/12/1957
Biographie :

Dorothy Leigh Sayers est une romancière, poète, dramaturge, essayiste et traductrice.

Elle entre en 1912 au Somerville College de l'Université d'Oxford. Après de brillantes études, elle devient en 1915 (et avec mention) l'une des premières femmes diplômées d'Oxford. Elle obtiendra également, en 1920, un Master of Arts en littérature médiévale.

Elle se destine à l'enseignement et est brièvement professeure de littérature. Elle séjourne en France comme professeur-assistante d'anglais, mais cela ne l'enchante pas. De retour en Angleterre, elle trouve, à partir de 1921, un travail de rédactrice dans une agence de publicité de Londres, la Benson's Advertising Agency. Elle va rester dix ans chez Benson.

Dès 1916, elle publie des recueils de vers. En 1923, elle publie son premier roman, "Lord Peter et l'inconnu" ("Whose Body?"), qui met en scène un héros (récurrent dans les œuvres qui suivront), l'aristocratique détective Lord Peter Wimsey, qui devient rapidement un des détectives les plus originaux et les plus appréciés du genre.

Si ses romans s'intègrent dans le cadre du traditionnel roman à énigme, elle apporte au genre un ton humoristique et donne à son héros une vie sentimentale qui font totalement défaut aux célèbres limiers de la littérature policière britannique de l'époque.
Outre le personnage de Lord Peter, Dorothy Sayers consacre, à partir de 1933, une brève série de nouvelles au personnage de Montague Egg, démarcheur spécialisé en vins et spiritueux.

Sa vie sentimentale est tumultueuse et décevante. Une liaison avec un mécanicien en automobiles dont elle aura un enfant en 1924, se solde par une séparation et la responsabilité d'élever seule son fils, un choix qu'elle assume au mépris des convenances du temps, dont, heureusement, ses succès littéraires lui permettent de s'affranchir. En 1928, elle épouse le capitaine Mac Fleming, un grand buveur et un paresseux notoire. Cette union difficile laisse toutefois Dorothy Sayers libre de ses mouvements pour produire, à un rythme soutenu, les aventures de Lord Peter qui lui apportent gloire et fortune.

Dorothy Sayers abandonne Lord Peter en 1940 pour se consacrer à sa passion, la littérature médiévale. Elle fournit notamment des traductions de "La Divine Comédie" de Dante et de "La Chanson de Roland".

De 1949 à sa mort, elle préside le Detection Club. Agatha Christie succèdera à Dorothy L. Sayers à la présidence du club après sa disparition.

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Source : Wikipédia
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Whether your story is set in a real-life city, a distant planet, or an imaginary place, setting can be critical. You'll need to know how your characters get around, how long it takes to get from place to place, and what they'll see along the way. Authors whose stories are set in a variety of places—from early 20th century Paris to a confined spaceship—will speak on this panel. Featuring Alastair Reynolds, Constance Sayers, Alex Jennings, and R. S. Ford


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Dorothy L. Sayers
J'ai une citation pour chaque chose ; cela m'évite de penser par moi-même.

