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Critiques de Ed McBain (239)
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Quatre petits monstres

M'y voilà, chez ces mythiques flics du 87e district!

Quelle plongée, mes amis!

C'est du solide et du très bon: Ed Mac Bain ne néglige absolument rien pour entraîner le lecteur dans des affaires sanglantes et sordides. La nuit peut et va être longue!

Il va y avoir du casse, et de la casse chez les cops et les délinquants!

Il y a ces peurs et ces espoirs qui habitent ces policiers confrontés aux meurtres et à leurs victimes... et ce métier, ce flair acquis au fil des années

de lutte contre le crime.... Ces réflexes qui ne sauvent pas toujours.

Halloween, fête dégénérée et quatre affaires qui vont leur sanglants chemins comme un drôle de voyage au bout de la nuit:

Quatre ados incendiaires,

Quatre petits braqueurs d'épicerie,

Une disparition inquiétante avec un corps découpé et éparpillé dans la ville,

Un assassin de prostituées qu'il faut démasquer et neutraliser...

Heureusement que les effectifs ont été renforcés pour cette nocturne particulière!

Voilà. Je n'en dis pas plus, sinon que si vous trouvez Quatre petits monstres ( Tricks, pour le titre original), ne le ratez pas, fut-ce pour ne pas le lire tout de suite!

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Victime au choix

Voilà.

J'ai retrouvé, avec plaisir et gourmandise, l'équipe du mythique 87e District!

Je n'ai pas été déçu, avec cette enquête sur un meurtre d'aspect bien sordide.

La description de la scène de crime, au début du bouquin, est un modèle du genre! J'en garde les effluves dans le cerveau...

Ed Mac Bain remue les miasmes d'un crime à la victime complexe et diverse...

Qui a tué la belle et sémillante Annie?

Et chaque flic du 87e, nouveau ou ancien, va chercher un assassin impossible: Tous les suspects possèdent un alibi en béton! Il va falloir chercher, fouiller, refouiller, interroger... La routine semée d'échecs et de découvertes grâce à la ténacité et à la sagacité... La chance et l'orgueil de l'assassin, aussi.

Rien n'est simple, nous dit Ed Mac Bain... Et même l'affaire résolue, des zônes d'ombre subsistent.

En attendant, les flics du 87e ont fait le job.

Victime au choix: Un polar des années 50 qui vaut plus que largement sa lecture!
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Escamotage

Voici encore un grand de la noire littérature américaine que je découvre...

J'aborde l'oeuvre foisonnante d'Ed Mac Bain, non par le 87e district, mais par l'aventure dramatique de Phil Colby, flic au...23e district.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les vacances de Colby vont être de très courte durée! Les crapules du coin où lui et sa belle fiancée se sont arrêtés pour la nuit, lui fauchent ladite fiancée! Ah, mais ça ne va pas se passer comme ça!... et comme dans tout bon roman du genre, l'action va courir à cent à l'heure et les coups vont pleuvoir. il va y avoir de la mandale, des horions et des ramponneaux distribués aux affreux liés dans une louche affaire.... Bien sûr, toute la flicaille locale est mouillée (voire trempée)... Pas un pour racheter l'autre!

C'est ce que j'aime, dans ce polar de Mac Bain, même si ce n'est ni le meilleur du genre ni le plus tortueux; avec des flics humains qui n'oublient ni de manger lorsqu'il faut refaire ses forces, ni de se vautrer dans la gadoue des campagnes lorsqu'on est un flic des villes! Sans oublier un sale coup de clef à molette encaissé par le brave Mitchell venu officieusement (dame, on se trouve dans un autre état) prêter main forte à Colby.

Donc, Mac Bain, c'est du très bon qui se lit vite et agréablement!

Ma prochaine visite pourrait bien être (et sera même certainement) pour les flics de ce fameux 87e district dont on dit le plus grand bien.
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Mary Mary

Ce roman d'Ed Mac Bain, vaut surtout par le récit précis et détaillé du procès pour trois meurtres abominables dont est accusée Mary Barton...

La comptine Mary, Mary qui donne son titre au livre, accentue le malaise en même temps qu'elle offre une sorte d'indice.

Matthew Hope, même bien assisté, va avoir du mal a défendre une femme qu'il croit innocente, mais que des témoins ont vu avec les victimes.

Pour la fin de ce polar, celle-ci fait perdre une étoile à mon appréciation, même si cette chute n'a rien d'extravagante.

Un Mac Bain très correct, tout de même.





