Une adaptation exceptionnelle du conte « Momotaro, l'enfant-pêche », lu et mis en musique par Elodie Fondacci, extrait de « Plantes Intrépides, cinq contes pour jeunes pousses » écrit par Fleur daugey et illustré par Chloé du Colombier.
Retrouvez l'histoire complète dans l'émission "Des histoires en musique" sur radio classique :
https://smartlink.ausha.co/des-histoires-en-musique-1/momotaro-l-enfant-peche
Et sur votre platforme de podcast habituelle ! Retrouvez aussi l'album en librairie et sur notre site : https://www.editionsduricochet.com
Bonne lecture et bonne écoute !
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À l'aube du quatrième jour, un oiseau noir tenant dans son bec une fiole s'échappa d'une fenêtre du palais du sorcier et partit à tire-d'aile à travers le ciel livide et les lambeaux de nuages. Arrivé au-dessus du jardin où Odette se promenait avec ses demoiselles de compagnie, le rapace brisa la fiole d'un coup de bec, et quelques gouttes de son contenu éclaboussèrent les jeunes filles. Au moment même où elles furent touchées par le liquide, elles se transformèrent en cygnes sauvages et s'envolèrent par-dessus les toits.
Et rien, ni même le temps, ne put apaiser leur chagrin. Ils pleurèrent tant et tant que jour après jour l’eau se mit à monter, envahissant les ruelles, recouvrant les pavés et les jardins. On dut d’abord se déplacer en barque entre les maisons, mais le flot de larmes les avala elles aussi.
On dut se réfugier sur les toits rouges, sur les cheminées, sur le clocher de l’église, mais l’eau continua à monter. Petit à petit, elle engloutit tout jusqu’à la dernière tourelle du grand château blanc.
Et rien, ni même le temps, ne put apaiser leur chagrin. Ils pleurèrent tant et tant que jour après jour l’eau se mit à monter, envahissant les ruelles, recouvrant les pavés et les jardins. On dut d’abord se déplacer en barque entre les maisons, mais le flot de larmes les avala elles aussi.
On dut se réfugier sur les toits rouges, sur les cheminées, sur le clocher de l’église, mais l’eau continua à monter. Petit à petit, elle engloutit tout jusqu’à la dernière tourelle du grand château blanc.
Mais ce matin-là, en passant comme à son habitude devant la maison du vieil horloger, Franz remarqua à la fenêtre une silhouette à demi dissimulée par les rideaux. Il regarda mieux et il distingua la plus belle jeune fille qu'il ait jamais vue. Elle avait un teint de porcelaine, des cheveux soyeux relevés sur la nuque par un simple ruban et le visage d'un ange. Et elle était sagement assise devant une petite table, les mains croisées sur les genoux, et les yeux perdus à l'horizon. Et l'on devinait sans peine la finesse de sa taille et l'élégance de sa tournure.
Dans la lumière du soleil, Franz ne distinguait pas très bien ses traits, mais il lui sembla soudain que la jeune fille battait des paupières et lançait dans sa direction un regard doux et plein de promesses. Franz fut si troublé qu'il en oublia Swanilda, et sans hésiter, il déposa la brassée de jonquilles qu'il avait dans les bras devant la porte de Coppélia.
Pauvre Swanilda ! Ce matin-là, elle attendit en vain son amoureux. Et toute la semaine il en fut de même, car désormais, chaque matin à huit heures pile, Franz déposait son bouquet sous les fenêtres de Coppélia.
En dansant devant sa cour, entouré de gentilshommes choisis, le roi met en scène son pouvoir. A travers la danse et l'harmonie qu'elle symbolise, il montre sa maîtrise du royaume.
En 1653, le jeune Louis XIV apparaît costumé en soleil triomphant de l'obscurité dans Le Ballet de la nuit. C'est une allusion politique à peine voilée à la victoire de la monarchie sur la Fronde (ces grands seigneurs qui se sont révoltés en 1648 contre le pouvoir royal). Ce ballet est le point de départ d'une véritable mythologie royale. Louis XIV devient pour l'Histoire le Roi-Soleil.
Saviez-vous qu'en allemand le mot Bach signifie ruisseau? Jean-Sébastien Bach a un nom qui ressemble à sa musique. Fluide, limpide. Une musique dans laquelle l'infini semble se refléter.
Soudain, une sorte de plainte lugubre rompit le profond silence. C'était comme un soupir d'une tristesse indescriptible, et une profonde mélancolie lui étreignit le cœur.
Fasciné, il avança à travers les broussailles et se trouva soudain devant un lac dont les eaux argentées scintillaient d'une lueur surnaturelle.
Au-dessus du lac noyé de brume tournoyaient onze cygnes dont le chant était si déchirant qu'il ressemblait à un sanglot.
La musique se nourrit des pensées et des idéaux des hommes et des femmes qui la font, des modes ou des révolutions des autres arts. Elle est vivante! Elle est vibrante! Et se moque bien souvent des cases où l'on veut l'enfermer.
L'expression "musique de chambre" apparaît au XVIe siècle, à la cour de France, où François Ier crée "la musique de la Chambre du roi" pour avoir à demeure des chanteurs, des luthistes ou des gambistes chargés de le divertir.
Un thème unique, toujours le même, d'abord joué à la clarinette, avant que les autres instruments un à un ne se joignent à elle : le Boléro est un long crescendo de dix-sept minutes qui monte en puissance avant de s'achever dans un spectaculaire déchaînement orchestral.
A la fin d'une interprétation, il n'est pas rare que l'on félicite spécialement le percussionniste. Rendez-vous compte! La caisse claire joue 169 fois le rythme dans les dix-sept minutes que dure le Boléro.