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4.17/5 (sur 78 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bar-le-Duc , le 12/04/1876
Mort(e) à : Paris , le 03/02/1952
Biographie :

Émile Bréhier est un écrivain, philosophe et historien français.

Agrégé de philosophie en 1900, il enseigne au lycée de Coutances, au lycée de Laval de 1903 à 1908, et au lycée de Beauvais. Il est docteur ès lettres en 1908 avec une thèse sur Philon d'Alexandrie. Il enseigne ensuite aux facultés de Rennes et de Bordeaux, et enfin à la Sorbonne à partir de 1919.

Mobilisé en 1914 au 344e régiment d'infanterie, il y gagne les galons de sous-lieutenant et est cité deux fois à l'ordre de la division et à l'ordre de l'armée. Atteint d'une très grave blessure, il est amputé du bras gauche et fait chevalier de la Légion d'honneur.

En 1925, il est détaché à l'Université du Caire et, en 1936, à celle de Rio de Janeiro. Directeur de la Revue Philosophique et de L'Encyclopédie Philosophique, il est l'auteur de nombreux et importants travaux sur la philosophie grecque et la philosophie médiévale et surtout d'une magistrale Histoire de la Philosophie. Il avait succédé à Henri Bergson en 1941 à l'Académie des sciences morales et politiques.

Il est le frère de l'historien de l'art Louis Bréhier (1868-1951).

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Source : Wikipédia
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Emile Bréhier. Les stoïciens.


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Les conditions dans lesquelles se développe la pensée intellectuelle au moyen-âge chrétien excluent presque toute possibilité de philosophie nationale. Appuyés sur des traditions communes, écrivant en une même langue et en une langue savante, appartenant souvent à des ordres monastiques qui essaimaient dans tous les pays (comme, à partir du XIIIe siècle, ceux des Dominicains et des Franciscains), habitués enfin à voyager et à aller chercher hors de leur pays les enseignements qu'ils ne trouvaient pas chez eux, les penseurs de cette époque ne se séparent, pas plus dans leur philosophie que dans leurs croyances, de la « catholicité ». Aussi ne peut-on guère parler de philosophie allemande, mais de la collaboration des Allemands à l'œuvre philosophique de la chrétienté. Il n'y a d'ailleurs pas en Allemagne de centre intellectuel fort actif et comparable à ceux de France ou d'Italie.
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Platon est né à Athènes en 427, d'une famille aristocratique qui comptait des personnages considérables dans la cité, entre autres le cousin de sa mère, Critias, qui fut un des trente tyrans. Ses années de jeunesse s'écoulèrent au milieu des troubles politiques les plus graves ; la guerre du Péloponèse finit en 404 par l'écrasement d'Athènes, dont l'empire maritime est détruit pour toujours ; à l'intérieur de la cité, c'est le jeu de bascule entre la démocratie et une tyrannie oligarchique ; la démocratie est renversée en mars 411 par l'oligarchie des Quatre-Cents, qui ne dure que quelques mois ; en 404, les Lacédémoniens forcent les Athéniens à adopter le gouvernement ohgarchique des trente tyrans ; ces tyrans, dont le chef était Critias, étaient systématiquement hostdes à la marine et au commerce athéniens ; ils tombèrent en septembre 403 pour être remplacés par le gouvernement démocratique qui devait condamner Socrate. L'œuvre de Platon porte la marque de ces événements : instabilité politique des gouvernements, danger d'un impérialisme fondé sur le commerce maritime, tels sont les thèmes constants de ^es œuvres politiques ; aussi hostile à la tyrannie d'un Critias qu'à la démocratie de Périclès, il devait chercher ailleurs que dans le milieu athénien la possibilité d'un renouveau politique. La mort de Socrate dut être une raison définitive du pessimisme politique qui se fait jour dans le Gorgias.
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Philon s'inquiète moins au fond de l'avenir de bonheur promis aux Juifs que des conditions morales de cet avenir. Il y a parfois même des réserves sur la réalité future du bonheur. « Il n'en faut pas désespérer », dit-il simplement, Il refuse d'accepter le bonheur matériel sans l'amélioration de l'âme. « N'est-il pas sot, dit-il comme s'il répondait à quelque adversaire, de supposer que nous échapperons aux bêtes, tout en exerçant à la férocité celles qui sont en nous. » Ces idées morales que Philon introduit évidemment après coup dans une eschatologie très matérialiste, produisent parfois un contraste assez bizarre, comme au chapitre XVII, où la frugalité, décrite à la manière des diatribes cyniques, est considérée comme le moyen d'obtenir de Dieu les plus grandes richesses! Ce souci moral enlève peu à peu toute valeur à la fin elle-même.

Enfin, il arrive que le souci de l'avenir du peuple juif disparaît devant celui de l'avenir de la loi. A la fin de la Vie de Moïse, Philon parle des prophéties que Moïse fit au moment de sa mort. Il ressort de ce passage qu'il croyait à une prophétie mosaïque dont tous les résultats ne s'étaient pas encore produits. Il y a ici une évidente allusion à l'attente d'événements prédits par Moïse. Mais tout l'ouvrage prouve que cette attente se rapporte à la loi juive plus qu'au peuple.
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Les Stoïciens transforment la logique entière en dialectique. Il ne faut pas oublier, en effet, qu'ils sont, avant d'être des savants, des pédagogues. Leur but est, avant tout, de créer une conviction inébranlable chez le disciple; par un postulat caractéristique, ils confondent les conditions objectives de la persuasion avec une forte conviction subjective.
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Il y avait déjà dans l'Exposition une certaine bizarrerie dans l'opposition entre la frugalité à laquelle doit atteindre le sage et les récoltes et les biens immenses que Dieu lui offrait comme récompense. C'est ce qui a pu décider Philon à une époque postérieure du développement de sa pensée à abandonner entièrement l'avenir matériel de son peuple, la gloire, la richesse et les honneurs au profit de l'avenir purement moral. Cette impression est fortifiée par l'examen de certains passages du Commentaire allégorique ; c'est la dernière en date des œuvres de Philon et il s'y montre résolument hostile aux doctrines qui comptaient sur un avenir de prospérité matérielle.
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Pour qui ignore à quel port se rendre, aucun vent n’est propice.
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A un jeune garçon qui disait des inepties :

Voilà pourquoi nous avons deux oreilles et une seule bouche, pour écouter plus et parler moins.

Diogène Laërce p. 25
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Bien voir toujours au total, combien sont éphémères et sans valeur les choses humaines ; hier, un peu de morve ; demain une momie ou des cendres.
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Qu’il ne soit permis à personne d’avoir raison en disant de toi que tu n’es ni simple ni bon ; fais le mentir, celui qui dira de toi chose pareille.

Tout ici dépend de toi ; car qui t’empêche d’être bon et simple ?

Décide seulement de cesser de vivre, si tu dois pas être tel ; car la raison n’exige pas que tu vives, si tu n’as pas ces qualités.

Marc Aurèle Pensées X
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Secours vulgaire mais pourtant efficace pour mépriser la mort : rappeler à sa mémoire tous ceux qui s’opiniâtrent à rester en vie.
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