Elizabeth Turgeon

Quand Elizabeth Turgeon a écrit « Le baiser du lion », elle a bien répondu à sa commande : écrire un récit d’aventures destiné aux jeunes adolescents. En ce sens, c’est bien réussi. Elle nous fait vivre toute une gamme d’émotions, allant de l’émerveillement à la frousse. Elle nous fait également découvrir un pays d’Afrique, la Tanzanie, et ses merveilleux paysages (vallée du Rift africain, parc du Serengeti, cratère de Ngorondogo…) et les modes de vie variés de ses habitants (entre autre, les Massaïs). Un voyage très abordable pour un jeune lecteur qui pourra s’émerveiller à l’évocation de la faune et de la flore africaine. De plus, c’est assez informatif, le bouquin est parsemé d’informations scientifiques sur l’origine des hominidés, la théorie de l’évolution, créationnisme, etc. Donc, une histoire bien sympathique… quoique quelques éléments de l’intrigue m’agacent encore un peu…



Gabriel, un Québécois de seize ans en apparence ordinaire, essaie de surmonter la mort de son frère et de ses amis, qui ont péri dans un accident de la route. Et quand, deux mois plus tard, son grand-père paléologue disparaît en Tanzanie, sa grand-mère lui propose de l’accompagner afin de résoudre ce mystère. Quoi de plus normal que de laisser partir son dernier fils survivant dans une aventure dangereuse ? Et quand on commence à soupçonner des meurtres, personne ne pense à rapatrier le garçon ? Et que dire du destin qui s’acharne le duo : quand Gabriel se fait emprisonner sous de fausses charges, la grand-mère est victime d’une attaque cardiaque. Mais bon, un jeune lecteur n’y verra que du feu et sortira probablement enthousiasmé de ce bouquin. Il retiendra surtout une aventure extraordinaire abordant les thèmes de l’ouverture sur le monde, de l’amitié et de l’entraide.

Le titre, Captive, et le résumé en quatrième de couverture disent tout : la jeune Alice Miron, en voyage au Cambodge, se fait kidnapper lors de la visite du site historique d’Angkor. Le reste du roman raconte les jours pendant lesquels elle se retrouve prisonnière des forces paysannes khmères et les démarches qu’entreprennent ses parents et son petit-ami Jonathan pour la retrouver. Toutefois, revirement de situation : Alice se lie d’amitié avec ses kidnappeurs et épouse leur cause. Ceci dit, on est loin de Patricia Hearst et du syndrôme de Stockholm, c’est en toute connaissance de cause qu’elle agit. Un peu simpliste mais il faut l’accepter et continuer sa lecture. Pareillement pour le fait que des paysans khmers puissent s’exprimer en français. L’auteure Elizabeth Turgeon a beau trouver une explication plausible, elle étire l’élastique de la vraisemblance jusqu’à son maximum, un peu comme dans ses autres romans de jeunesse.



Ceci dit, pour un jeune lectorat qui ne se pose pas trop de questions, ça sera suffisant. Cette aventure d’Alice et de ses proches lui permettra de découvrir un monde assez différent du sien (géographie, histoire, culture, us et coutumes, etc.). Le Cambodge et l’Asie du sud-est en général n’est pas une région particulièrement exploitée en littérature jeunesse. Le roman contient un bon mélange d’informations et d’actions qui font avancer la trame narrative. De plus, il permet de conscientiser les adolescents à des problématiques sociales et environnementales qui ne relèvent pas de leur quotidien. Donc, dans l’ensemble, l’auteure Elizabeth Turgeon a bien répondu à sa commande et saura captiver son public cible. Si ce roman vous plait, je vous suggère aussi Les crocodiles de Bangkok, écrit par Camille Bouchard.

Premier chapitre : Zara est une jeune Inca et elle est destinée à être sacrifiée. Deuxième chapitre : Lou, quelques cinq cents ans plus tard, quitte son Québec natal et atterrit à Arequipa au Pérou. Elle doit y retrouver Pablo Sanchez, avec qui elle travaille sur un projet de concevoir un guide de voyage à l’intention des jeunes. Destins croisés est donc un roman jeunesse dans lequel les vies de trois adolescents sont entrelacées car les chapitres suivants alternent entre les deux trames jusqu’au tiers du roman. Là, les destins se croisent. Zara est sacrifiée et Lou la découvre dans une exhibition au musée local. C’est la crise. La jeune Québécoise considère qu’on traite la princesse comme une relique plutôt que comme une personne, qu’elle devrait rester dans la montagne où elle avait été trouvée quelques décennies plus tôt. Son emportement attire l’attention des services de sécurité.



