Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1963
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Né(e) : 1963
Biographie :
Eileen Munro mène une brillante carrière de photographe.
Elle s'occupe aussi d'une association d'aide aux enfants subissant des violences sexuelles et se bat pour que son histoire alerte l'opinion.
Elle est coauteur avec Carol McKay de "Le soir quand je me couche..." (As I lay me down to sleep, 2008).
Eileen Munro mène une brillante carrière de photographe.
Elle s'occupe aussi d'une association d'aide aux enfants subissant des violences sexuelles et se bat pour que son histoire alerte l'opinion.
Elle est coauteur avec Carol McKay de "Le soir quand je me couche..." (As I lay me down to sleep, 2008).
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J’étais incrédule, sidérée par ce que la poésie pouvait faire ressentir à quelqu’un, et, même si je n’étais pas capable de mettre cela en mots, je compris qu’il devait y avoir autre chose dans la vie que les expériences que j’avais vécues jusqu’alors.
La saleté ne s’installe pas en une nuit. Elle se met en place graduellement, par manque d’entretien. Elle met du temps à se montrer. Petit à petit, notre maison est devenue miteuse et négligée. Et moi avec.
La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ;elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ;elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité.
La femme vertueuse a besoin d’une autre femme, qu’elle diabolise, pour percevoir sa haute moralité.
Les criminels ne sont pas les seuls à retourner sur les lieux des crimes. Je parcourais à nouveau mes vieilles rues, comme un genre d’expert médico-légal qui tenterait de trouver du sens à tout. C’est un comportement que j’ai eu toute ma vie, provoqué par la peur d’oublier.
Les mots étaient intelligents, ils pouvaient nommer toute une gamme d’émotions que les gens, et moi en particulier, traversaient, mais ils pouvaient également être protecteurs et ne révéler que ce que l’auteur voulait révéler, aux gens capables de l’entendre.
J’étais toujours maquillée, mais ce maquillage était pour moi un masque.
Les livres remplaçaient les faux bijoux en verre que je gardais jalousement dans la fabrique de bouteilles. Ils m’offraient plaisir et satisfaction. Ils étaient mes trésors secrets.
Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
La différence entre la vérité et la perception, c’est que la perception est basée sur des idées préconçues. Et cela n’est qu’un exemple mineur, mais représentatif.
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