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4.03/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Manosque , le 26/03/1852
Mort(e) à : Auteuil , le 12/11/1925
Biographie :

Élémir Bourges, né à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) le 26 mars 1852 et mort à Auteuil (Yvelines) le 13 novembre 1925, est un romancier et journaliste français.
Il fut l'ami de Barbey d'Aurevilly et de Bourget, tout en se tenant en marge des groupes littéraires. Il est également mentionné dans les souvenirs littéraires de Léon Daudet.
Il participe quelque temps à la Rose-Croix esthétiques de Joséphin Péladan. Son roman Les oiseaux s’envolent et les fleurs tombent contient quelques thèmes propres à ce courant.
Il fut élu membre de l'Académie Goncourt dès sa création, en 1900.

Source : http://www.biographie.net/
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La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer. « La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988) Source : France Culture

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Les cuivres partirent, entonnant le fameux chœur des Pèlerins. Il décrut, s'enfonça au lointain, et de mornes bouffées de sons, où l'hymne flottait en vagues soupirs, s'épandaient comme la mélancolie d'un crépuscule. Voici venir la nuit, une nuit de magie et d'enchantement, la nuit du Venusberg, le mont où la déesse retient captif le chevalier. On entendit un chant d'amour, puis la Bacchanale éclata ; toutes les voix de l'orchestre tonnèrent, et ce fracas passait comme le souffle même de la Grotte de beauté, comme la trombe harmonieuse où était emporté, dans une éternelle tempête d'amour, l'inquiet chevalier, Tannhäuser.
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Cependant par tout le château régnait une activité prodigieuse. Contrainte d'abandonner la place, Son Altesse tenait du moins à y laisser le moins qu'il se pourrait, et sous la conduite de M. Smithson, valetaille et menus officiers emplissaient des caisses énormes, que le Duc avait fait fabriquer pour être prêt à toute aventure. Cent cinquante soldats choisis des chasseurs de la garde aidaient aux hommes de livrée. On décrochait tableaux, horloges, miroirs d'applique ; on déclouait les tapis précieux, les damas, les lampas, les brocatelles ramagées, les velours ciselés des tentures. Chaises et fauteuils à pieds en spirale, lits antiques à colonnes torses, des cabinets d'ivoire et de lazulite, des paravents à bergerades, des tables, des consoles, jusqu'à des bras de nègre formant torchère, des carreaux de cuir gaufrés d'or et mille bagatelles pareilles, M. D'Œls fit tout enlever, d'après les ordres de Son Altesse, qui eût voulu emporter de surcroît les dorures des murs, les peintures des plafonds et la transparence des vitres.
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Ses journées n'étaient occupées qu'à repasser en elle-même l'obstacle des enfants du Duc ; elle bandait son esprit sans relâche, à inventer quelque plan du démon, qui pût s'avancer sourdement, grossir au-dessus de leur tête et, de sa chute, les écraser.
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"Croyez-moi, seigneur comte, il faut prendre les femmes comme on prend les tortues, en les mettant sur le dos."
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[Q]uand le Duc revint à l'hôtel, [...] un nouveau désastre vint l'accabler. Le pauvre prince s'aperçut que ses cheveux tombaient en abondance, et Arcangeli ne put lui cacher plus longtemps l'effrayante vérité. Les journées qui suivirent furent lugubres. Les volets demeuraient fermés ; deux bougies éclairaient à peine la vaste chambre, où le silence régnait profondément ; et le Duc, tout blanc comme un fantôme, dans ses grands peignoirs garnis de dentelle, coulait le temps sur sa chaise percée, se forgeait un funèbre avenir, et restait des heures à considérer fixement le paquet de cheveux tombés.
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Un calvaire en vieux chêne, trouvé à Augsbourg, [...] faisait dire à M. d'Andonville : "Quel grand sculpteur que cet Inri !"
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Elle avait des bas couleur chair, tellement chatouillant à la vue, qu'anges et saints n'y eussent tenu.
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Le pauvre homme n'était plus débauché que par un reste d'habitude, mais il voulait une maîtresse sur laquelle étaler son luxe, comme sur un mannequin, et qui complétât la maison.
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Le pauvre homme crevait d'ennui, toujours couché entre son bouffon et ses bêtes, et il exigea, trois jours de suite, que son fils et sa fille vinssent lui chanter des chansons du Hartz, telles que : "Le cœur est un oiseau joli", ou bien : "Buvons et fumons", etc. Lui, cependant, hochait la tête, fredonnait, humait sa cassolette, se faisait laver d'eau de senteur, mangeait, tout en lissant sa barbe, une pleine sabotière de glace, disait d'une matinée quatre phrases, l'une après l'autre, à paroles traînées, et n'imaginait pas un plus malheureux que lui sur terre.
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