À partir de ce moment, le roman prend une toute nouvelle tournure : la momie Inca disparaît et un flic trop pressé de boucler cette affaire fait reporter la responsabilité de cette disparition sur Lou. Un peu trop facile, même pour de la littérature jeunesse. L’auteure Elizabeth Turgeon ne se complique pas la vie mais je suppose que son public cible, les adolescents, n’y verront que du feu. Ce que je me demande surtout, c’est pourquoi avoir fait alterner les destins de Zara et Lou pour se concentrer ensuite seulement sur la jeune québécoise ? N’aurait-il pas été mieux d’insérer la trame de la jeune Inca au moment où Lou la voit pour la première fois au musée ? Question de goûts, je présume.



Dans tous les cas, les lecteurs adolescents vont sans doute rafoler de cette poursuite policière pleine de rebondissement. Évidemment, même sans preuve directe de l’implication de Lou, toute la police péruvienne est sur le pied d’alerte pour essayer de retrouver la jeune touriste. Lou, ainsi que Pablo, doivent continuer leurs recherches en Bolivie et même en Argentine. Et, en plus de la police, les vrais malfaiteurs sont sur leurs pas (question de les incriminer encore plus) ainsi que quelques zélés qui espère retrouver la momie pour obtenir la récompense.



L’auteur Élizabeth Turgeon pousse un peu trop sur son mandat éducatif. Les informations sur la forêt amazonienne et sur les pays d’Amérique du Sud ont l’air plaqué, ça manquait de naturel. Et que dire du revirement de Pablo ! Au début, il était très critique à l’endroit de Lou, qui, à ses yeux, n’est qu’une Nord-Américaine qui ne comprendra jamais rien à la situation de son pays. Leur relation d’abord tendue se transformera (trop) rapidement en une amitié à toute épreuve. Et que dire de tous ces Latinos qui parlent le français ! Bref, Destins croisés est d’un niveau de lecture assez facile alors les jeunes qui le liront seront très satisfaits de ce voyage rapide et tout de même intéressant en Amérique du Sud.

Deuxième roman de l’auteure jeunesse Elizabeth Turgeon. Un peu plus sérieux que le précédent et sans doute destiné à un public adolescent, La révolte contient des thèmes qu’il appréciera. Zachary Martin semble être le garçon parfait : intelligent, cultivé, doué (il a écrit une pièce de théâtre pour son école), seul le domaine des sports lui échappe. Mais Mathilde Dumais et François Martin s’intéressent peu à leur fils prodige sauf pour s’en vanter auprès des autres. Zach se sent mal aimé, peu écouté, alors il décide de tout balancer (il échoue volontairement tous ses examens) et refuse de parler avec qui que ce soit. Cette brisure se produit au moment où son père doit partir au Myanmar pour affaires, alors il l’amene avec lui. Là, le jeune garçon découvrira un monde complètement différent. Une initiation de quelques semaines dans un monastère bouddhiste le poussera à réfléchir au sens à donner à sa vie. Et en même temps à venir en aide à ses hôtes.



L’intrigue à la base est assez bonne. Un garçon qui perd ses repères, qui cherche un sens à la vie. Ajoutez à cela une bonne dose de multiculturalisme. Malheureusement, par moments, ça sonne creux, un peu artificiel. Zach aimait Maude (une fille de sa classe) mais, quand il croise Mya de l’autre côté de la planète, il dit avoir découvert son premier vrai amour ? Et que dire de ses parents caricaturaux ? Des parents égocentriques, très absorbés par leur travail et leur vie sociale, je peux y croire, mais à un tel paroxysme ? Et cette amitié entre le garçon et Mme Monarque, une vieille femme de sa connaissance ? Vraiment, un ado de seize ans qui passe ses temps libres avec une vieille dame de la ville voisine ? Tout est possible mais ce n’est pas amené de manière plausible, je n’y ai jamais cru. Mais bon, c’est le deuxième roman de l’auteur…

