Nationalité : Togo
Né(e) à : Sokodé , le 23 mai 1938
Biographie :
Edem Kodjo (né Édouard Kodjovi Kodjo le 23 mai 1938 à Sokodé, Togo) est une personnalité politique togolaise. Premier ministre du Togo du 23 avril 1994 au 20 août 1996 et du 9 juin 2005 au 20 septembre 2006.
Edem Kodjo arrive en France à la fin des années 1950 et s'inscrit à la faculté des sciences économiques et de gestion à Rennes. Il est ensuite diplômé de l'École nationale d'administration française (promotion Blaise Pascal, sortie en 1964).
De 1969 à 1971, il a été un des dirigeants du Rassemblement du peuple togolais (alors parti unique). Il a été ministre de l'économie, puis des affaires étrangères dans les années 1970.
Sur le plan international, il a été gouverneur du Fonds monétaire international de 1967 à 1973 et secrétaire-général de l'Organisation de l'unité africaine de 1978 à 1983. A la tête de cette organisation continentale, il fit face à la crise du sahara occidental, et fut à l'origine du Plan de Lagos.
Démocrate convaincu, il s'oppose à l'autoritarisme croissant dans le parti unique RPT vers la fin des années 1970. Pour contrer son prestige, le général Eyadema, s'opposa à son action à la tête de l'Organisation de l'Unité Africaine. Au terme de son mandat à la tête de l'OUA, Edem KODJO s'exila en France. Au début des années 1990, à la pointe du combat pour l'avènement d'une démocratie multipartite,il créa l'Union togolaise pour la démocratie. Candidat unique de l'opposition à l'élection présidentielle de 1993, il boycotta finalement le scrutin. Il devient premier ministre l'année suivante après une victoire aux élections législatives. Après son départ de la primature en 1996, il renforça son parti grâce a la fusion avec 3 autres partis d'opposition et créa la Convergence patriotique panafricaine. Le 9 juin 2005, le président Faure Essozimna Gnassingbé l'appelle pour former un gouvernement et rétablir le calme dans le pays suite aux troubles survenus après la mort de Gnassingbé Eyadema. Edem Kodjo est également auteur de nombreux ouvrages dont Et demain l'Afrique, L'occident, du déclin au défi, Au commencement était le glaive et Lettre ouverte à l'Afrique cinquantenaire.
Les discours succédaient aux discours, les hommages aux hommages. Qui pouvait-être en reste, puisque le prince n'avait plus que des qualités? Ah, les hommes ! La mort leur permettait de débiter de ces mensonges ! Qui détestait un être de son vivant lui trouverait des mérites insoupçonnés à sa mort.