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Alice en danger

Le titre en VO c'est " Alice in Jeopardy". Je ne connais pas ce jeu, aussi j'espère qu'il correspond mieux au contenu du roman que le titre français car Alice n'est pas en danger du tout... Vu que ce n'est pas elle qui a été enlevée mais ses enfants à la sortie de l'école par une mystérieuse blonde . Juste après, Alice est renversée par une voiture conduite par une blonde (encore une ...), puis lorsqu'elle rentre chez elle, elle reçoit un coup de fil de la ravisseuse au sujet de la rançon; Alice ne devra pas avertir la police , sinon, elle pourrait ne jamais revoir ses enfants. Alice a bien l'intention de suivre ce conseil, hélas pour elle, sa femme de ménage, va prendre les choses en main ...

La police municipale est avertie, puis le FBI veut récupérer l'affaire, tandis que deux hommes qui n'ont rien à voir avec le kidnapping, prétendent, au téléphone, que le mari défunt leur devait de l'argent...

C'est qu'Alice est veuve, son mari a disparu en mer quelques mois auparavant et l'assurance tarde à lui verser 250 000 dollars ( le montant de l'assurance vie de son mari). Tiens, c'est bizarre, c'est exactement la somme que veulent les kidnappeurs, et ces hommes qui au téléphone voulait eux aussi de l'argent. Comment sont-ils au courant du montant ? Et le beau-frère, camionneur ,qui choisit, pile poil ,ce moment pour faire une visite à Alice, ce qu'il na jamais fait auparavant. C'est fou le nombre de gens qui rappliquent chez Alice ! Et cette dernière qui veut juste qu'on lui foute la paix, qui veut juste récupérer ses enfants et qui ne veut donc pas de la police.

Ed McBain nous a habitué aux romans policiers qui se déroulent dans un commissariat, celui du 87° district, le nom de sa série. Avec Alice en danger, il signe un polar classique, délicieusement classique et marrant . Ce roman est le récit d'un grand couac, où, à part Alice, personne ne se conduit comme il devrait se conduire, ce qui fait que le lecteur soupçonne tout le monde, et s' inquiète à mort, car les flics de Floride n'ont pas l'air compétents. Lutte de pouvoir entre deux services, volonté de tirer la ouverture à soi, et de s'attribuer les lauriers d'une affaire qui sera fortement médiatisée quand les enfants seront retrouvés, car pour l'instant, chuuttt... Surtout ne prévenez pas la police sinon...
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Mourir pour mourir

Cela faisait une éternité que je voulais m’attaquer à la série du 87ème district de McBain. Une éternité aussi que ce « mourir pour mourir » dormait dans ma PAL. Je me suis enfin décidée à l’en sortir même s’il ne s’agit pas du 1er roman de la série. J’ai bien fait de me décider, « mourir pour mourir » est un roman solide, concis et efficace.



Avec « mourir pour mourir » je retrouve le type de récit mettant en scène des policiers que j’affectionne. Il ne s’agit pas d’un roman policier à énigme. On s’intéresse au travail des flics mais il n’y a pas d’enquête à proprement parler. On est plutôt dans un polar réaliste avec un aspect social assez marqué.



Le récit, s’intéressant alternativement aux flics et aux gamins du quartier portoricain, est très bien mené, très dynamique. La peinture de ce quartier est très réussie. En quelques pages, il prend vie sous la plume de l’auteur. Mais le véritable point fort du roman c’est sa galerie de personnages. Ils sont parfaitement campés. L’auteur évite les facilités et le simplisme et parvient à donner vie à des personnages complexes et fouillés. Un vrai tour de force pour un roman si court.

McBain semble vouloir laisser une place à l’espoir à la fin de son récit et cède à un brin de facilité avec un dénouement au ton un peu naïf. Mais l’ensemble reste toutefois noir et crédible.



Bien que publié en 1960, certains aspects du roman sont toujours autant d’actualité. Le portrait de cette jeunesse des quartiers délaissés qui sont tentés par la voie criminelle rappelle beaucoup la problématique de certaines banlieues. L’auteur évoque, à travers quelques dialogues bien sentis, le déterminisme social qui pipe les dés dès le début de la partie. Même le personnage de Pepe Miranda, criminel notoire, est caractérisé de façon subtile. Après tout, les mauvais choix de vie qu’il a fait étaient-ils de vrais choix ? Le libre-arbitre existe-t-il vraiment dans ces quartiers pauvres ? Le bien et le mal sont-ils si facilement identifiables ? L’auteur a indéniablement une fibre humaniste. Il ne condamne pas en bloc, il cherche avant tout à comprendre, à expliquer.