Si j'ai apprécié la première partie du roman (l'anticipation d'un crash à bord de l'avion, l'évacuation, la découverte des Rohingyas, la cohabitation en mer pour survivre) - bien que ce ne soit pas non plus un grand engouement (les personnages ne sont pas très attachants: trop caricaturaux ou moralistes), je n'ai pas du tout apprécié la deuxième partie (tentative d'explication de la manière d'agir des Rohingyas, sauvetage raté, moralisation extrême de la situation). Tout d'abord, cette deuxième partie n'était pas du tout réaliste: un adolescent affamé, épuisé, déshydraté, qui a frôlé la mort et qui a eu la peur de sa vie refuserait d'être secouru, de revoir et de rassurer sa famille sous prétexte de venir en aide à des inconnus qui l'ont maltraité et voulu attenter à sa vie? Le lecteur n'y croit pas! La finale est incroyablement moraliste et on se demande si elle sert le récit ou si c'est uniquement pour passer un message politique tellement c'est grossier. Je ne comprends pas l'enthousiasme des critiques pour cet ouvrage, si ce n'est l'originalité du sujet.

Je n'ai pas aimer ce livre. jhb zsncjvbgfhbrdjehw3gsdcufkerjdsuy764h3j5gfiodu12hykwoedfuyt5r4ewsdfghjklcv;bnmkbvcjnxhbzfd«fcgxhcjkvlbhj;adsch vnb,lém;.lhkgtijruw65e6yr7gi9h0ou8hytfrdegyrhtijkunjv hfuydcbgsvqwiuygerhtjgkyihoretwdregyuitfvhhhhhhhhhhhewitrhjdfsiehyrgifryadstye7ugt8r6eqdfsgwdhcbvjgbkhfvgdsgrytui9t65wrqsfgtvhjkgfdsghdufgihgtufdryegtsftyue8475ry4ue8i9wosduchvghfjdkshfgtjkrdcuhdfuhvfhvhfbhfhhcvchhfbdhfhuhhvvhhfhfhfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre puisqu'il était très lent et avait presqu'aucune action et était vraiment trop plate.

Je ne recommande pas ce livre à personne puisque je me suis endormis dans moin d'une minute :)!



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Le livre est vraiment désagréable lire. En classe de francais mes camarades et moi nous avons lus le livre et personnes l'avait aimé. C'est un livre vraiment plâte. nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Je n'ai vraiment pas été impressionnée par ce recueil de nouvelles littéraires, au contraire, j'ai trouvé les nouvelles d'ennuyantes à carrément dégueulasses à lire (déplaisantes, même - surtout - pour des ados). À éviter!

Gabriel vit à Montréal avec toute sa famille, toute? Enfin presque, il doit apprivoiser son deuil, car son frère aîné s’est tué dans un accident de voiture avec deux autres passagers. Gabriel y était et est le seul survivant. Il se replie de plus en plus sur lui-même jusqu’au jour où sa grand-mère Josiane lui demande de l’aide. Son grand-père, célèbre ethnologue a disparu en Tanzanie depuis deux mois.

Il accepte de tout quitter pour suivre sa grand-mère et l’aider à remonter la piste de son grand-père. Au contact de ces lieux tellement différents de Montréal et de la culture Massai, si opposée à la nôtre, Gabrielle va apprendre à retrouver un sens à sa vie. Ce livre se lit comme un bon roman d’aventure et d’enquête, car Gabriel va vite se rendre compte que les morts et la corruption s’accumulent autours de lui.

Je veux être complètement honnête, je déteste tellement ce livre pour de nombreuses raisons. Tout d'abord, je ne veux pas offenser l'auteur parce que ses autres livres sont probablement bons et elle semble être une personne douce et gentille, mais de toute façon, ce livre est une abomination des mots de remplissage et une histoire incohérente. Deuxièmement, quand j'ai lu ce livre, je n'arrive même pas à me concentrer et j'ai dû mettre mes yeux, mon esprit et mon corps à souffrir une heure et demie par jour. Si je lis tous les livres existants, je suis sûr que ce livre figurera même sur la liste. Mon professeur a dit "L'auteure devrait trouver un nouvel emploi." et j'ai l'impression qu'il avait raison. Il y a bien d’autres raisons pour lesquelles je n’aime pas ce livre mais je ne peux pas toutes les citer ici. Passe une bonne journée !

Je pense que ce livre n'est pas approprier pour les élèves de 8ième année car ce livre est très très très très très très très très très et au cas ou j'ai oublier, TRÈS ennuyeux et monotone. Si vous le donner a des élèves, Ils s'endormiront après 10 minute. Je ne recommande pas.

Suspense peu crédible à propos de l'intelligence artificielle avec des personnages trop peu développés pour être attachants. De plus, le récit est trop court pour la complexité qu'une telle histoire aurait demandée. L'idée de départ n'est pas inintéressante, mais elle est mal exploitée.