I always have a quotation for everything; it saves from original thinking.
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- Mais c'était un très bon écrivain, protesta Mrs Featherstone, une dame frisant la quarantaine dont la silhouette vigoureusement corsetée révélait qu'elle livrait depuis des années un combat d'arrière-garde contre les kilos conquérants.
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Vous tombez particulièrement bien, mon cher Murbles, ce porto de 1880 a deux fois plus de montant lorsqu'on le déguste en compagnie, entendons-nous en compagnie de ceux qui savent l'apprécier. J'ai bien connu un type qui le massacrait en y ajoutant de l'eau minérale : en voilà un qui n'a jamais remis les pieds ici... Il s'est d'ailleurs suicidé quelques mois plus tard ; et c'est bien comme ça qu'il devait finir, n'est-ce pas ?
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Dorothy L. Sayers
... il ne s'est jamais marié, vous savez, et il vit tout seul dans cette grande maison à côté de l'hôpital, bien qu'il soit très riche et très en vue à présent, et je sais que des tas de gens ont essayé de se l'approprier - lady Mainwaring, entre autres, qui le convoitait pour sa fille aînée -, je me rappelle pourtant avoir dit à l'époque qu'il était vain d'espérer qu'un chirurgien puisse se laisser prendre à une silhouette qui devait tout au tailleur : ils ont l'oeil si exercé pour ces choses, vous savez, mon chéri.
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Vous ne pouvez pas penser ça, Helen. Bon Dieu, elle écrit des romans policiers, où la vertu triomphe toujours ! C'est la littérature la plus pure que nous ayons !
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Vous ne pouvez pas demander à une fille de poireauter indéfiniment ! Vous attendez une année bissextile, ou quoi ?
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- L'expérience m'a appris, révéla Peter alors qu'ils descendaient, qu'aucune situation ne prend Bunter de court. C'est un petit exemple de sa ressource énergétique qu'il ait pu nous procurer le Times ce matin en priant tout simplement le laitier de demander à la receveuse des postes de téléphoner à Broxford pour que le journal soit remis au chauffeur du car qui le lui apporterait, pour qu'elle le confie à la petite fille chargée de porter les télégrammes. Mais il serait probablement flatté si tu t'en rapportais à lui et le félicitais quand il te dira que tout a été prévu.
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Ce fut une erreur depuis le premier jour, cette cohabitation avec Lathom. Un pur hasard en fut la seule cause. Si Lathom n'avait pas porté une cravate d'ancien élève de Winchester, jamais je ne lui aurais adressé la parole dans ce petit restaurant de Greek Street, Au Bon Bourgeois. Tandis que comme cela, je fus assez stupide pour dire : "Tiens, vous sortez aussi de la vieille école, à ce que je vois. Est-ce que je vous connais ?" Et je fus submergé par le flot de cordialités que Lathom déversa aussitôt sur moi.
Lathom est expansif. Il rayonne. D'habitude, je ne suis pas doué pour faire fonction de prisme. Cette soirée fut une malencontreuse exception par l'effet du bourgogne que j'avais bu.
Dès que Lathom se fut nommé, je le reconnus. Il a plus de cinq ans de moins que moi et n'était encore qu'un "fag" de troisième supérieure, alors que je préparais mon entrée à Oxford en sixième, mais sa réputation avait réussi à percer mon olympienne réclusion.
Lathom, bien sûr. Le célèbre "fag" de Burrage, qui chipait tout ce qui lui convenait. Il avait une manifeste incapacité à distinguer la propriété des autres de celle de Burrage. Avait-il besoin de quelque chose, il le prenait. Avait-il envie de faire quelque chose, il le faisait. Il était attaché à Burrage qui, naturellement le soutenait et je suis sûr qu'il a gâté le gosse en le protégeant contre les conséquences de ses méfaits.
Je rappelai à Lathom que nous l'avions surnommé "le piqué", et il se mit à rire et dit que nous avions bien raison.
Je me souvins aussi que Lathom s'était fait une véritable réputation par les caricatures qu'il faisait des professeurs. je ne fus pas surpris d'apprendre qu'il était devenu un artiste. Il dit qu'il cherchait un atelier et avait trouvé quelque chose de très bien à Bayswater mais que c'était trop grand pour lui.