J’ai adoré ce roman efficace et attachant qui me donne envie de lire l’ensemble de la série du 87ème district, cette fois dans l’ordre. J’ai de la chance, ma mère possède l’intégrale en omnibus, je vais tenter de lui subtiliser.

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Adieu cousine...

Deux cousines sont de sortie. Ce soir, y a boum chez trucmuche.

Sur le chemin du retour, l'une se présentera aux portes du commissariat, le corps lardé de profondes entailles tandis que l'autre n'en réchappera pas. Sur le coup, on a bien pensé à l'attaque d'une chauve-souris géante également en goguette, ce qui aurait grandement facilité l'enquête. Problème, Batman possède un alibi en béton, il avait poney à roulettes aux heures concordantes. L'inspecteur Carella est bien embêté mais non moins résolu à faire toute la lumière sur cette étrange affaire...



Patricia a miraculeusement survécu, Muriel n'est plus. Voilà ce à quoi l'on s'expose en séchant de façon éhontée les judicieux conseils du Père Fouras un brin décati mais toujours prolixe.Car le samedi soir, c'est fort boyard ou crime barbare, c'est vous qui voyez. Patricia et Muriel ont choisi, tant pis...



Carella va évoluer en milieu hostile. Toujours délicat d'enquêter sur la famille mais les aveux quelques peu confus de Patricia l'y pousseront définitivement.

L'investigation en kouasi temps réel, sous nos yeux hé Bobby!, tient la route mais déçoit de par son étonnante et récurrente capacité à mettre la main sur de cruciaux indices révélateurs à même de faire passer l'inspecteur la Bavure pour une épée dans son domaine.



Le final est emballé en deux coups de cuiller à pot de chambre, dommage.

Si la déception est de taille, le plaisir de lecture n'en reste pas moins évident. McBain, ingénieusement, usera de procédés narratifs divers et variés ( lecture d'un journal, prospection policière journalière, interrogatoires...) assurant ainsi un rythme agréable et constant histoire de pallier à une investigation manquant cruellement de rebondissements.



Le tout reste néanmoins plaisant même si bien loin des meilleurs opus de l'oeuvre foisonnante de l'auteur...







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Branle-bas au 87

Une visite surprise…



[ED]- (Toc, toc…) Entrez !

[SC]- Alors surpris, Monsieur Lombino…



[ED]- Les inspecteurs Steve Carella et Bertram Kling !!! Mais que venez-vous faire chez moi ?

[SC]- Nous avons quelques revendications au sujet de votre dernier ouvrage « Branle-bas au 87 ».



[ED]- A quel sujet ?

[SC]- Premièrement, nous en avons marre d’être appelés à trois heures du mat pour retrouver des cadavres en plein hiver. Sans compter que l’on dénombre un bébé parmi les six victimes dès la première page.



[ED]- Je rappelle que vous êtes flics pour le 87 district d’Isola (1). Vous voulez que j’écrive un nouveau genre de polar avec des découvertes de meurtres uniquement entre 10 h et 17 h et garanties sans enfant. Vous vous croyez où ? Chez les bisounours…



[SC]- Ok, cela se défend mais vous pourriez tout de même décaler un peu les horaires pour que l’on dorme un peu plus le matin.

[BK]- Pour ma part, j’en ai marre de passer pour une bille au sujet de ce qui me turlupine et qui n’intéresse personne, surtout pas le lecteur. Une fois ça passe, deux fois bonjour les dégâts…



[ED] – Mais c’est de l’humour, Bertram. Vous êtes un peu le Sherlock Homes des devinettes à deux balles. C’est tout !

[SC]- Bon, de toute façon, je les trouve ridicule ses devinettes. Mais notre véritable point noir, c’est votre découpage des textes.

Vous décrivez une perquisition dans une maison chez un tueur et vous entrecoupez le récit avec un exposé d'un flic, Meyer Meyer (pas le meilleur en plus), sur les viols de femmes dans une université. Franchement, tout lecteur normal est complètement déboussolé.

[BK] Je dirais même plus, on voit les conséquences de votre écriture sur les statistiques. A ce jour, une seule critique, signée par un type pas très normal, sur un roman datant de 73. Si c’est pas une preuve, ça !



[ED] Ecoutez les gars ! Vous vous êtes mal renseigné pour des flics. Mes romans sont parus dans 9 volumes et les lecteurs n’écrivent pas forcément des critiques sur chaque roman.

