Citations de Elvire Murail (267)
Arielle s'abstient de tout commentaire. Elle ne voulait pas passer pour une timorée. Une drôle de pensée lui vint à l'esprit. Elle avait toujours fréquenté des écoles publiques de ZEP et jamais personne ne lui avait proposé des produits illicites. Il aura fallu qu'elle rencontre des jeunes filles de bonnes familles pour fumer, boire de l'alcool et prendre de la drogue ! Déjà, le tabac ne lui plaisait pas beaucoup. Alors le cannabis...
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À ce moment-là, je ne savais pas encore que Seattle, c’était une grande ville grise avec un énorme port et un océan sinistre. C’est au guichet de l’immigration de l’aéroport que j’ai commencé à avoir des doutes sur la beautiful Amérique
Camilia reconnut la fleur des papiers pliés en accordéon.
- Qu'est-ce que c'est comme fleur ? demanda-t-elle.
- Un coquelicot.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est moi. Une fleur qui meurt quand on l'arrache à son champ de blé.
[...]
Si tu es ce coquelicot, tu n'es pas seulement une fleur prête à mourir. Tu es la beauté, l'éclat rouge, la délicatesse, a tendresse et tu fleuris dans u champ qui nourrit. Le coquelicot n'est pas une fleur solitaire il aime la compagnie. Et c'et pour ça qu'n l'aime en retour.
[...]
- Je veux qu'on m'aime !
- Non !
- Je veux aimer comme le coquelicot aime son champ de blé !
- Vous pensez que des gens se cachaient ici ? demanda Idalina
- C'est possible, supposa Rajani. Dans l'ancien temps, il y avait des bandes de brigands qui pillaient les villages. Et puis les seigneurs se faisaient beaucoup la guerre...
Voici les Kinra Girls entraînées dand une drôle d'aventure ! Pourtant, elles ne cherchaient pas les problèmes. Tout commence avec l'inquiétante disparition d'Esperanza, la mère des trois chatons...
Ma grand-mère Karisma m’a toujours dit qu’il fallait se débarrasser des sentiments négatifs pour être heureux.
Je veux détruire, c'est vrai, je veux faire mal, oui ! J'aime la souffrance que je crée, j'aime voir les gens capituler devant ma volonté ! Sais-tu ce que je préfère ? Dominer les autres, les écraser en leur faisant comprendre qu'ils me sont inférieurs ! Être au-dessus, çà ne sert à rien si les autres ne savent pas qu'ils sont en dessous !
Il n'y avait aucune chance qu'elle devienne bonne un jour. On ne fait pas bien ce qu'on aime pas.
Un soir à table, papa m'a demandé brusquement si j'étais heureuse.
- Chéri, répondit maman. Evidemment qu'elle est heureuse ! Elle a une vie formidable !
- Ce n'est pas à toi que j'ai posé la question, dit papa.
C'était très sérieux comme question. J'ai réfléchi avant de répondre.
- Il y a des fois où c'est bien, dis-je. Mais j'aimerais avoir plus de temps pour faire des puzzles avec mon papa.
Papa était tout ému et maman a rit.
- Ca te plairait de passer à la télé ? me demanda maman.
- Je ne sais pas, répondis-je. Je n'ai jamais essayé.
- On peut toujours aller voir, décida maman.
L'enfer avait commencé.
Avoir des amis, c'est être riche.
- Jamais tu te tais ?
- Si. Quand je dors.
La colère est très mauvaise conseillère.
Change ce que tu peux changer. Accepte ce que tu ne peux pas changer.
- Je l'ai fait moi-même !
- Oui, ça se voit.
Il fait tellement chaud que la brume monte de la terre. La forêt est humide, elle transpire. J'adore cette odeur de fougère, de bois pourri. Il fait trop chaud pour qu'il y en ait, mais ça sent les champignons. Je suis le sentier.
"_Je suppose qu'il y a un lien entre la roue à brandons, remarqua Chacha.
_Bien sût ! Henri avait des plaisirs simples : il se réjouissait de voir des enfants brûlés vifs devant ses fenêtres. C'est là que l'histoire, si elle est vraie, prend un tour encore plus sinistre. Il n'y avait pas que des enfants accusés de sorcellerie qui passaient de vie à trépas. Il y en avait aussi qui disparaissaient mystérieusement. Leurs corps calcinés réapparaissaient parfois flottant dans la rivière. On a soupçonné Henri, mais ça s'est arrêté là. Il n'y eut jamais d'enquête. L'argent achète les consciences..."
"_Ce n'est pas parce qu'on a dix ans qu'on n'a pas de problèmes."
"Mais toi, qu'est-ce que tu en penses?
"Je pense que vous êtes une tordue avec un nom ridicule."
La psychologue resta bouche bée.
"Vous voulez que je développe ?" proposa Malo.
Mlle Crapatte ne souhaita pas le revoir;"
Elle se dirigea vers la porte et sortit sous le regard rêveur de Gatien. En descendant l'escalier, elle pensa que ce type était un insupportable prétentieux.
Quant à Gatien, il retint de cette brève entrevue que Mlle Diagne était très jolie.