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2.93/5 (sur 36 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Amos , 1951
Biographie :

Élizabeth Turgeon, (née en 1951, à Amos, Québec, Canada) est une écrivaine jeunesse installée à Montréal depuis 1980. Elle étudie à l'Université Laval où elle obtient en 1975 son baccalauréat en droit. Reçue au Barreau du Québec en 1976, elle exerce la profession d'avocate avant de se consacrer au monde des affaires. Parallèlement, elle cultive sa passion pour les arts en pratiquant toutes les formes d'expression, dont le théâtre, le dessin, la sculpture et la peinture. Depuis 2010, elle se consacre à l'écriture. Elle est principalement connue comme auteure jeunesse. Elle est récipiendaire d'une bourse du Conseil des arts du Canada en 2012, 2016 et d'une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2013.

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Un touriste, expliqua Jo, voyage avec ses habitudes et ses préjugés, tandis qu'un voyageur ouvre son esprit à tout ce qu'il découvre.
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- [...] À part la France et un peu le Canada, il n'y a pas beaucoup de pays dans le monde où on parle le français. C'est une langue plutôt minoritaire... Non?
- Je n'en suis pas si sûre! répondit sèchement Lou. Il y a quand même quelques endroits dans le monde où les gens communiquent en français.
Et elle énuméra d'un trait quelques pays de la Francophonie, liste que son professeur de géographie avait demandé à la classe de mémoriser :
- La Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée, Haïti, le Liban, le Luxembourg, le Mali, Madagascar, le Maroc, Monaco, le Niger, l'Algérie, le Sénégal, la Suisse, le Tchad, le Togo, la Tunisie...
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Ici [au Cambodge], les gens se mesuraient à des problèmes aussi fondamentaux que se nourrir, avoir de quoi s'habiller et un toit pour se protéger des intempéries. Rien de plus. Pas de superflu. Chaque jour se jouait sur leur survie. Et ils n'étaient pas maîtres d'eux-mêmes. Alors que, en Amérique du Nord, souvent on ne savait pas quoi faire de toute cette liberté.
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- Au monastère, Ko Than apprendra à découvrir le chemin à emprunter pour se rendre jusqu'à lui-même. Il saura alors comment vivre en accord avec ses pensées, avec les gens qui l'entourent, avec son corps et avec ses passions. Mon fils cultivera ses facultés mentales tout en accordant ses actes à ses paroles.
- La sagesse, quoi! tenta de résumer François Martin.
- Oui, une sorte d'idéal de la vie humaine, acquiesça U Tin Maug. Et cette quête commence par la connaissance de soi avant la connaissance du monde.
«Alors, ce serait ça, le monastère, se dit Zack. La connaissance de soi...»
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Zack repensait parfois aux heures passées chez lui, devant son ordinateur, et il se disait qu'il avait vécu une partie de son enfance dans une réalité virtuelle. Ici, il n'y avait plus de mémoire numérique. C'était comme s'il avait cliqué sur la touche « réinitialiser Zacharie Martin ».
Il lui semblait qu'il avait toujours vécu sa vie comme un personnage dans une pièce de théâtre, enfilant costume par-dessus constume.
Maintenant, il s'observait. Il était devenu le spectateur de sa propre vie. Comme s'il se tenait en arrière de ses pensées et qu'il les regardait se déployer devant lui.
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Le choc serait dur à encaisser. Cristel Lambert le savait.
Les membres de son équipe avaient travaillé pendant des mois pour mettre au point un chien robot des plus sophistiqués. Et voilà qu’elle leur apprenait qu’un incident majeur les forçait à tout reprendre à zéro.
Depuis vingt ans, Athéna avait créé avec succès plusieurs prototypes, en fonction des demandes de ses clients. L’entreprise spécialisée en robotique et en intelligence artificielle était l’une des plus performantes au monde. Jamais ils ne s’étaient butés au genre de problème qu’ils éprouvaient aujourd’hui.
Cristel toussota pour ramener vers elle l’attention de ses conseillers.
— Poursuivons, s’il vous plaît !
La réunion se déroulait en français, puisque tous parlaient cette langue : les Russes Olga et Pasternack avaient étudié à Paris, Fanny venait de France, le Thaïlandais BunMa avait fréquenté le Collège français de Bangkok, tandis que son compatriote, Lee, avait complété sa maîtrise en ingénierie et en sciences appliquées à l’Université de Montréal, sans compter que Cristel elle-même était originaire de Belgique.
— Quand as-tu été mise au courant de l’annulation de l’opération militaire ? demanda Pasternack.
— Celui qui devait filmer l’attaque vient de m’en informer à l’instant.
— Annulée…, répéta lentement BunMa, estomaqué par cette nouvelle. Et cet homme est certain de ce qu’il a vu ?