[SC] Mais pourquoi vous ne focalisez pas exclusivement sur moi comme Harry Bosch chez Connely, avec Kling en coéquipier bien entendu ?



[ED] Vous en venez à la question principale. La construction du récit vous a déconcerté avec ce chef de gang qui raconte le déroulé de l’enquête à votre place. Mais moi, j’aime bien déstabiliser le lecteur en évitant ces intrigues bateau servies sur un plateau.

[SC) Mais…



[ED] Pas de mais avec moi. Vous auriez pu prendre une balle en pleine tête de la part du gang des Écarlates ou des Têtes de morts. Alors, arrêtez de vous plaindre et retournez au boulot. Le type pas très normal de la critique attend la suite !





(1) Pas Isola 2000 en France mais dans une ville imaginaire aux Etats-Unis gangrené par de nombreuses bandes rivales.
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Un poulet chez les spectres

Ce roman policier de la série qui met en scène les policiers du 87 ème district est unique en son genre car c'est le seul parmi les 53 titres à baigner dans l'univers du surnaturel.

Une femme est poignardée devant son immeuble et alors que la police commence ses investigations, les policiers sont de nouveau appelés à la même adresse, car un homme a lui aussi été assassiné à coups de couteaux dans son appartement, quelques étages plus haut.

Y aurait t'il un lien entre ces deux meurtres ?

Steve Carella va être très touché par cette affaire car la compagne de l'homme assassiné est le sosie parfait de son épouse et comme si cela n'était pas suffisant, cette femme est médium et a une soeur jumelle.

Il sera question de maison hantée, de fantômes, de dons de voyance, de ressentis étranges et de vengeance, bref, les inspecteurs qui sont très attachés aux faits concrets vont être mis à rude épreuve avec cette enquête très particulière.

J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette intrigue par rapport aux autres de la série.

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Hitch et moi

"- Messieurs, commença-t-il, voilà comment nous annoncerons la sortie du film. Vous êtes prêts ?

Il y eut un moment de silence et de suspense - le maître allait parler. Hitchcock leva les bras en l'air et, écartant les mains, s'écria : "Les Oiseaux va sortir !"

C'était un coup de génie : un slogan apparemment bancal sur le plan grammatical, qui alliait humour et suspense."



Il est de notoriété publique qu'Hitchcock pouvait se montrer très empressant avec ses actrices. Son comportement virant parfois carrément à l'obsession. Demandez à Tippi Hedren !



Ed McBain, qui n'est encore à l'époque qu'Evan Hunter et pas l'auteur de polars reconnu qu'il deviendra plus tard, va travailler avec lui en tant que scénariste et nous narre ici son expérience édifiante.



Si sa collaboration au scénario des Oiseaux, librement inspiré de la nouvelle de Daphné du Maurier ira à son terme, il n'en sera pas de même avec Pas de printemps pour Marnie.



Hunter considère que la scène du viol de Marnie (Tippi Hedren) par son futur mari Mark Rutland (Sean Connery) n'est pas adaptée. Il fait part de son désaccord au maître, lui proposant même une seconde version. Las, cette scène est LA raison pour laquelle Hitchcock a voulu tourner ce film ! le scénariste apprend alors, par un tiers bien entendu, qu'il ne fait plus partie de l'aventure…



Un récit qui, s'il ne rend pas le maître éminemment sympathique, a le mérite d'apporter un éclairage concret et riche d'enseignement sur la personnalité, trouble, d'un créateur de génie. Une plongée fascinante dans les arcanes de la création du maître du suspense et de son esprit pour le moins…tourmenté !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Du balai !

Je fais mes premiers pas dans la salle des inspecteurs de la brigade du 87ème District. L'atmosphère est étouffante et les policiers semblent éreintés. La ville d'Isola, une cité fictive semblable à New York, est soumise à des températures caniculaires. Les enquêteurs se démènent pour retrouver la trace d'un homme qui a abattu lâchement deux policiers. Il n'y a aucun témoin, quasiment pas d'indice et les premières pistes n'aboutissent à rien. C'est l'impasse. Et à la différence d'une brigade criminelle, les hommes de la 87ème doivent assurer des tâches de police classique. Patrouilles, plaintes et mains courantes, maintien de l'ordre… L'enquête criminelle est décrite avec beaucoup de réalisme. La procédure est détaillée et des documents sont reproduits dans le texte : rapport balistique, fiche d'identification d'un criminel, permis de port d'arme. Les conclusions de la police scientifique nous sont également données. Le roman a été publié en 1956, nous sommes donc loin des Experts, mais le technicien parvient à déterminer le sexe, l'âge, la profession et les cosmétiques du suspect à partir d'une simple poignée de ses cheveux... Chapeau, l'artiste ! Le lecteur découvre aussi la sociologie de cette ville fictive : quartiers ouvriers, gangs rivaux, communautés, petite délinquance. Les chroniques du 87ème district sont une immersion dans le quotidien d'une brigade de police. Du concret, rien que du concret. Le lecteur suit la routine des flics d'une grande ville brisée par des événements tragiques. Le résultat est tout à la fois simple et bouillonnant. C'est un excellent appât pour une suite qui s'annonce passionnante. Me voilà ferré !
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Adieu cousine...

