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3.95/5 (sur 29 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Troyes , 1984
Biographie :

Née en 1984, Elodie Bernard parcourt très jeune avec son père la cordillère des Andes puis l’Himalaya, le Karakorum et l’Hindu Kush et séjourne régulièrement en Inde à partir de ses 12 ans. Elle étudie au Magistère de Relations Internationales de la Sorbonne et se spécialise sur la zone Asie du Sud en débutant son apprentissage du persan à l’Institut Dekhoda de Téhéran. Devenue journaliste en 2006 pour La Revue de Téhéran, le premier magazine culturel francophone iranien, dont elle est aujourd’hui correspondante à Paris, elle séjourne fréquemment en Iran et dans les pays limitrophes. En 2007, elle travaille en tant qu’analyste politique, à New Delhi, puis continue cette activité à Paris l’année suivante. Elle publie en 2010 son premier roman "Le vol du paon mène à Lhassa" chez Gallimard

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Ce passage témoigne de ce talent dans un restaurant.

“Entre un jeune homme dans le restaurant. Je souhaite vérifier la crédibilité de mon identité usurpée. Je ne bouge pas. Me voyant postée au milieu de la salle, il commence à me parler, me prenant surement pour l’hôtelière. Avec un haussement d’épaules évasif, la tête rentrée, je fais mine de ne pas le servir. Il lève le ton, s’énerve. Lorsque les tenanciers arrivent, il se retourne vers moi et je ne peux que m’esclaffer devant le succès de mon imposture. Avec un vaste sourire, le jeune Chinois m’invite à sa table.”
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“Il n’est pas nécessaire de parler la langue nationale pour pouvoir communiquer. L’instinct, une attention marquée à la gestuelle des habitants suffisent pour entrouvrir un espace de compréhension.”

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“Les premiers mètres d’ascension me paraissent d’une grande facilité mais cette évidence est trompeuse. A plus de 4 000 mètres, l’air est un luxe qu’il convient d’acquérir et d’épargner. A chaque virage le sentier se défait sous les pas et s’étire.” “Situé à 5 180 mètres de hauteur, le passage du col de Tannggula nécessite une dizaine d’heures de montée. (en bus ndlr)”
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Une géographie particulière “Dans les déserts tibétains comme dans tous les déserts du monde, on pourrait rêver de courir librement à travers les espaces. Mais dans quelle direction aller ? Impuissant face à l’illimité de l’horizon, l’esprit se calme. On de désire plus atteindre un point prochain, on apprécie le moment présent.”
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Au revoir en tibétain
Kalé shou, au revoir à celui qui reste.
Kalé pé, au revoir à celui qui part
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Il n'y a pas d'arbres, pas d'herbe, pas d'enclos, pas de champs, pas d'eau. Juste de la rocaille. Un désert de rocaille. Le ciel est si pâle et vide qu'il rase et étouffe le sol. L'air brûle la peau et la vie. Tout le monde se calfeutre à l'intérieur des bâtisses. Nous roulons depuis quelques heures déjà. La voiture nous protège de la chaleur. Nous filons à travers l'Irak. La route est droite. Nous roulons vers l'ouest. Les mots ne sortent pas. Les regards sont pendus à l'horizon. Le paysage est sableux, pelé par le vendes tempêtes. Des hommes, tels des bergers perdus, font leur apparition de-ci de-là. Les check-points se succèdent. À chaque fois, même routine : présentation des passeports, inspection du coffre, vérification du dessous de la voiture avec une perche dotée d'un miroir pour être sûr qu'il n'y a pas de bombe dissimulée dans le châssis. Kalachnikov en bandoulière, les peshmergas en service scrutent l'ensemble des véhicules et leur passagers.
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Survient peu de jours après la Journée d'Al-Qods (Jérusalem). La journée instituée par l'ayatollah Khomeini pour protester contre le contrôle de Jérusalem par les Israéliens. Chars, bombardiers, mitrailleuses, véhicules blindés. Défilent des corps d'armée, barbus et enfouraillés. Sur la cadence des chants patriotiques diffusés aux quatre coins des rues par des haut-parleurs, les unités descendent de la muraille montagneuse du nord de Téhéran pour donner l'assaut sur les plaines du sud, peuplées de pauvres et de païens. La machine de guerre iranienne est déployée. La vision moderne du stade où hommes et femmes sont mélangés, tête nue, s'estompe. L'heure est cette fois à la virilité.
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