Je me fous éperdument des cours de géo, car l'invention des frontières m'horripile et leur tracé me parait aussi nauséabond que pathétique de la part de ceux qui se sont permis de décider que telle parcelle de terrain leur appartenait en la piquant à d'autres. Les frontières, faudrait les tracer en rouge grenat, sur les cartes, avec le sang versé et coagulé des millions de pauvres types qui, depuis la nuit des temps, en a dessiné les contours à grands jets d'hémoglobine.