Patricia, une gamine de 15 ans complètement paniquée arrive une nuit au commissariat du 87 ème district, les vêtements déchirés et les mains lacérées, en affirmant que sa cousine à été tuée dans une rue pas très loin d'ici.

Une nouvelle enquête commence donc pour Steve Carella et ses collègues, que l'on retrouve régulièrement dans cette série policière qui comporte une cinquantaine de titres.

J'ai une fois de plus été ravie de retrouver les personnages récurrents auxquels je suis attachée.

Les histoires se déroulent toutes dans la ville imaginaire d'Isola, qui est en réalité New-York, et celle-ci se passe dans les années 80.

On devine assez rapidement le nom du coupable, malgré quelques fausses pistes, mais ça ne m'a pas dérangé, j'ai pris plaisir à suivre cette enquête criminelle assez dérangeante.
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Nid de poulets

Ce volume débute très fort, avec l'arrestation d'une prostituée enceinte jusqu'aux yeux qui va soudainement accoucher en plein milieu des bureaux des inspecteurs du 87 ème district !

J'ai une grande tendresse pour les personnages de cette série, les policiers d'un brigade qu'on retrouve d'un volume à l'autre, sachant qu'il existe 53 romans dans cette série, de quoi occuper quelques longues soirées d'hiver.

Dans ce volume, nous assistons au meurtre d'une jeune danseuse de comédie musicale, abattue de plusieurs balles en plein visage près de chez elle.

Très vite, on découvre que l'arme a déjà servi lors d'un précédent crime, celui d'une petit dealer sans envergure, y aurait-il un lien ?

Steven Carella va demander à travailler en partenariat avec Bert King, un collègue qui a du mal à se remettre de la séparation d'avec sa femme mannequin, il espère que cela lui changera les idées.

Une nouvelle collègue fait son apparition, Eileen Burke, à une époque où les femmes étaient rares à occuper des postes dans la police, elle sera amenée à servir d'appât pour coincer des voyeurs ou détraqués sexuels.

Un bon roman, avec une intrigue qui tient la route et de bonnes descriptions de la vie dans les années 80 à New-York, avec des gens qui fumaient encore au restaurant ou dans les bureaux, les téléphones fixes et les cabines étaient les seuls moyens de communication...
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Du balai !

Roman policier du genre procédural dans lequel nous suivons l'équipe d'enquêteurs, sa méthode de travail dans une ville imaginaire bien proche du vrai New York avec ses différents quartiers et différentes populations. Les personnages sont sympas et l'enquête bien menée.
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Quatre petits monstres

Cette nuit d'Halloween ne sera pas de tout repos pour les policiers du 87 ème district.

Trois grosses affaires vont les occuper.

D'une part un groupe d'enfants attaquent des boutiques en tuant au passage les propriétaires, d'autres part un magicien semble avoir disparu après un spectacle qu'il a donné dans un lycée et pour finir en beauté, nous avons des prostituées qui ne font égorger.

J'ai encore une fois pris beaucoup de plaisir à plonger dans la ville d'Isola, ville inventée par l'auteur et qui ressemble furieusement à New-York dans les années 80-90.

Le commissariat est embrumé par les fumées de cigarettes de tous les inspecteurs qui fument, les prostituées sont appelées de putes et les homosexuels des pédés, car le politiquement correct n'était pas encore passé par là.