Cristel se rappela soudain que BunMa n’avait rejoint que depuis peu le cercle de ses principaux collaborateurs, qu’elle avait réuni d’urgence dans son bureau. Si BunMa con­naissait bien le chien robot pour avoir travaillé à sa conception et à son assemblage, il ignorait qu’un spécialiste avait reçu la mission de capter des images de son premier essai sur le terrain.
— Oui, certifia Cristel. Pour ton information, il se nomme Panna Yukol. Il vit à Mumbai, en Inde. C’est l’un des meilleurs documentaristes scientifiques. C’est pourquoi nous l’avions chargé de filmer notre robot en action.
Lee poursuivit ses explications pour que BunMa comprenne la dimension économique du problème qui leur tombait dessus :
— Nous comptions sur les scènes qu’il allait tourner pour faire mousser notre campagne publicitaire auprès des armées françaises, anglaises, japonaises, russes, etc.
— Les Américains souhaitaient acquérir une centaine de spécimens, un certain nombre sous forme de robots chiens, mais aussi de plusieurs autres animaux selon leurs besoins, enchaîna Cristel. Ils attendaient l’évaluation d’un premier essai en zone de guerre pour boucler leur commande. On leur avait fourni le prototype canin pour qu’il soit testé au cours d’une mission en Syrie. Et voilà qu’on nous apprend que cet essai a échoué.
— Cela semblait pourtant prometteur… Cette défaillance aurait-elle été causée par un problème technique ?
Pasternack était visiblement pressé de comprendre la raison de l’échec.
— Non ! Je ne crois pas. Je n’en sais encore que très peu. Apparemment, il s’agirait d’une question de contre-ordre. Le robot aurait blessé trois soldats, leur rapporta Cristel en passant une main ouverte dans ses cheveux très courts.
Son secrétaire entra subitement dans le bureau et lui murmura quelques mots à l’oreille.
— Si vous voulez m’excuser un instant, annonça-t-elle avant de sortir, je dois prendre une communication importante.
Fanny Beauvais soupira de soulagement. Elle avait le plus grand besoin de ce moment de répit pour calmer sa colère. À son avis, Cristel avait atteint le comble de la bêtise en ordonnant la fabrication d’un prototype à l’image d’un véritable chien et conçu pour se glisser incognito en territoire ennemi
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Je crois qu’il se passe quelque chose d’anormal,
lança brusquement Ko Than.
Zack n’avait rien remarqué... Mais maintenant qu’il
y prêtait attention, il notait une nette réduction du bruit
ambiant. Les membres de l’équipage montraient aussi
des signes d’inquiétude.
—L’avion perd de la puissance! déclara Mya d’une
voix tremblante.
—Le réacteur gauche a lâché, les informa Élise Marchand calmement.
Ils furent balancés de tous côtés tandis que les exclamations angoissées des passagers s’élevaient de part et d’autre.
Ils se cramponnèrent aux appuis-bras jusqu’à ce que
l’appareil retrouve son équilibre.
—Veuillez rester attachés, ordonna le pilote en
anglais, avant de répéter le message dans d’autres langues.
Un incident technique mineur nous oblige à changer de
cap. Les agents de bord sont là pour vous assister.
Plus personne ne parlait.
Horriblement inquiets, les voyageurs se demandaient
à quel incident faisait allusion le commandant.
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Les opérations de sauvetage s’avéreront difficiles aujourd’hui, commenta Élise en constatant que les vagues s’élevaient de plus en plus. Tous pensèrent aux provisions d’eau, qui avaient considérablement diminué, même s’ils en avaient consommé moins que le strict minimum déclaré par Corinne […] Les passagers de la barque sentaient la torpeur les envahir. Elle anesthésiait autant leur corps que leurs esprits. Ils éprouvaient tous les symptômes de la déshydratation : bouche sèche et pâteuse, soif accrue, fatigue, étourdissement, crampes, manque de concentration… Tous sauf Malik et Khalis, qui buvaient chaque fois plus que les autres.
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Un bruit suspect émanait des moteurs de l’avion. Zack se
pencha pour regarder à travers le hublot. Il entrevit le
soleil qui se levait en traçant des sillons jaunes sur un ciel
orangé. Comme personne ne semblait s’alarmer, il
se détendit.

À côté de lui, Mya et Ko Than dormaient à poings
fermés. Ils occupaient trois des quatre fauteuils au milieu
de la rangée 39 d’un AirbusA330 qui assurait la liaison
Singapour-Yangon. Une dame âgée lisait à la droite de
Zack.
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Zack ouvrit la bouche pour lui parler de Ko Than, qui
projetait de devenir ingénieur en aéronautique, mais Élise
poursuivit en lui confiant qu’adolescente, son idole se
nommait Marie Marvingt.
—On l’avait surnommée «la fiancée du danger». En1915,
elle a été la première femme pilote de chasse. Elle
s’était déguisée en homme pour s’engager dans l’armée
et participer à la Première Guerre mondiale.
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