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4.16/5 (sur 41 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Putney , le 08/05/1737
Mort(e) le : 16/01/1794
Biographie :

Edward Gibbon est un historien britannique. Son œuvre la plus connue, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, reste une référence pour les historiens romains et byzantinistes.

Sa mère mourut alors qu'il était âgé de 10 ans, après quoi il entra à la Kingston Grammar School et séjourna à la pension de sa « tante Kitty ». À l'âge de 14 ans, il fut envoyé par son père au Magdalen College (Oxford) où il s'inscrivit en tant que « gentleman commoner » (roturier de classe sociale élevée). Événement remarquable à l'époque, il se convertit au catholicisme romain le 8 juin 1753.

Peu après sa conversion, son père le retira d'Oxford et l'envoya chez M. Pavilliard, un pasteur calviniste et précepteur à Lausanne, où il resta cinq ans. Ce temps passé à Lausanne laissera une marque profonde sur le caractère et la vie de Gibbon. Il se reconvertit très vite au protestantisme, mais, plus important, il y gagna le goût de l'étude et de l'érudition.

De plus, il y rencontra l'amour de sa vie en la personne de la fille d'un pasteur, Suzanne Curchod, qui deviendra plus tard la femme de Necker et la mère de Madame de Staël. Son père s'opposa à ce mariage et intima au jeune Gibbon de retourner immédiatement en Grande-Bretagne.

Peu après son retour en Grande-Bretagne, Gibbon publia son premier livre en 1758, Essai sur l’étude de la littérature. Il passa les années de 1759 à 1763 dans la milice du Hampshire. Ensuite, il s'embarqua pour un tour de l'Europe qui incluait la visite de Rome. C'est là que Gibbon conçoit pour la première fois l'idée d'écrire sur l'histoire de l'Empire romain.

En 1772, son père mourut, et bien que les affaires ne fussent pas florissantes, il restait néanmoins au jeune Gibbon de quoi s'installer confortablement à Londres. Il commença à écrire son histoire en 1773, et le premier volume de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain parut en 1776.

Hormis Churchill, Gibbon fut un modèle pour Isaac Asimov dans l'écriture de son Cycle de Fondation.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Edward Gibbon
L'histoire n'est au fond guère plus que le registre des crimes, des folies et des malheurs de l'humanité.
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Edward Gibbon
Tant que l'humanité continue à accorder plus d'applaudissements généreux à ses destructeurs qu'à ses bienfaiteurs, la soif de gloire militaire sera toujours le vice des personnages les plus exaltés.
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Edward Gibbon
Tout homme reçoit deux sortes d'éducation: l'une qui lui est donnée par les autres, et l'autre, beaucoup plus importante, qu'il se donne à lui-même.


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Marc Aurèle avait placé auprès de son fils les maîtres les plus habiles dans toutes les sciences. Leurs leçons inspiraient le dégoût, et étaient à peine écoutées, tandis que les Maures te les Parthes, qui enseignaient au jeune prince à lancer le javelot et à tirer de l'arc, trouvaient un élève appliqué, et qui bientôt égale ses plus habiles instituteurs dans la justesse du coup d'oeil et dans la dextérité de la main.
p.69
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L'obéissance passive, qui plie sans résistance sous le joug de l'autorité et même de l'oppression, parut sans doute à un monarque absolu [Constantin] la plus utile et la plus estimable des vertus évangéliques... Les humbles chrétiens étaient envoyés dans le monde comme des brebis au milieu des loups ; et puisqu'il leur était défendu d'employer la violence, même pour la défense de leur religion, il leur était encore moins permis de répandre le sang humain pour la conservation de vains privilèges ou pour les misérables intérêts d'une vie transitoire... On a fait une comparaison odieuse de la conduite opposée à celle des premiers chrétiens qu'ont tenue les protestants de la France, de l'Allemagne et de l'Angleterre, quand ils ont défendu avec intrépidité leur liberté civile et religieuse. Peut-être, au lieu de reproches, devait-on quelques louanges à la supériorité d'esprit et de courage de nos ancêtres, pour avoir senti les premiers que la religion ne peut pas anéantir les droits inaliénables de la nature humaine.

pp. 535-536
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Après avoir suivi pendant plus de six siècles les souverains chancelants de Constantinople et de la Germanie, je vais, remontant à l'époque du règne d'Héraclius, me transporter sur la frontière orientale de le la monarchie grecque. Tandis que l'Etat s'épuisait par la guerre de Perse, et que l'Eglise était déchirée par la querelle de Nestorius et celle des Monophysites, Mahomet, le glaive d'une main et le Coran dans l'autre, élevait son trône sur les ruines du christianisme et sur celles de Rome. Le génie du prophète arabe, les moeurs de son peuple et l'esprit de sa religion sont au nombre des causes qui ont influé sur la décadence de l'empire d'Orient, et la révolution qu'il a produite, qu'on peut compter au nombre des plus mémorables parmi celles qui ont imprimé aux diverses nations un caractère nouveau et permanent, nous offrira un spectacle digne d'attirer nos regards.
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L'obéissance passive, qui plie sans résistance sous le joug de l'autorité et même de l'oppression, parut sans doute à un monarque absolu la plus utile et la plus estimable des vertus évangéliques.
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ll paraît que le système théologique de Julien contenait les importants et sublimes principes de la religion naturelle. Mais la foi qui ne repose pas sur la révélation, manquant d'un ferme appui, le disciple de Platon retomba imprudemment dans les habitudes de la superstition vulgaire; et il semble avoir confondu dans la pratique, dans ses écrits et même dans ses idées, les notions populaires et les notions philosophiques de la Divinité.
p.637
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L'empereur Gratien était fort avancé dans sa marche vers les plaines d'Adrianople, lorsqu'il apprit, d'abord par le bruit public, et ensuite par le récit circonstancié de Victor et Richomer, que son collègue impatient avait perdu la bataille et la vie, et que les deux tiers de l'armée romaine avaient péri par le glaive des Goths victorieux.
p.783
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On ne retrouve plus dans les misérables restes de la race carlovingienne aucune apparence de vertus ni de pouvoir, et c'est par les ridicules surnoms de "Chauve", "Bègue", de "Gros" et de "Simple" que se distinguent les traits ignobles et uniformes de cette foule de rois, tous également dignes de l'oubli.
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