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3.41/5 (sur 37 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Monterrey , 1965
Biographie :

Eduardo Antonio Parra s'inscrit dans la grande littérature mexicaine des Juan Rulfo et Carlos Fuentes.Ses nouvelles se situent dans la région frontalière du nord avec des villes comme Ciudad Juarez ou Monterrey,d'où il est originaire.
Terre de personne a été édité en français en 2004.
Il a reçu le prix Antonin Artaud en 2009 pour Les limites de la nuit qui parait chez Zulma en 2011.
Les villes où il situe ses actions (comme Monterrey) engendrent écrit-il, "des animaux nocturnes assoiffés de sang".

Source : Wikipédia, Les limites de la nuit
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Violence, misère, drogue et corruption, comment dans une société où tout est redéfini sans cesse, ne pas rompre avec cette norme légitimée par la banalisation du mal ? Que faire quand l'espoir devient une terre inhabitée ? Détruire ne devient-il pas le chemin nécessaire pour bâtir une société nouvelle ? Kevin Lambert, Eduardo Antonio Parra et Emmelie Prophète


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Quand on voit sa ville natale détruite par les explosions, les incendies, les ravages de la guerre, on peut plus être le même, dit-il.

(Zulma, p.148)
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Écoute, connard, lui dit-il, on va arrêter là les gentillesses. La police ici, c’est nous. Ces abrutis en uniforme, ils sont là pour nous obéir et si personne t’a volé, c’est parce qu’on les a pas laissés faire. Toute la racaille de ce trou perdu sait qu’on doit respecter les gens qu’on leur dit, et à partir d’aujourd’hui, vous allez tous nous payer un impôt, tu piges ?
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Elle ne bouge jamais, disent-ils, elle est comme une pierre, une pierre de la rive. Je me la rappelle ainsi depuis que j'ai ouvert les yeux. Quand j'étais petit, elle avait déjà cet âge qu'elle a toujours eu. C'est en tremblant de peur que je me suis approché d'elle, le matin où mon père lui a demandé sa bénédiction avant d'aller cueillir des oranges dans les vergers du Yankee. Comme tous les autres, il a mis un genou en terre et il a baissé les paupières quand il a senti les doigts râpeux effleurer son front. La vieille avait marmonné sa prière, et je n'ai cru saisir que les dernières paroles « Que Dieu t'accompagne, et prends garde au fleuve, la nuit. »
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Je voulais m'en aller, je fis quelques tentatives, mais dès qu'elle le remarquait, elle posait devant moi un nouveau verre de rhum avec de la glace. Et qui refuserait une boisson gratuite? Pas moi.
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Quand elle augmente sans répit,la peur est comme la nuit,comme l'obscurité:il arrive un moment où elle t'éclaire,t'illumine de l'intérieur,elle apaise ton coeur et te rend capable de faire ce que tu croyais impossible.
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La véritable peur s'empare de toi lorsque tu as éprouvé une douleur épouvantable et que tu as la certitude que tu vas la revivre.
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Tu avais raison, vieux. En plus, comme disait mon grand-père, tuer un gringo est le seul crime qu'on peut pardonne rà un Mexicain, quel que soit le motif.
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— C'est que les gringos sont dingues, répondit l'autre. Il n'y a qu'à voir la télé. Nous, les Mexicains, on est plus tranquilles. Enfin, si on ne nous cherche pas . Là-bas, c'est plein d'assassins et de malades mentaux. Ça doit être à cause de toute cette drogue et de tous ces films de femmes à poil. C'est pour ça qu'il y a tant de psycho... commet on dit ? Psychopathes, je crois. Et tant de suicides. Ils ne croient même plus en Dieu. Ici, c'est pas pareil. Regardez, dit-il en montrant le trou noir de la ville : sans le vent et le nuages, ce serait une belle nuit, comme ça sans lumière.
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En plus, ils m'ont dit sans me bousculer, crier ni gesticuler, ajouta Balderas, en rajustant son orthèse comme si elle le gênait pour parler, d'avertir les autres professeurs de l'école que, si le jour fixé il y en avait un qui ne payait pas, ce seraient les élèves qui prendraient, qu'ils allaient mitrailler l'établissement sans regarder sur qui ça tomberait, qu'ils nous lanceraient peut-être même des grenades, et que s'il n'y avait plus d'élèves à causes des vacances, ils iraient chez nous faire pareil parce qu'ils savent où chacun de nous habite.
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Pourtant, on a beau faire taire les souvenirs, ils laissent un vide que rien ne peut combler. Un vide trompeur, qui brûle. Un voile noir qui, visiblement, n’attend qu’un signe pour se déchirer et révéler ce qui n’a pas bougé, reste intact, identique, en ce lieu que la volonté n’atteint jamais, où elle est impuissante.
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