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Citations de Duong Thu Huong (357)


La femme est plus clairvoyante que l’homme sans doute justement grâce à ce fond obscur de son âme où l’intelligence s’arrête, où l’intuition érige ses antennes invisibles mais efficaces.
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Ceux qui vivent dans le monde des truands doivent obéir à sa loi. Ils pillent dans l'ombre, ils sont pillés, pourchassés dans l'ombre. Ils ne peuvent gagner ou perdre, survivre ou mourir, ils ne peuvent pas appeler à l'aide. C'est le monde ténébreux des bêtes sauvages. Pas de S.O.S. possible. Il grouille d'êtres humains et pourtant il est plus vide, plus more que le désert. Là, l'amour relève du superflu.
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Deux ans après la libération de Saïgon, en 1977, fut soudain lancée la campagne "d’ éradication de la culture décadente », comme le pouvoir l’avait déjà fait auparavant dans le Nord. Morts de peur, tous les libraires et bouquinistes ont organisé en cachette la destruction des ouvrages interdits : ils les ont brûlés ou jetés dans le fleuve.

p. 324
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Le pays natal n'a de sens que si on y trouve un toit chaleureux. Là où on trouve ce toit, là est le pays natal.
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"Les citadins recherchent la montagne ou la mer, parce que la nature leur manque. Aussi attendent-ils impatiemment le dimanche pour fuir vers la banlieue et se plonger dans le vert de la chlorophylle, respirer le parfum des herbes et des fleurs, se laisser charmer par le bruissement des arbres. Ils essaient de combler le vide de leur quotidien."
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Nguyên seul a vécu en elle pleinement, impétueusement. Elle frémissait à chacun de ses regards, son âme résonnait de chacun de ses mots, comme l'écho que les parois des montagnes jettent dans la vallée en réponse aux appels venus des profondeurs de la jungle.
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L’enfance est la base la plus solide pour édifier un être humain.
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Élancé, avec sa ramure souple et nervurée, l'eucalyptus attend avec exultation la brise pour entamer la danse. Ses frondaisons entonnent alors un chant sophistiqué, un chant à part dans le concert des arbres.
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Depuis qu’elle le serrait dans ses bras, il était entrainé dans l’ouragan terrible des désirs trop longtemps comprimés. Ils résonnaient comme des milliers de tambours dans tous les recoins obscurs et désertés de son corps. Des milliers et des milliers d’échos se fondaient dans un même rythme, sauvage, irrésistible, incontestable. Jaillis de la douleur d’avoir tout perdu, de la brume immense des espoirs et des illusions, ils vibraient, détonaient, se déversaient vague après vague dans son sang, sa chair, son esprit.
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(…) dans la guerre, c'est le plus endurant, le plus obstiné qui gagne, dans la vie il en va de même car la vie est un combat.
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Les matins d’automne, la vallée se couvre de fleurs vert foncé, minuscules comme des gouttes de rosée. Ce sont sans doute les plus éphémères des fleurs. Elles ne vivent que quelques heures. Vers sept heures ou sept heures et demie, le soleil d’automne sèche les herbes, les boutons commencent à s’ouvrir. Vers huit heures, les fleurs s’épanouissent, elles vivent quelques instants la plénitude de leur extraordinaire beauté. Elles fleurissent en grappes, dansent comme des milliers et des milliers de gouttelettes vertes sur les feuillages épais, d’une blancheur de marbre, illuminés par des reflets d’argent velouté. Vers dix heures ou dix heures et demie, les pétales graciles se fanent, se fripent, s’enroulent. À midi juste, les cinq pétales froissés, ratatinés, se tassent en un point noir. Aucun peintre n’a encore réussi à rendre le vert étrange de cette fleur, aucun poète n’a encore su décrire sa beauté chimérique.
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La femme est un monde mystérieux, incompréhensible. Elle se désintéresse de la logique ordinaire et n'écoute que la voix de son coeur. C'est pourquoi l'homme n'arrivera jamais à sa hauteur...
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(...) la volonté de lutter d'un peuple, comme celle de chaque individu, est absolument nécessaire...
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Ma belle, il faut que je te dise clairement que je ne t'aime pas. Pas une once d'amour, si on mesure en or ; pas un centime, si on mesure en argent ; pas un grain si on mesure en céréales.
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Dévorante, chaque crise de jalousie cristalise dans son âme un sel amer.
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S'ils pouvaient ensuite y faire carrière, leurs vies de transformeraient comme par un coup de baguette magique. Dans tous les pays pauvres ou riches, la route de la capitale reste toujours la plus magnifiquement éclairée.
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Le dévouement des infirmières me remplit d'étonnement... Ces femmes possèdent indubitablement la douceur et la bienveillance des fées ou des mères. (page 330)
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Si nous devions penser à tout, nous n’oserions plus rien faire.
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"Pas de générosité idiote. Chaque métier a ses propres lois, ses propres règles."

p397
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C’est un petit village niché au creux de la vallée, entouré de versants montagneux. La vie y est paisible et agréable. Ceux qui n’y sont jamais venus en rêvent et ceux qui y sont souhaiteraient y rester pour toujours.

(France Loisirs, p.209)
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