On retrouve avec grand plaisir les inspecteurs de cette série, qui sont à la fois normaux et attachants sans oublier que l'auteur n'oublie jamais de glisser plein de blagues dans ses romans, lesquelles sont souvent thématiques par rapport aux crimes.
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Le sonneur

Le titre est moyennement bien choisi pour la traduction de mugger qui irait mieux avec "l'agresseur de femmes". Cette enquête policière n'est qu'un volet de toute l'histoire de ce 87e district car un meurtre bien plus abominable mène à une enquête parallèle qui se dénoue de façon tout à fait imprévisible. L'écriture est tournée de bonne façon, avec des touches d'humour et des dialogues durs mais non vulgaire, tout comme le déroulement du scénario. Les acteurs sont sympathiques, un début de romance entre un agent et l'un des témoins apporte même un intérêt supplémentaire. L'ambiance au commissariat et autour des vies privées des policiers donne le ton pour ce roman procédural. Du genre Simenon à la façon USA. Etant amateur de roman policier, d'enquête, et pas nécessairement amateur de trop de tueries et de langages vulgaires, je trouve pour ces caractéristiques la mesure parfaite de Ed McBain qui n'en abuse pas et préfère dérouler une bonne histoire. Ne pas oublier que l'auteur a été scénariste pour des films à succès comme Les Oiseaux.
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Vêpres rouges

Comment expliquer le meurtre odieux d'un jeune prêtre très apprécié de sa congrégation ?

C'est ce que Steve Carella et ses collègues vont devoir élucider dans cette enquête aux multiples ramifications, où on va trouver de la drogue, une secte sataniste, du sexe et des secrets en pagaille.

J'aime beaucoup cette série de 53 romans qui met en scène une dizaine de policiers, tous membres du 87 ème district de la ville d'Isola, ville imaginaire qui ressemble énormément à New-York dans les années 80.

Les descriptions de l'époque sont réussies et invitent à la nostalgie.

On retrouve la même brochette de personnages d'un titre à l'autre et c'est très plaisant, car ces policiers ont des vies normales, entre naissance ou crise conjugale, divorce, problèmes financiers, décès d'un proche, fatigue et stress dû au travail.

Dans ce volume, j'ai aussi été touchée par le sort d'un des policiers, dont la compagne a de très gros ennuis à cause d'un passé qu'elle chercher à oublier.

Les personnages sont attachants et plein d'empathie envers les victimes et leurs proches.

Un excellent roman, avec une bonne intrigue et une ambiance très particulière, qui oscille constamment entre colère et tristesse.

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Les Veuves

Beaucoup de violence et d'émotions dans ce volume de la série qui met en scène des policiers du 87 ème district.

On y retrouve des personnages déjà connus, dont Steven Carella, un inspecteur qui va connaître un drame personnel, car son père va être assassiné par des petits voyous dans sa boulangerie.

Et pendant ce temps, il devra quand même s'occuper de plusieurs affaires de meurtres, dont celui d'une jeune femme retrouvée poignardée de plus d'une trentaine de coups de couteaux dans son appartement luxueux.

Le titre est tout à faire approprié car il y a aura de nombreuses veuves dans ce roman.

J'ai aussi beaucoup aimé suivre les péripéties d'Eileen, une collègue de Carella, qui devient négociatrice pour les prises d'otages, à une époque où les femmes étaient encore assez rares dans la police.

Un roman policier avec une excellente intrigue et une bonne description de l'époque, les années 80 à New-York.
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Romance

Ce polar datant des années 90 est très ancré dans son époque, on y trouve des cabines téléphoniques à chaque coin de rue et les relations amoureuses entre une personne blanche et une autre noire était encore très mal vues. J'aime bien cette série qui met en en scène une brigade de policiers normaux, qui n'ont rien de héros et ont des vies banales.

Leurs conversations sont souvent drôles.

Dans ce volume, nous sommes immergés dans le milieu du théâtre, nous découvrons le travail du directeur, celui du metteur en scène, celui des comédiens, doublures ou de la costumière et tout ce petit monde forme vraiment un univers à part, car l'égo de chacun y a une place phénoménale.

Une jeune actrice se présente au commissariat car elle a reçu des menaces de mort et quelques jours après, elle est effectivement agressée au couteau dans la rue près du théâtre. Une enquête va donc être menée.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous emmène dans le monde assez particulier des acteurs.

Les policiers sont encore une fois des gars normaux, avec les problèmes de tout un chacun et les descriptions de la ville et de l'époque sont intéressantes.
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Le fourgue

Le roman se déroule avec toujours un aspect procédural qui nous informe sur les détails et dessous d'une enquête, les aspects techniques et scientifiques.

Pas parmi les meilleurs de la série mais on retrouve la bonne équipe du 87e et l'ambiance générale d'une ville multiraciale avec ses différents quartiers, tout cela calqué sur la ville de New York.

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