Athena est un livre que je ne recommanderais pas à lire. L'idée de départ est intéressante mais n'est pas bien exploitée. Pluiseurs personnages apparaissent au début du livre et disparaissent après quelques chapitres pour le reste du livre. Aussi, l'idée du livre n'est pas très originale, des adolescents qui se font kidnapper pour qu'on fasse quelque chose à leurs cerveaux, c'est du déjà vu. Je suis un élève de 8e année et la plupart des élèves de ma classe n'ont pas apprécié ce livre. Certains ont dit que les 10 premiers chapitres du livre ne sont pas nécessaires comme certains personnages. Aussi, la romance est plate. Même des élèves de 4e année ont de la romance plus importante. Par contre, l'idée est intéressante mais devait être améliorée. C'est un livre que je ne recommanderais pas aux enseignants, surtout à ceux qui enseignent en 7e et en 8e année (intermédiaire).

Excellent !

À travers l'aventure, on réalise le drame vécu par les Rohingyas.

Très beau livre ! Au Cambodge, on parle encore le français dans plusieurs villes et villages. Je l'ai lu à cause de la critique de Marie Fradette : « Élizabeth Turgeon parvient encore une fois, ici, à combiner Histoire et fiction avec une rigueur enviable. On saisit le drame qui a plongé le peuple cambodgien dans l’horreur pendant les années 70, un génocide qui est bien expliqué par Chan au cours du récit. La peur de revivre cet enfer est palpable. (…) L’ambiance lourde, la peur qui sous-tend la vie des personnages sont bien rendues grâce à l’écriture juste, au style précis et assumé de Turgeon. Ainsi, on parvient à mieux comprendre ce Cambodge blessé. »

Et c'est important que les gens sachent ce qui est arrivé chez nous.

Ce n’est pas la première fois que je suis mitigée face à un roman de cette prolifique autrice québécoise qui offre des récits d’aventure comme on en trouve peu au Québec. Nous entrainant toujours dans des pays différents, elle aborde aussi des thèmes fascinants, s’assurant de donner de l’information à ses lecteur.trice.s au fil des pages, nourrissant donc l’intellect tout en divertissant. Néanmoins, encore une fois j’ai l’impression que la profondeur de ce qu’elle aborde ne peut entrer dans un format si petit et que l’intrigue se retrouve du coup comprimée, et les nuances, éliminées.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Élizabeth Turgeon est une autrice qui fait voyager ses lecteurs dans chacun de ses romans. Écrivant elle-même en voyage, elle arrive à capturer les détails d’une culture pour la faire vivre à travers les pages de ses oeuvres, ce qui crée chaque fois un décor bien particulier. Ce roman-ci ne fait pas exception, la Thaïlande faisant office de toile de fond même si la majorité du récit se passe dans les locaux d’Athéna.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Une histoire originale, qui a élargi mes horizons et m’a permis de découvrir des œuvres d’art que je ne connaissais pas. Mais au-delà de ses qualités éducatives, la raison pour laquelle j’ai vraiment apprécié ce roman, c’est qu’il a réussi à me toucher, en me faisant sourire et pleurer.

« Alors que Zach, Mya et Ko Than sont en route vers le Myanmar, l’avion dans lequel ils voyagent est forcé d’amerrir au large des côtes thaïlandaises. Huit survivants parviennent à flotter un moment sur leur radeau d’urgence jusqu’à ce que des Rohingyas, exilés, errant à la recherche d’une terre d’accueil, les sauvent de ce mauvais pas.

(...)

Cette semaine passée en haute mer avec trop peu de vivres sert en réalité de prétexte à une rencontre entre deux cultures. La barque devient ainsi un microcosme peuplé de 17 humains aux valeurs divergentes qui apprennent à se découvrir. D’un côté, les révoltés Rohingyas que sont Khalis et Malik, de l’autre les Occidentaux déboussolés et, entre eux, deux rescapés chinois et d’autres Rohingyas soumis aux ordres de l’imperturbable Khalis. (...)

Écrit avec un souci de réalisme, le roman de l’auteure du Toucan parvient à nous plonger au coeur de ce qui fonde l’humanité. La peur, la soif, la faim, le mépris tout comme l’espoir, la solidarité et même l’amour s’entrecroisent dans ce roman socio-réaliste et participent d’une atmosphère palpable à la fois tendue et espérante. »

Marie Fradette - Le Devoir, 3 mars 2018.