Les bonnes adresses s’arrachent plus vite que des concessions au Klondike pendant la ruée vers l’or. Celles qui restent sur le marché plus d’une demi-journée ont un « loup », et Louise en a déjà débusqué une telle meute qu’elle pourrait monter un élevage ; cela va de la soupente désaffectée avec eau courante en direct du toit, au charmant petit hôtel particulier en fond d’impasse grevée d’un droit de passage – en faveur, bien entendu, d’un marchand qui y fait décharger à toute heure des pianos à queue. Et ne parlons pas du loft de rêve… jusqu’au soir, où le rez-de-chaussée verrouillé se révèle être une maison close.