Je lui demandai pourquoi, diable ! il avait choisi Bayswater plutôt que Chelsea ou Bloomsbury ? "Parce que, dit-il, d'abord c'est trop cher, et puis ce sont des quartiers pour artistes, dont j'ai horreur. Bayswater est suffisamment central pour être pratique tout en étant assez périphérique pour être sain à tous les points de vue. Et puis on y côtoie la vie telle qu'elle est."
Pour finir, je consentis à partager l'appartement avec Lathom. Une heure plus tôt, cette simple idée m'aurait fait fuir mais, envoûté par l'enthousiasme de Lathom, abruti par la bonne chère et l'esprit de l'école, je commençais à me dire qu'il y avait vraiment quelque chose de réaliste et de piquant à partager un studio avec un ancien élève de Winchester. Et après tout, Lathom avait peut-être raison. Le malheur, c'est que la vie "telle qu'elle est" est mieux quand on la regarde de loin.
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Harrison était un homme sincère, dépourvu d'imagination et, malheureusement pour lui, extrêmement nerveux. Théoriquement, il était très large d'idées, généreux et rempli d'admiration pour sa femme. En pratique, il était borné, jaloux et tatillon. A l'entendre parler d'elle, on l'eût pris pour le type chevaleresque idéal ; à l'entendre lui parler, on l'eût pris pour une brute méfiante. La grande vitalité de sa femme, son inconséquence et son sens du mélo (ceci est peut-être la clef de la situation) lui portaient sur les nerfs et le rendaient irritable à l'excès. Par instinct, il aimait dominer, mais il n'était pas fait pour dominer cette femme-là, n'étant ni brillant, ni désinvolte, ni énergique. Il avait pourtant deux vocations : l'aquarelle et la cuisine. Malheureusement pour lui, il était, en ce qui concerne la première, faible, conventionnel et sentimental, et c'est seulement dans la seconde qu'il se révélait original et audacieux.
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Harrison avait eu la brillante idée de nous inviter à dîner, Lathom et moi, pour nous faire goûter une de ses spécialités culinaires, le poulet frit. Nous étions tous là - Miss Milsom particulièrement féline dans une toilette brodée par elle d'arabesques persanes. Harrison, qui n'admet personne dans "sa" cuisine pendant qu'il confectionne un de ses chefs-d'oeuvre,, était absorbé par sa friture au milieu d'une forte odeur d'ail. pas de Mme Harrison. Nous entretenons la conversation avec fureur. Entre Harrison, il jette un regard sombre autour de lui et disparaît à nouveau gêné. On entend la porte d'entrée. Puis la porte de la cuisine est violemment ouverte. "Alors d'où viens-tu ? (Horreur, la porte du salon est restée ouverte !) Je dis rapidement : "Avez-vous lu le nouveau Michael Arlen, Miss Milsom ?" Nous avons tous conscience qu'un interrogatoire serré se prolonge dans le lointain. Lathom ne peut pas rester en place. La voix gronde : "Pas d'histoires. Combien de temps es-tu restée chez le coiffeur ? - Alors, qu'est-ce que tu faisais ? - Oui, mais qu'est-ce qui t'a retenue ? - Naturellement, tu as rencontré quelqu'un. - Qui ? Un collègue du bureau, probablement. - Caroline Mortimer ? Quelle histoire ! Non, je ne me tairai pas ! - Oui ou non, as-tu oublié... Là, en désespoir de cause, je mets le gramophone en marche. Entre Harrison essayant de faire bonne contenance : "Ma femme arrive en retard comme d'habitude." Nous nous mettons à table dans un silence embarrassé. Je fais l'éloge du poulet. "Trop cuit", grogne Harrison, le repoussant. - Je le trouve délicieux, monsieur Harrison", minaude Miss Milsom. "Vous autres femmes ne connaissez rien à la cuisine, dit Harrison avec acrimonie. Il est trop cuit ! Immangeable." Il est certain que nous avons tous l'appétit coupé. Il n'y a rien à reprocher au poulet, mais nous sommes là à le regarder comme si c'était un poulet de carton.
Je t'épargne la suite. Lisette, je vois comment ces choses arrivent, mais que faut-il faire pour être sûr qu'elles n'arriveront pas ? L'amour n'y fait rien. Harrison donnerait joyeusement sa vie pour sa femme, il en vaut cent comme elle, et pourtant à chaque querelle elle s'arrange adroitement pour le faire paraître dans son tort.
Cette maison devient un cauchemar. Il faut que je la quitte,...
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